Analyse linéaire "Mon rêve familier" Verlaine
Commentaire de texte : Analyse linéaire "Mon rêve familier" Verlaine. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar camion-velo • 3 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 601 Mots (3 Pages) • 1 987 Vues
AL1 : « Mon rêve familier », Paul Verlaine
INTRODUCTION :
=> Paul Verlaine : écrivain et poète français du XIX° siècle ; style : musicalité, rimes impaires, tonalité mélancolique
=> Symbolisme : deuxième moitié du XIX° siècle ; images et analogies pour évoquer le monde et les états d’âme
=> Poèmes Saturniens (1866)
=> Solitude et tristesse à travers une femme familière et inconnue, apparue dans ses rêves (sonnet)
=> Comment Verlaine nous fait-il ressentir un amour si profond à travers ce rêve ?
=> Q1 = mystère de la femme ; Q2 = états d’âme ; T1 et T2 = souvenirs du poète + femme morte
DÉVELOPPEMENT :
=> v1 :
- présent d’habitude = « fait souvent » = rêve déjà connu
- assonance en « an » = « souvent » + « étrange » + « pénétrant » = musicalité => joie / plaisir
=> v2 :
- article indéfini = « une » = femme indéfinissable, pas d’indice
- négation à la césure = « inconnue » = mystère autour de la femme
- parallélisme = « et que j’aime et qui m’aime » = réciprocité de l’amour entre homme et femme
=> v3 - v4 :
- anaphore / enjambement = « ni tout à fait la même ni tout à fait une autre » = femme changeante
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=> v5 :
- conjonctions de coordination au début du vers = « car » = empathie, amour maternel
=> v6 :
- interjection à l’hémistiche / phrase exclamative = « hélas ! » = souffrance du poète
- anaphore v6/v7/v8 = « seule » + « cesse d’être un problème » (v6) = concerne seulement la femme rêvée
- répétition = « Pour elle seule » = fugacité du rêve / retenir puis retranscrire le rêve le + fidèlement
=> v7 :
- césure = « moiteurs » + « blême » = atmosphère de la maladie => souffrance
=> v8 :
- hémistiche = « sait » = pouvoir guérisseur / vocation maternelle
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=> v9 - v10 :
- phrases interrogatives = « rousse ? » + « Son nom ? » = inconnu, étrange
=> v11 :
- césure = « aimés » = image idéalisée par le rêve
- euphémisme = périphrase = « ceux que la vie exila » = évocation implicite de la mort
=> v12 :
- comparaison = « son regard est pareil au regard des statues » = regard vide, inexistant, imprécis, état statique proche de la mort
=> v13 :
- césure = « lointaine » = imprécision, voix difficile à entendre
- énumération = « lointaine, et calme, et grave » = vaincre l’oubli, se rapprocher de ses souvenirs à travers la perception auditive
=> v14 :
- césure = « chères » = en relation avec « aimés » au v11, identification immatérielle pour faire ressortir des souvenirs anciens
- périphrase + euphémisme = « voix chères qui se sont tues » = mort de la femme (comme au v11)
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