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Où la religion doit-elle s’arrêter?

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Par   •  21 Avril 2024  •  Cours  •  842 Mots (4 Pages)  •  23 Vues

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On peut définir la religion comme la recherche du salut de l’âme, c'est-à-dire de la vie éternelle et parfaite, de l’existence enfin libérée de la souffrance et de la mort, bref, du bonheur parfait.

La religion est un phénomène très ancien et présent dans toutes les sociétés humaines connues, au point que certains veulent définir l’homme comme un animal essentiellement religieux. La religion serait en ce sens une exigence irréductible de la nature humaine.

  • Mais d’autres voient plutôt dans la religion une forme malvenue de superstition, qu’il convient au plus vite de dépasser. La religion serait une illusion, la tendance de l’être humain immature à prendre ses désirs pour la réalité, à croire vrai ce qu’il désire pour se rassurer (notamment, ne pas mourir, être aimé, voir triompher la justice…).
  • L’éducation et le progrès de l’intelligence devraient défaire l’homme de cet infantilisme et lui faire accepter la réalité. Telle est l’idée, notamment, de Freud.

C’est en un sens voisin qu’on verra dans la religion une idéologie, c'est-à-dire une représentation du monde destinée à masquer l’injustice de l’aliénation des hommes et à endormir ainsi leur esprit de révolte. C’est l’idée de Marx, qui qualifie la religion d’«opium du peuple».

  • Une religion se définit plus précisément par certains composants ou traits communément observables.
  1. D’une part, toute religion comprend des croyances relatives à une réalité autre et supérieure à celle où nous vivons. Elle transmet des mythes, qui sont des récits portant sur l’origine et le sens des choses. On parlera de dogmes, c'est-à-dire de vérités fondamentales, révélées ou dévoilées surnaturellement aux hommes.
  2. D’autre part, la religion comprend des cultes, des rites (cérémonies, prières, sacrifices…) et des règles morales (des interdits et des obligations).
  3. Enfin, ces éléments sont généralement transmis et orchestrés par des médiateurs privilégiés (par exemple, le prêtre, le rabbin ou l’imam), au sein de véritables institutions (comme l’Église catholique).

Cette dimension sociale et institutionnelle de la religion pose le problème de son champ et de ses rapports à la politique. Où la religion doit-elle s’arrêter?

  • La religion est toujours en rapport avec une transcendance : elle suppose toujours la distinction du sacré et du profane, de l’ici-bas et de l’au-delà, du pur et de l’impur.

Le sacré, c’est ce qui a une valeur absolue qui le sépare radicalement du profane, en interdisant le sacrilège ou la profanation et en commandant certains sacrifices à son égard. Le sacré est tout à la fois objet de vénération et de crainte, il fascine et effraie.

La religion relie les hommes entre eux: elle tisse un lien entre les croyants et leur donne une identité collective.

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