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La Monarchie entre tolérance et répression, 1559-1576

Cours : La Monarchie entre tolérance et répression, 1559-1576. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2023  •  Cours  •  1 557 Mots (7 Pages)  •  245 Vues

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La Monarchie entre tolérance et répression 1559-1576 I) Les forces politiques en présence vers 1560 I-1 Catherine de Médicis et ses enfants : les Guise Tentative de Catherine (femme Henri II) pour éviter la guerre Régente pdt la minorité de ses enfants Monarchie affaiblie cf pas de sacre royale Noblesse prétend avoir un rôle dans le gouvernement de la France surtout en période de régence Ligné des Valois s’affaiblis, problème de naissance Catherine de Médicis cf vient de Florence, famille de marchand pdt la Renaissance Remarquable chef d’État : essaye de tenir entre les différents clans un équilibre Famille des Guise : représentant du parti ultra catholique Ceux qui défendent l’unité de foi = une seule confession de foi Le politique doit rétablir l’unité de foi Duc de Guise dit le Balafré 1550-1588, Cardinal de Lorraine, Henri de Lorraine = famille Guise I-2 Le clan Condé-Bourbon Autant légitime que les Guise Louis de Bourbon-Condé, frère d’Antoine de Bourdon, sang royal = prince de sang = chef du parti protestant Jeanne d’Albert = reine de Navarre, marié à Antoine de Bourdon = parent Henri IV Converti au protestantisme Frère Coligny = protestant Ignare partagé entre catholique et protestant I-3 Les espérances de la Régence Rétablit unité de foi = Guise Faire reconnaitre le protestantisme, leur profession de foi = Condé-Bourbon, Coligny Division interne Guerre de religion = peur d’avoir tord ! Pas de nuance possible Cf attention au Salut Protestant se rendent au château d’auboise (cour royale) pour faire présenter leur confession de foi et un manifeste politique de la tyrannie des Guise Guise = pratique tyrannique, trop présent dans la cour, craint d’être des conjurés, protestant arrêté et assassiné II) La monarchie entre tolérance et répression II-1 La politique de modération (1560-1562): Michel de L’Hospital, le colloque de Poissy, la tolérance couverte Nomme un humaniste comme chancelier en 1560 Chancelier = deuxième personnage après le roi, chef de la justice, officier de la couronne, garde des sceaux Michel de l’Hospital Édit de tolérance, favorable à la tolérance ouverte Savoir si protestant sont hérétiques, Église va s’en occuper 1 sur 4 Michel de l’Hospital émet l’idée de séparer les traitements des affaires religieuses de celui des affaires politique Défend tolérance civile, abouti à une tolérance ouverte Convocation du Colloque de Poissy par Médicis L’édit dit « de janvier » 1562 marque le passage d’une tolérance couverte à une tolérance ouverte. L’exercice public du culte est autorisé dans les faubourgs de toutes les villes du royaume; les synodes et consistoires sont autorisés en présence des officiers royaux; les pasteurs peuvent prêcher s’ils respectent, outre les écritures, le credo élaboré au concile de Nicée (325), clause qui peut être considérée comme l’embryon d’une concession à l’exigence des réformés de s’en tenir à l’autorité des écritures seules. Cependant, les réformés devront rendre les églises qu’ils ont occupées et ne peuvent construire des temples. L’édit est scellé de cire jaune, ce qui en marque le caractère provisoire. Il relève d’une tolérance civile, et non religieuse, le roi n’entendant pas approuver deux religions dans son royaume. Cependant, il donne bien une existence légale, même si elle est temporaire, aux réformés et à leur culte, ainsi insérés dans le corps politique du royaume. Il constitue la charte d’affranchissement des huguenots, il les libère aussi d’un doute, quant à la transgression culturelle qu’ils étaient amenés à vivre pour défendre leur foi. Existence légale au protestant II-2 La faillite de la concorde 1562-1567 Les Guise s’arrêtent à Wassy Voit des réformé qui prient hors les Faubourgs, demande évacuation de la prière = tourne au massacre = commencent guerre de religion Louis Bourbon-Condé prend les armes (pas contre le roi de France) contre les mauvais conseillers du roi de France Il faut que le roi de France soit mieux conseiller et que les Guise quittent la cour 3 décennies de guerres, 8 guerres de religion 1562-1598 Prise d’arme, confrontation, paix : édit de tolérance clos les guerres de religion Ex de l’édit de 1570 : Édit de religion de Saint-Germain qui met fin à la 3e guerre > donne accès aux protestants d’acheter des charges pour accéder aux offices Chronologie: 1562: édit de religion dit « de janvier ». 1563: Mort de François de Guise. Edit de religion d’Amboise: il revient sur la liberté de culte en la restreignant géographiquement dans les faubourgs d’une seule ville par bailliage. 1566: soulèvements dans les Pays-Bas espagnols 1568: Michel de l’Hospital écarté du pouvoir. Edit de Longjumeau met fin à la 2e guerre 1569: Mort de Louis de Condé à Jarnac 1570: édit de religion de Saint-Germain qui et fin à la 3e guerre. Scellé de cire verte. La liberté de culte reste géographiquement limitée à deux villes par bailliage, mais les protestants peuvent accéder aux offices et disposent pour la première fois de 4 places de sûreté. 1571: Synode de la Rochelle, en présence de Jeanne d’Albret, Henri de Navarre, Henri de Condé et … Louis de Nassau Victoire de Lépante (victoire des troupes espagnoles sur les Ottomans) 1572: 18 août: mariage de Henri de Navarre avec Marguerite de Valois; 22 août: attentat sur 2 sur 4 l’amiral Coligny. 24 août: Nuit de la Saint-Barthélemy 1574: mort de Charles IX. Règne de Henri III 1576: édit de religion de Beaulieu; met un terme à la 5e guerre de religion. Il accepte « l’exercice libre, public et général de la Religion Prétendue Réformée par toutes les villes et lieux de notre royaume »? 8 places de sûreté. Chambres mi-parties. II-3 Guerre à outrance; la Saint-Barthélemy (1568-1572) Question plus politique que religieuse ! Dimension internationale du problème : échelle de l’Europe Espagne : ultra catholique (ex de Philippe II d’Espagne, héros du catholicisme) Angleterre : protestante Méfiance de l’étranger Saint-Barthélemy, arrive où les grands lignages sont présents à Paris à l’occasion du mariage d’Henri de Bourbon et de la fille de Médicis Condé, Guise présent D’attentive d’assassinat sur Coligny ! Blessé, l’assemblant du parti protestant s’embrase = volonté d’éradiquer les têtes protestants Peur vengeance des protestants ! Son du tocsin, explosion de violence, pense donne le droit au catholique de tuer les protestants Pas Catherine de Médicis dit de les massacrer, pensée du peuple, violence populaire 5 000 victimes, lors de la saison St-Barthélemy, à Paris et dans les régions proche de Paris Charles IX reconnait origine de la volonté de massacre des protestants Tableau : oeuvre de propagande III) Nouveaux fondements politiques III-1 Les monarchomaques Au sein de famille qui sont dans les 2 clans ! Déchirement des lignages Guerre civile sur différente question Comment sortir de cette impasse ? Séparer affaire politique des affaires religieuses de Michel de l’Hospital Monarchomaques = pensée politique va se moderniser François Hotman, Théodore de Bèze = autour protestant qui rédige des livres après le massacre Quand roi est tyran (pas respect des lois divines), le peuple peut se soustraire du pouvoir, délier de l’autorité politique Théodore de Bèze, Du droit des magistrats sur leurs subjets, 1574 Francogallia de Hotman Hotman opère une distinction fondamentale entre le roi et le royaume et place le royaume au dessus du prince. L’idée est fondamentalement moderne car elle aboutit en droit positif, public, à l’idée que la nation est supérieure au roi, elle donne aux Etats généraux une nature juridique qu’ils ne possédaient pas : il s’agissait d’assemblées convoquées par le roi pour consentir et lever l’impôt. La théorie du contrat des monarchomaques débouche sur l’idée d’une monarchie contractuelle, constitutionnelle. III-2 Les états de Blois 1576 Édit de Beaulieu Protestant en situation de force 3 sur 4 Réunion états généraux (représentant des ordres) se rendent à Blois et forme une assemblée importante Protestant milite pour un dvlp du régime par assemblée Les Etats de Blois (décembre 1576-mars 1577) se déroulent dans un climat tendu : les avantages concédés aux protestants ont provoqués des ligues catholiques. Les élections, comme à l’accoutumée, eurent lieu dans le cadre des bailliages et sénéchaussées, par ordre. C’est au cours de cette assemblée que les débats constitutionnels ont été les plus pointus. D’après les estimations de James Russell Major, l’assemblée comptait 383 membres (110 pour le clergé, 86 pour la noblesse et 187 pour le tiers). Ces députés veulent imposer des innovations sans précédent et notamment l’idée que toute décision unanime de leur assemblée doit devenir une loi inviolable, directement applicable sans enregistrement des Parlements : c’est affirmer sans ambiguïté le pouvoir législatif des Etats. III-3 Jean Bodin et les Six Livres de la République (1576) Affirmé l’autorité du roi Définir la souveraineté > Six livres due la République en 1576 de Jean Bodin Affirme l’idée de Michel de l’Hospital : seul le souverain dispose la loi, que la souveraineté se définit par le monopole de la loi Souveraineté appartient au souverain et pas aux assemblées nobiliaires Supériorité de l’unité politique sur l’unité religieuse: Cette démarche devint celle des « politiques » en général (le vocable s’oppose ici à celui de « dévots» ou partisans radicaux de l’unité de foi). Ces modérés qui appartenaient socialement à une élite intellectuelle de la robe, en majorité donc des juristes, aspiraient par un effort de l’esprit à s’élever au-dessus des passions, à parler le langage de la raison. Ils jouèrent un rôle certain dans le renforcement de l’autorité du prince. Ils cherchaient à l’emporter sur les théologiens. Jean Bodin figura comme l’éminent théoricien de ce courant.

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