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Babeuf et la conjuration des égaux

Étude de cas : Babeuf et la conjuration des égaux. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2025  •  Étude de cas  •  747 Mots (3 Pages)  •  12 Vues

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Intro

François Noël Babeuf, connu sous le nom de  Gracchus Babeuf est un révolutionnaire français actif, qui n’a pas été satisfait de la tournure prise par la révolution. Il est à l’origne du courant de pensée du babouvisme, une doctrine qui prône l’égalité parfaite, une sorte de pré-communisme.

On appelle la conjuration des égaux le groupe insurrectonnel formé par Babeuf pour se soulever contre le Directoire.

On se pose donc la question suivante : en quoi Babeuf pense-t-il que la révolution n’est pas allée assez loin ?

Pour répondre à cette problématique on étudiera dans un premier temps le contexte historique, le rôle de babeuf dans la révolution ainsi que ses idées. Dans un second temps on parlera de la conjuration des égaux.

1.Les idées de babeuf

François noël Babeuf s'est construit une conscience sociale grâce à la lecture des philosophes,  et en étant confronté à l'appauvrissement des paysans de sa région et à la soumission des ouvriers textiles envers la noblesse. Il se demandait pourquoi quelques-uns ont tout et les autres n'ont rien.

Et ce jour arrive :  la révolution commence, alors Babeuf compte bien s'y impliquer. Il est vite considéré comme un perturbateur et se fait donc arrêter en mai 1790 pour incitation à la rébellion .

La monarchie constitutionnelle qui s'instaure lui semble bien timide, mais plus la révolution avance plus elle semble aller dans son sens. La république est déclarée en 1792. La Convention adopte la constitution de l'an I qui met en place les bases démocratiques.

Mais la constitution n'est pas appliquée et disparaît derrière la sanglante Terreur. Les têtes tombent et le peuple continue de souffrir. La convention se replie vers un régime qui ne semble pas s'intéresser aux sans-culottes, que Babeuf défend. Il est arrêté pour outrage à la convention.

Pendant ce temps une nouvelle constitution prépare un nouveau régime : le Directoire, censé éviter la tyranie. Le suffrage censitaire est rétabli et seuls six millions de citoyens ont des droits politiques. Pour Babeuf, ça n'est pas assez.

Babeuf s’oppose au nouveau régime dans son nouveau journal, le Tribun du peuple, qu’il lance en 1794. Un journal qui aura une réelle influence dans les milieux populaires.

Dans des clubs de réflexion, le club du panthéon par exemple, les textes de Gracchus Babeuf selon lus et applaudis pour les idées qu'ils portent :

  • Le renversement du directoire
  • L'application de la constitution de l'an 1
  • L'abolition de la propriété privée
  • La mise en place d'un système national d'éducation
  • La fin de la monnaie
  • Et, c'est à noter, l'égalité entre hommes et femmes

Le directoire promulgue des lois défendant d'appeler à sa dissolution et condamnant tout appel à appliquer la constitution de l'an I. En janvier 1796 on tape à la porte de Babeuf et un huissier lui annonce son mandat d'arrêt. Babeuf le bouscule et s'enfuit dans les rues. Il se fait arrêter à plusieurs reprises par des passants, qui le relachent dès qu’il leur rèvèle son identité. Il parvient à s’échapper.

2. La conjuration des égaux

Un mois plus tard, le club du panthéon est fermé par la force par un certain Napoléon Bonaparte.

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