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Les femmes et le marché du travail

Analyse sectorielle : Les femmes et le marché du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2020  •  Analyse sectorielle  •  2 635 Mots (11 Pages)  •  522 Vues

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Maya Labrecque

Histoire du Canada 330-033-ST

Gr : 00302

Travail 2

Plan du travail final

Travail remis à

M. Mourad Djebabla

Collège militaire de Saint-Jean

Le 30 avril 2020

Les femmes entrent sur le marché du travail

«Les femmes ont commencé à entrer sur le marché du travail en grand nombre, non seulement dans des emplois traditionnellement féminins, mais aussi dans des emplois traditionnellement réservés aux hommes, et plus particulièrement dans les industries de guerre.[1]»

        L’équité entre hommes et femmes est toujours quelque chose de convoité par les femmes d’aujourd’hui. Cependant, c’est beaucoup plus tard, comparé aux hommes que les femmes ont eus les même droits que l’homme, et, en particulier, de pouvoir travailler. C’est seulement pendant la Deuxième Guerre mondiale que les femmes ont commencé à avoir le droit de prendre leur place dans la société québécoise, puisqu’elles ont été mises sur le marché du travail pendant cette période. En ce qui concerne le choix de cette problématique, en tant que femme, je crois qu’il est important de se pencher sur la question des femmes qui se sont battues d’arrachepied pour avoir une place au sein de la société, même si celle-ci n’est pas encore égalitaire à celle des hommes. Pour ce faire, je vais me concentrer sur l’entrée des femmes dans le monde de l’industrie pendant la Deuxième Guerre mondiale. La balise spatiale de la problématique est le Québec. Il sera plus facile d’expliquer les événements qui sont arrivés si cela se concentre sur une seule province. Voici la question sur laquelle j’ai effectué des recherches : quels sont les impacts de la Deuxième Guerre mondiale sur l’introduction des femmes sur le marché du travail au Québec? Je vais donc commencer par parler du rôle des femmes durant la guerre énumérant ce que les femme ont fait pour aider l’effort de guerre sans nécessairement travailler et ce que le gouvernement a mis en place pour aider les femmes à entrer sur le marché du travail. Puis je vais terminer par parler du rôle des femmes après la guerre en citant les mesures prises par le gouvernement de Duplessis pour retirer les femmes du marché du travail, et en mentionnant le mouvement féministe déclenché par les femmes pour garder leur place au sein du marché du travail.

Le rôle des femmes pendant la guerre

        Une première introduction sur le marché du travail a été permise pour les femmes lors de la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918, puisque le manque de main d’œuvre dans les usines affectait la vie quotidienne des Canadiens. Le gouvernement avait donc décidé d’engager les femmes dans les usines avec un salaire équivalent à la moitié ou au deux tiers de ce que les hommes pouvaient gagner. Cependant, les femmes engagées durant la Première Guerre mondiale ont été renvoyées après le retour des hommes de la guerre. Après s’être fait renvoyées, les femmes sont donc revenues à leurs sources : s’occuper de la famille, faire à manger, faire la lessive, bref, s’occuper du bien fonctionnement de la maison.

        Par la suite, de 1918 à 1939, le travail rémunéré pour les femmes, soit du travail de bureau, est en constante croissance, mais il s’agit toujours et encore de jeunes femmes célibataires. À ce moment-là, les femmes sont en bas de l’échelle. Les femmes sont très peu à travailler dans cette période de temps et il y a encore beaucoup d’injustices sur l’équité homme et femme. De plus, les femmes sont dans l’impossibilité de prendre des congés de maternité.

L’aide à l’effort de guerre

        Avant même de rentrer sur le marché du travail, les femmes aidaient les hommes qui restaient dans les usines en leur donnant et en récoltant des matériaux provenant de campagnes de récupération, comme des casseroles en aluminium ou des objets fait de métal pouvant être fondu, comme de vieux ustensiles, pour en faire des munitions, ou en achetant des bons de la victoire. Elles aidaient aussi à l’effort de guerre en aidant leur mari ou leurs fils, en les soutenant dans ce moment difficile et en leur donnant une bonne alimentation. Elles contribuaient aussi à l’effort de guerre en tricotant des bas, des foulards et des mitaines, elles préparaient des colis à envoyer aux Canadiens déployés, en donnant des vêtements et en construisant des centres pour les réfugiés. Elles sont aussi devenues maître dans l’art de faire plus avec ce qu’ils possédaient déjà. Les femmes ont aussi commencé à faire pousser des « jardins de la Victoire », comme elles les appelaient, pour garder un approvisionnement sur de fruits et légumes pour leur propre famille et pour la communauté.

        Il y a aussi des clubs de secours qui ont été créés pour venir en aide aux soldats et pour leur remonter le moral. Ce club faisait des petits sac dans lesquels ils mettaient du chocolat, le nécessaire pour coudre et des lames de rasoir.

L’entrée sur le marché du travail

        Ensuite, dès le milieu de la Deuxième Guerre mondiale, une grande pénurie de main-d’œuvre est apparue dans les usine de guerre, car de plus en plus d’homme partaient pour la guerre.

«En 1942, le gouvernement fédéral ne fait appel qu’aux jeunes femmes célibataires pour les emplois de guerre en assurant la population qu’il n’étendrait pas le recrutement aux femmes mariées.[2]»

        Le gouvernement fait donc officiellement appel aux femmes célibataires âgées entre 20 et 24 ans en 1942. Les femmes mariées viendront se joindre à l’équation en 1943 pour combler les emplois vides qui sont des emplois traditionnellement féminin, comme le travail de bureau, mais aussi des emplois qui sont reliés à l’industrie militaire, plus précisément dans la production de munitions, qui sont à la base des emplois pour les hommes.

        Malgré tout, le clergé voit un certain danger en employant les femmes : il craint pour la sécurité des mères, mais reconnaît tout de même que plus d’une centaine de milliers de femmes ont pu trouver un travail dans des usines de guerre ou des emplois plus payant. Les femmes ont eu le droit de travailler temporairement dans des emplois normalement réservé uniquement aux hommes, soit les usines de guerre. Dans la plus grande production de matériel de guerre, le gouvernement a noté que 30% des travailleurs québécois étaient des femmes.

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