Dans quelle mesure le plan Barbarossa illustre-t-il la guerre d’anéantissement ?

• Dans quelle mesure le plan Barbarossa illustre-t-il la guerre d’anéantissement ?

Alors que le 23 août 1939, l’Allemagne Nazie signe un pacte de non-agression avec l’URSS, cela ne durera pas longtemps, ce pacte avait pour but pour Hitler de pouvoir d’un côté avoir à l’Est un front calme, sans agression, et ainsi attaquer sans difficulté le front de l’Ouest, cela permettait à Hitler de ne pas faire l’erreur de la 1ère Guerre mondiale, où l’Allemagne fut encerclée. Ici, grâce à ce pacte, l’Allemagne ne pouvait en aucun cas finir encerclée, et c’est une fois le front de l’Ouest vaincue, que l’Allemagne, lança l’opération Barbarossa le 22 juin 1941 rompant ainsi le pacte signé avec l’URSS 2 années plus tôt. C’est ainsi que nous allons voir dans quelle mesure ce plan illustre le terme de guerre d’anéantissement.

         Lors de cette opération, l’Allemagne engage une guerre raciale envers les slaves, les juifs, et les communistes. Leur seul mot d’ordre fut : l’anéantissement, en effet, les soldats allemands reçurent un communiqué stipulant que l’armée Rouge n’était pas comme toute, cette dernière était doté d’une ruse très développé, ils ne se battaient donc pas à la loyale, dans ce tracte, ils critiquent considérablement la vicieuseté  de l’URSS, tout cela incite les allemands à donc être impitoyable, que ce soit envers les civils ou les militaires, nuls ne sait si le civil n’établie en fait pas une ruse pour finalement tuer le militaire allemand. Et c’est ce raisonnement que ce tracte veut faire passer, les allemands doivent être impitoyable envers leur adversaire car, ils pourraient les prendre par derrière, en traître, ainsi, ce tracte incite donc les allemands à tuer militaires comme civils et ce de n’importe quelles façons. Cela témoigne donc d’une  guerre d’anéantissement car en effet, cette opération militaire ne fait aucune distinction entre militaires et civils, de plus et, avait pour but d’exterminer l’idéologie communiste. Cette opération fut d’une extrême violence, tant dans les combats où la Wehrmacht fut sans pitié que dans l’arrière combat : une fois la Wehrmacht passé, ce fut les Einsatzgruppen : unité spéciale de la SS, qui pillèrent, brûlèrent, et éliminèrent de nombreux villages ainsi que leurs citoyens, notamment les juifs, les tsiganes ou encore les communistes.

        L’armée allemande de par ses méthodes et sa pensée très poussée sur l’armée Rouge eût réussi à conquérir une très grande partie de l’URSS, passant par de nombreuses batailles, toutes plus sanglantes les unes que les autres, petit à petit, l’URSS perdait des hommes, et du territoire. En effet, nous pouvons voir dans l’ordre n°227 la difficulté pour l’URSS à tenir bon. Staline emploi dans son communiqué des mots forts, un slogan fort : «  Pas un pas en arrière ! ». Il souligne notamment le fait que c’est la Mère Patrie qui demande tout cela, elle souffre en ces périodes et il faut à tout prix la protéger, la défendre, jusqu’à la dernière goutte de sang de cette menace allemande. Il affirme qu’en subissant maintenant et en leur faisant face, en tenant bon, la victoire sera assuré les mois suivants, car les allemands finiront pas s’affaiblir. Il faut donc pour maintenir cet objectif avoir une discipline strict, de fer, pour que chaque commandants, chaque soldats de l’armée rouge puissent tenir et avec l’armée allemande. Il ne faut donc en aucun cas reculé et en effet ne faire aucun pas en arrière sans l’ordre de supérieurs, tous ceux désobéissant à cette règle fondamentale, sera considéré comme traître aux yeux de la nation. Ainsi, le fait d’exécuter ces ordres signifient défendre la patrie, leur terre, et sauver la nation. Tout cela, en repoussant et en exterminant l’ennemi. Et, ce qu’il a pu dire a effectivement marché, lors de la bataille de Stalingrad, l’une des batailles la plus célèbre et la plus importante car elle représente l’une des plus importantes défaites allemandes sur le front de l’Est, près de 160 000 allemands y périssent. C’est alors que survient le revers, l’armée allemande ayant jusque la mis à mal l’armée rouge, en réduisant à néant de nombreuses villes et de nombres civils / militaires vient de perdre une bataille précieuse. Malgré tout, cette opération eût coûté cher pour ces deux puissances, un bilan humain accablant, l’armée rouge compte au final plus de 10 millions de morts, l’Allemagne en compte pas loin de 5 millions, et cela comprend tant les militaires que les civils.

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