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Les souffrances physiques durant la Grande Guerre

Cours : Les souffrances physiques durant la Grande Guerre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2013  •  Cours  •  376 Mots (2 Pages)  •  1 256 Vues

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1.1. Souffrances physiques

1.1.1. Difficiles révélations

« De nombreux récits ont été publiés dès les années 1920 et 1930 pour souligner toute l’horreur du champ de bataille. Mais à y regarder de plus près, c’est toujours la brutalité anonyme, aveugle, qui est mise en avant, la violence sans responsabilité identifiée. En revanche, la violence interpersonnelle est très peu présente dans le témoignage combattant. Les historiens sont eux-mêmes restés plutôt « timides » sur le sujet. Ce sont donc certains anthropologues qui ont émis les premiers ce raccourci : « On est tué à la guerre, mais (apparemment) on ne tue pas. »

Durant la Grande Guerre, l’artillerie fut la principale source de blessures et de mort : 70% des dégâts corporels furent infligés par les obus. Le processus de fragmentation des projectiles avait été étudié pour permettre à ces éclats de ne pas perdre trop rapidement leur vitesse et leur force vive après l’explosion. Hérissés d’aspérités, ces rasoirs lancés à haute vitesse ont provoqué les pires blessures du champ de bataille, capables d’arracher n’importe quelle partie du corps humain. Les plus gros éclats enlevèrent des visages, des têtes, des membres, lacérèrent les ventres, cisaillèrent parfois en deux le corps des hommes. Il n’est pas rare que les lambeaux des corps de ceux qui étaient touchés aient été projeté sur les vêtements, les visages de leurs camarades ; que des fragments de leurs dents ou de leurs os se soient fichés jusque dans la chair de ceux qui se trouvaient à proximité.

« Réalités de la Grande Guerre, traces et perspectives de représentation », 14-18 Imaginaires et réalités, ouvrage collectif, Conseil Général de la Meuse, 1998

1.1.2. Inégalités de traitement entre les combattants

La vie des combattants français

♦ Les fantassins au front s’occupent du ravitaillement, effectuent les tours de garde, se chargent des

corvées, de l’aménagement des lignes et des tranchées, des patrouilles.

♦ Les instituteurs de la république au front bénéficient du grade de lieutenant.

La vie des combattants allemands

♦ Les conditions allemandes sont plus confortables, grâce notamment à l’accès à l’électricité, ce qui

explique qu’il ne reste rien des fortifications françaises alors qu’il reste des vestiges allemands. L’organisation est plus stricte et plus réfléchie au niveau logistique (surtout sur le front des Vosges), le décalage entre les cabanes des Français et les constructions fortifiées alle

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