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La France Après La Grande Guerre

Note de Recherches : La France Après La Grande Guerre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2012  •  341 Mots (2 Pages)  •  1 072 Vues

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1 - L’étrange défaite (1939-1940)a – La drôle de guerre et la débâcle

3-9-1939 : France et Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne, suite à l'invasion de la Pologne. La France est passive = drôle de guerre.

L'Allemagne = attitude offensive. Mai 1940 : lignes françaises sont enfoncées par armée allemande.

Débacle : carte à projeter

- Par quelle région l’armée allemande envahit-elle la France ? Ardennes

=> Blitzkrieg de 6 semaines = pertes énormes (près de 100.000 soldats tués), prisonniers, entrée des Allemands à Paris.

L'exode

« 1940 (juin) Le flot des Parisiens déferle par toutes les routes, emportant avec lui les citadins - à Chartres, le 16 juin, il ne reste plus que 800 habitants, dont le préfet Jean Moulin, sur 23000 - emportant les paysans qui, eux, se contentent généralement de gagner les bois proches d’où ils peuvent surveiller leurs champs et leurs bêtes.

Dans le grand désordre provoqué par les réfugiés, l'administration ajoute encore du trouble. Le samedi 15 juin, à 4 heures du matin, le maire de Beaugency reçoit un télégramme qui lui ordonne de faire rallier Orléans-Saint-Marceau (même à pied) à toute la population munie de trois jours de vivres. Les enfants de Paris, réfugiés en Loiret, doivent suivre le mouvement. Tous les maires du département du Loiret sont alertés par des télégrammes identiques.

Privées de gendarmes, de pompiers (partis sur ordre des autorités militaires parmi les premiers), privées de boulangers, d'épiciers, de bureaux et d’usines où travailler, séparées des enfants, entendant chaque jour, amplifiés par la peur, les terribles récits de soldats et de réfugiés qui n'ont parfois rien vu, mais qui donnent toujours quelque horrible prétexte à leur fuite, craignant les bombardements et la famine plus encore que la bataille, pourquoi les populations s'accrocheraient-elles à un sol où plus rien ne les retient ?

Elles partent. On tord le cou des poulets. «Encore un que les Boches n'auront pas! »

Mais l’ on brise aussi les glaces des armoires, on souille les draps, on déchire les robes, on laisse les robinets ouverts après avoir bu trois litres de vin et on jette les bibliothèques par les fenêtres.

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