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Entre histoire et mémoire la place du passé 

Fiche de lecture : Entre histoire et mémoire la place du passé . Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Octobre 2021  •  Fiche de lecture  •  689 Mots (3 Pages)  •  277 Vues

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Jean-Baptiste Noé, écrivain et historien est l’auteur de cet article. Né en 1983, il est docteur en histoire économique. Il dirige la revue de géopolitique « Conflits » et il est professeur dans l'enseignement supérieur. Il a publié « Géopolitique du Vatican » en 2015. Le document ci-dessous est un extrait intitulé « entre histoire et mémoire la place du passé » de la revue « Conflit » publié en septembre 2020 où il nous fait part de ce qu’est la mémoire et nous explique pourquoi elle est si importante.

Comment l’auteur nous fait-il part de son métier d’historien ? Et comment nous montre-t-il l’importance de la mémoire ?

Au début de l’extrait de ce texte, Noé nous prouve qu’il y a en effet deux types de mémoires. La première mémoire est transmise par l’État par exemple, à travers des fêtes, des jours fériés etc… et la mémoire transmise par la famille comme par exemple ce que nos grands-parents ont vécu et nous raconte. Ces deux types de mémoires doivent s’unir car elles favorisent le développement de la société tout en créant des souvenirs, des mémoires communes. Les citoyens sont alors unis grâce à ces dernières.

Noé nous montre tout de même que les mémoires d’un même événement de chacun se ressemblent mais seront toujours différents. Marcel Pagnol est un bon exemple : son frère, Paul, donne une version différente des souvenirs racontés par Marcel. Ce n’est pas une mémoire figée. On peut peut-être expliquer cela avec une vision et un ressenti différent.

Le deuxième paragraphe est intitulé « la vie ou la mort ». Il porte sur l’intérêt à un État de supprimer la mémoire collective. La réconciliation franco-allemande est une bonne illustration de cette partie. Elle est basée sur des oublies de « crimes de guerre allemands et de la période funeste de l’Occupation. » Ici, on comprend qu’un régime dictatorial doit absolument faire oublier ses crimes afin de mieux s’implanter dans l’opinion : si ce n’est pas le cas la Chine maoïste, par exemple, aurait donné un régime beaucoup plus criminel que ce qu’il n’est ; heureusement ce n’est pas le cas. Le contrôle politique de la mémoire, autrement dit, le mémoricide aide à mieux construire « un projet politique ».

« Liberté pour l’histoire » est notre troisième paragraphe. L’auteur montre l’importance de comprendre les historiens. En effet il ne faut pas juger le passé avec les normes sociales actuelles ; cela ne ferait que construire une fausse mémoire, ce que nous cherchons à éviter. La définition d’un historien est la suivante : « c’est un scientifique qui essaie de définir les faits passés et les comprendre à la lumière de l’époque où ils se sont passés. ». Le terme « essaie » dans la définition de l’historien est bien choisi car lui aussi a des souvenirs et peut évoquer des sentiments et des perceptions. Jean-Baptiste Noé est contre les lois mémorielles : « le révisionnisme historique, voire le négationnisme ». Pour lui la pire injustice par rapport à cette discipline est la réécriture de l’histoire à des fins partisanes et politiques.

Enfin, pour finir, le dernier paragraphe est intitulé « des mémoires mouvantes ». Il va nous présenter les « outils de l’historien »

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