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Représenter Le Monde Depuis L'antiquité, Les Différentes Cartes

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Par   •  22 Janvier 2014  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  941 Vues

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Représenter le monde

Depuis l’origine, l’Homme a cherché à représenter le monde qui l’entoure. Ces représentations ont évolué au fil de la progression de la connaissance, des croyances et des Grandes Découvertes. Chaque civilisation, avec ses croyances et ses techniques, génère sa propre vision du monde. Aujourd’hui, la représentation du monde tend à se fixer et s’affiner au gré de l’accroissement des connaissances et des progrès de la cartographie notamment grâce aux Systèmes d’Information Géographique (SIG).

Problématique : De quel héritage est constitué notre façon de représenter le monde ? Comment ont évolué les différentes représentations du monde depuis l’antiquité ?

I. La perception du monde chez les grecs

Carte d’Eratosthène (IIIème siècle avant JC)

II. Les grandes découvertes

Le planisphère de Waldseemüller (1507)

III. La cartographie d’aujourd’hui

Le logiciel Google Earth

I. La perception du monde chez les grecs

Figure 1 Carte d'Eratosthène (IIIème siècle avant JC)

Les conquêtes d'Alexandre le grand et les récents voyages d'exploration avaient repoussé les limites du monde connu. Il s'agissait donc d'en rectifier la carte. La carte d’Eratosthène ne montre qu’une petite partie du globe, elle représente l’œkoumène, c’est-à-dire le monde connu par les grecs avec les noms des différentes civilisations. Elle a longtemps servit d’unique base à la géographie. On peut remarquer que les contours méditerranéens sont représentés plus précisément que le nord de l’Europe, l’Asie ou l’Afrique. Vraisemblablement, il y a beaucoup d’erreurs, comme un continent au sud de l’Inde ou une Afrique atrophiée.

Elle est fondée sur les récits des voyages mais aussi sur les calculs d’Eratosthène, un astronome, géographe, philosophe et mathématicien grec du IIIe siècle avant notre ère, surtout connu pour ses calculs de la circonférence de la Terre. Cette carte est la première à représenter les latitudes et les longitudes. Ces droites ne sont pas comme aujourd’hui espacées régulièrement ni basées sur un méridien ou parallèle d’origine. Chaque longitude ou latitude est caractérisée par un lieu par lequel elle passe, par exemple, par Rhodes ou par Alexandrie. Leur espacement est mesuré non pas en degrés mais en stades. En effet, les droites sont calculées non pas en angle par rapport à un méridien ou parallèle d’origine mais en distance par rapport aux méridiens voisins, par exemple, le méridien d’Isus est espacé de 11 300 stades du méridien des portes de la mer Caspienne et de 19 800 stades du méridien de Carthage.

Cette carte générale a révolutionné la cartographie et a introduit la notion de longitudes et de latitudes. Elle est une des premières à récapituler toutes les connaissances géographiques de l’époque.

II. Les grandes découvertes

Figure 2 Carte de Waldseemüller (1507)

Après les grandes découvertes, les auteurs, Vautrin Lud, Nicolas Lud, Mathias Ringmann, Jean Basin sous la direction de Martin Waldseemüller voulurent rééditer la géographie de Ptolémée (datée du Ier siècle après JC) qui servait jusqu’alors encore de référence, en ajoutant le nouveau continent. On peut remarquer que, la carte est une projection cordiforme tronquée et est conforme à peu de chose près à la carte de Ptolémée. La nouveauté réside dans, la présence du nouveau continent, entouré d’eau et non rattaché à l’Asie comme le pensait Christophe Colomb. Ils proposèrent de baptiser le nouveau continent «America» en hommage à Amerigo Vespucci qu’ils pensaient être le découvreur des terres, « et je ne vois rien qui, raisonnablement, nous empêcherait de l’appeler terre d’Améric du nom de son génial découvreur, ou simplement America, puisqu’aussi bien l’Europe et l’Asie ont reçu des noms de femmes ». Deux choses étonnantes apparaissent dans cette carte, en premier lieu la précision des contours de l’Afrique dont on a encore à peine fait le tour à l’époque et ensuite, le planisphère représente distinctement les reliefs montagneux des Andes et des Montagnes rocheuses. Ni Christophe Colomb, ni Vespucci ne se sont rendus aussi loin vers l'intérieur des terres, il faudra attendre officiellement le voyage de Magellan en 1520 pour les atteindre. Cette carte est basée sur des mesures (portulans) mais aussi sur des récits (récits des voyages de Vespucci) et une part d’imagination et d’intuition qui la rendent

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