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Ferdinand Buisson et Pauline Kergomard, Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire et Rapport sur les salles d'asile des académies de Toulouse et de Grenoble

Dissertation : Ferdinand Buisson et Pauline Kergomard, Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire et Rapport sur les salles d'asile des académies de Toulouse et de Grenoble. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2013  •  3 164 Mots (13 Pages)  •  900 Vues

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Ferdinand Buisson et Pauline Kergomard

« Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire »

« Rapport sur les salles d’asiles des académies d Toulouse et de Grenoble »

1. Introduction

2. Problématique

3. Ferdinand Buisson

3.1. Eléments biographiques de l’auteur

4. Pauline Kergomard

4.1. Eléments biographiques de l’auteur

5. Contexte historique

6. Analyse des arguments du texte et mise en comparaison avec le texte 2

6.1. Convergences

6.2. Divergences

6.3. Mise en relation avec des questionnements scolaires contemporains

7. Conclusion

1. Introduction

La pédagogie désigne l'art d'éduquer. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire.

Plus généralement, l'expression « Faire preuve de pédagogie » signifie l'aptitude à enseigner et à transmettre à un individu ou un groupe d'individus - de tous âges et de toutes conditions - un savoir ou une expérience par l'usage des méthodes les plus adaptées à l'audience concernée.

Plusieurs auteurs se sont intéressés à ce sujet dont je cite : Ferdinand Buisson et Pauline Kergomard qui se sont focalisés sur l'amélioration de ce domaine.

2. Problématique

Comment on a pu améliorer l'éducation et la pédagogie à partir de la troisième république ?

3. Ferdinand Buisson

3.1. Eléments biographiques de l’auteur

Ferdinand Buisson est né le 20 décembre 1841 à Paris, dans un milieu modeste. Sa mère a décidé de se convertir au protestantisme et élever ses enfants dans cette religion. Il n’y a pas beaucoup d’informations sur son enfance parce qu’il a refusé d’en parler en disant « Qui voulez-vous que cela intéresse ? ». Il a étudié en Provence au gré des mutations administratives de son père, qui était magistrat au tribunal de Saint-Étienne, mais il meurt jeune en 1857. Devenue le soutien de la famille, Ferdinand revient à Paris avec sa mère et son frère, à l’âge de 16 ans, et continue ses études en donnant un enseignement pour subvenir aux besoins de sa famille. Buisson fréquente le lycée Condorcet et puis la Sorbonne où il obtient son diplôme d’agrégé de philosophie 1868. Maintenant professeur en école normale supérieure et ferveur républicain, il refuse de prêter serrement à l’empereur de Napoléon III qui lui a interdit d’exercer en France, officiellement pour faiblesse de constitution, mais en réalité à cause de ses opinions politiques. Il s’exile volontairement en Suisse ou il y a d’autres républicains, comme Edgar Quinet. Il enseigne à l’université de Neuchâtel de 1866 à 1870. On peut dire que cette expérience de démocratie marque un tournant décisif dans la vie de Buisson concernant la consolidation de ses convictions démocratiques et républicaines comme également la formation de ses premières convictions laïques. Il suit maintenant les trois congrès internationaux de la ligue, de la liberté et de la paix qui prônent la création des Etats-Unis d’Europe. Protestant convaincue et réformateur il milite pour un évangile débarrassé de ses dogmes, miracles et de ses prêtres qu’il constate à une conférence dispensé le 5 décembre 1868 à Neuchâtel. Son but est que l’histoire sainte soit sortie des programmes d’enseignement et remplacé par une histoire de l’humanité qui a eu pour conséquence la loi ecclésiastique en 1873. Tout se débouche dans une crise entre Buisson et la côté des protestants libéraux, rationaliste et évangélique au milieu du 19 siècle tant en Suisse que dans toute l’Europe.

La guerre contre la Prusse, de 1870, lui force à rentrer dans son paye de naissance pour prendre son rôle dans la garde nationale. Le premier septembre la France capitule et Napoléon III est prisonnier. La paix est revenue, Buisson a maintenant un double engagement - en politique et en pédagogie. Il prend la direction du premier orphelinat laïque à Paris et il consolide ses réflexions sur sa culture pédagogique. Ferdinand Buisson refuse d’enseigner la philosophie, pour faire quelque chose pour les plus pauvres et il prend le poste de la direction des établissements scolaires parisiens. Un peu plus tard, Jule Ferry, le donne le poste de la direction de l’enseignement primaire (de 1879 à 1896) ou il s’occupe de la définition, d’organisation et la formation de l’école du peuple sur les trois principes : la gratuité, l’obligation et la laïcité. À ce titre il rédige le « Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire» qui est considéré comme la « Cathédrale de l’école primaire » dans lequel il décrit le concept de l’école laïque et républicaine. Il s’est édifié en neuf années de 1878 à 1887 et est écrite par 59 auteurs du monde savant (des universitaires, des hauts fonctionnaires de l’administration centrale de l’instruction publique, des professeurs…). Le livre montre la méthode intuitive qui est née en Allemagne. Par Rousseau et Pestalozzi la méthode est devenue connue en France. La pédagogie de Buisson est toute entière contenue dans cette méthode, la quelle il a distingue en 1873 dans des procédés d’instruction par les sens des exercices d’intuition, des leçons de choses et de l’enseignement par l’aspect ou par les yeux. C’est une méthode pédagogique qui tend à se généraliser dans l’enseignement de tous les pays.

En 1896, à 55 ans, il revient sur le terrain de l’enseignement, en science de l’éducation à la Sorbonne et au début du siècle il préside « La ligue de l’enseignement ». Par conviction politique il adhère au parti radical socialiste et le peuple de Paris lui envoyait siégé au parlement de 1902 à 1914 et de 1919 à 1924. Révolté par la condamnation du capitaine Dreyfus,

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