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Etre ouvrier en France (1830-1975)

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Par   •  19 Novembre 2016  •  Cours  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  2 555 Vues

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Etre ouvrier en France (1830-1975)

Comment évolue la condition de vie ouvrière entre 1830 et 1975

I. La naissance d’un groupe social en constante évolution : les ouvriers

1 >  1830-1890 : un pays sans classe ouvrière ? 

Avec les « Révolutions industrielles » des XVIIIè et XIXè siècles sont apparus des groupes sociaux nouveaux, notamment une classe ouvrière de plus en plus nombreuse. Les conditions de travail, la vie quotidienne de ces ouvriers évoluent lentement, souvent au prix de longs et difficiles combats.

A- De l'artisan au salarié.

  • La France des années 1830 est encore un pays profondément rural. Les ouvriers français qui sont des hommes et femmes travaillent à domicile ou dans de petites manufactures en complément d’une activité agricole, ils sont considérés comme des artisans. Des ateliers artisanaux ruraux qui emploient 4 millions de travailleurs surtout dans le textile qui était l’activité dominante. Ces artisans ont une haute qualification et bénéficient de meilleurs revenus.

  • Les débuts de l’industrialisation. Grace aux foyers industriels  en constante évolution, provoque un fort exode rural. (phénomène par lequel des ruraux quittent définitivement la campagne pour s’installer en ville)

B- Des conditions de travail très difficiles

  • Jusqu’à la fin du siècle, les ouvriers minoritaires de la grande usine augmentent progressivement au détriment des artisans. Les conditions de travail et de vie sont très difficiles (travaux manuels pénibles y compris pour les femmes et les enfants, journées de 13 à 14 heures, logements insalubres, bas salaires). La course au profit menée par les industries du XIXe siècle conduit le patronat à exiger des ouvriers un travail toujours plus intense. Le développement de l'éclairage au gaz permet d'allonger la journée de travail. Les ouvriers n'ont droit qu'à une journée de repos hebdomadaire (et n'ont jamais de vacances). La fatigue, permanente, multiplie les risques d'accidents du travail.
  • Ce sont des ouvriers sans droits face à la lente évolution de la législation, révoltes et grèves (interdite jusqu’en 1864) constituent leurs réponses.[pic 1]

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II. Résistances et solidarités : la culture ouvrière

2 >  1890-1939 des usines et des ouvriers 

  • Le prolétariat. A la fin du XIXe siècle, l’industrie française se modernise, c’est alors l’entreprise industrielle urbaine, alimentée par le phénomène de l exode rural et par l'immigration des polonais et des italiens qui devient la règle. Se constitue alors un prolétariat nombreux assez fortement féminin.

Seulement un tiers des ouvriers sont  des ouvrières en 1906.

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A- Résister dans l’entreprise.

  • Les luttes ouvrières. Les ouvriers français n’ont eu longtemps que la révolte comme moyen de lutte. Mais ils prennent peu à peu conscience que leurs intérêts sont communs et les syndicats s’organisent.

  • L’action syndicale. En 1895 la création de syndicat apparait comme  la CGT (Confédération générale du travail) qui revendique la journée de 8 h  et aussi permet d’obtenir de meilleure condition de travail, la CGT est contre le taylorisme qui a débuter au  20 eme siècle  qui consiste au travail à la chaine. Cela marque une étape importante dans l’histoire d’un syndicalisme encore très révolutionnaire à la fin du XIXe siècle.

Taylorisme : organisation du travail due à l’ingénieur américain Taylor, caractérisée par la spécialisation des taches et appliquée au début du XXe siècle dans les usines Ford

L’expression est devenue synonyme de < travail à la chaine >.

Syndicalisme : mouvement désignant l’action militante pour la défense des intérêts collectifs des travailleurs.

Prolétariat : au XIXe siècle, ceux qui, exerçant un métier manuel, ne possédant pour vivre que les revenus de leur travail (salaire).

  • La république dans l’atelier. Le 1er Mai devient une importante journée de mobilisation. A partir de

1880, avec l’installation de la République, l’action politique s’enracine progressivement dans le monde du travail, relayant l’action syndicale.

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B-Transformer la société. Remettre la frise chronologique

  • Les socialismes. Dès 1848, Karl Marx pose les bases de l’idéologie socialiste : lutte des classes oppose la bourgeoisie au prolétariat, qui doit renverser le capitalisme (concept de à la fois économiquesociologique et politique qui caractérise le système  de la société)  par la révolution.
  • Karl Marx, est un historien, journaliste, philosophe, économiste,, socialiste et communiste allemand. Il est connu pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier.

  • Les socialistes français créent la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière)  en 1905  par la fusion du parti socialiste français (PSF), du parti socialiste de France, du parti ouvrier socialiste révolutionnaire et de plusieurs fédérations autonomes.

Après la révolution russe en 1917 (Mouvement révolutionnaire qui abattit le régime tsariste en février 1917 et qui aboutit, après la prise du pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917),

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