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Composition: Quelles sont les grandes caractéristiques de ce processus et qui en sont les principaux acteurs ?

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Par   •  27 Mars 2014  •  2 247 Mots (9 Pages)  •  1 046 Vues

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Le candidat doit traiter, conformément à la méthodologie enseignée, le sujet suivant :

Sujet : La mondialisation : processus, acteurs, territoires.

Classe de Terminale L-ES Octobre 2013

Sujet : La mondialisation : processus, acteurs, territoires.

Cette composition a été rédigée par Daniel Segone

(Département d’Histoire et de Géographie/Collège Protestant Français- Collège Notre Dame de Jamhour- Grand Lycée Franco Libanais)

Avec la fin de la Guerre froide et l’effondrement du bloc soviétique, un nouvel espace mondial émerge et la « mondialisation » entre dans une nouvelle phase [contextualisation : le sujet est introduit, ses bornes spatiotemporelles sont posées]. Ce processus d’intégration des économies nationales, caractérisé par de très fortes interdépendances économiques et une intensification des échanges, s’accélère [analyse du sujet par la définition du mot-clef principal]. Quelles sont les grandes caractéristiques de ce processus et qui en sont les principaux acteurs ? Comment la mondialisation aboutit-elle à une hiérarchisation de l’espace mondial ? [La problématique du sujet est posée]. Nous allons, dans trois parties différentes étudier d’abord ce processus (I), voir qui en sont les principaux acteurs (II) pour enfin montrer dans quelles mesure la mondialisation procède à une catégorisation des territoires une échelle planétaire (III) [annonce du plan].

La mondialisation est un processus ancien qui s’est accéléré et complexifié ces 20 dernières années. [phrase introductive]. Une première phase remonte aux XVème et XVIème siècles. Elle est inséparable des « grandes découvertes » et de l’essor d’un « capitalisme marchand », d’où l’expression « d’économie-monde » pour qualifier cette mondialisation des échanges. L’industrialisation, qui débute en Europe au milieu du XVIIIème siècle, constitue une deuxième phase de ce processus. Elle débouche sur une croissance du commerce international et l’essor d’un « capitalisme industriel ». Une troisième phase s’est développée à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale mais surtout au lendemain de la Guerre froide. Elle aboutit à une libéralisation des échanges et l’émergence d’un « capitalisme financier ».

La mondialisation se caractérise par conséquent par une intensification des échanges de toutes sortes. En effet, ces vingt dernières années, les flux, toutes catégories comprises, ont littéralement explosé. Les flux marchands, c’est-à-dire ceux de biens manufacturés, de productions brutes comme le pétrole, les matières premières, les métaux, de productions agricoles celles du blé, du café, du thé, du riz, des fruits exotiques, etc., ont fortement augmenté. Les flux financiers, eux aussi ont connu un essor, à l’instar des IDE, émis par les grandes firmes multinationales (FMN) dans le cadre de leurs activités économiques. Les mobilités humaines quant à elles se sont multipliées (migrations de travailleurs, tourisme, etc.) mais ce sont surtout les flux d’informations qui se sont le plus intensifiés. De nombreux facteurs expliquent l’explosion de ces flux. D’abord, avec la fin du conflit Est-Ouest, les frontières ont littéralement disparu dans certaines régions du monde entérinant ainsi le triomphe du libéralisme. Ensuite, la « révolution des transports » a contribué à l’accélération de ce processus. Les progrès techniques incessants ont permis de construire des moyens de transports de plus en plus performants : porte-conteneurs gigantesques pouvant transporter plus de 12.000 boites, supertankers, avions de ligne géants comme l’Airbus A-380, d’une capacité de transport de 900 passagers, etc. Enfin, la « révolution du numérique », celle des « nouvelles technologies de l’information et de la communication » (NTIC) explique quant à elle la vertigineuse augmentation des flux d’informations : internet, téléphonie mobile (SMS, Skype, Viber,…), etc. En fait, si la mondialisation est un processus qui s’est accéléré et a permis la mise en place d’interconnexions spatiales, assurant ainsi une meilleure intégration des territoires dans un marché désormais mondialisé, elle est l’œuvre de nombreux acteurs [phrase de transition].

La mondialisation met en jeu des acteurs puissants et variés [phrase introductive]. Les grandes entreprises qui interviennent sur le marché mondial sont les acteurs majeurs de la mondialisation : ce sont les firmes multinationales qualifiées parfois de « transnationales » (FTN). On en dénombre 80.000 actuellement. Elles contrôlent 800.000 filiales et sites de production dans le monde, emploient 80 millions de salariés et réalisent un chiffre d’affaires de plus de 20.000 milliards de dollars, c'est-à-dire l’équivalent de 65% du RNB mondial. La quasi-totalité (90%) de ces entreprises est de nationalité américaine, européenne ou japonaise. Ces firmes sont parfois plus puissantes que les Etats dans lesquelles elles interviennent. Elles constituent parfois au sein de leur propre pays de puissants groupes d’influence occultes, des lobbys, qui vont parfois jusqu’à infléchir la politique des pouvoirs publics dans de nombreux domaines comme dans celui de la politique étrangère ou sur certains dossiers et question sensibles. A titre d’exemple, certains analystes estiment que les grandes entreprises américaines opérant dans le secteur pétrolier (Exxon, Texaco, Chevron, etc.) et celles du « complexe militaro-industriel » (Boeing, Lockheed, Northrop, etc.) ont poussé l’administration Bush à intervenir militairement en Irak (2003-2012). En fait, ces entreprises qui ont l’espace mondial pour marché, organisent au mieux leurs activités en fonction des « avantages comparatifs » que leur procure chaque pays. Elles s’implantent par conséquent dans de nombreux Etats, externalisent leurs activités (délocalisations-relocalisations, opérations de sous-traitance) et procèdent parfois à des fusions-acquisitions. Elles sont dans de nombreux cas, à titre accessoire, des vecteurs de diffusion de marques et modèles de consommation planétaires autrement dit de cultures qui sont, le plus souvent, des déclinaisons de l’American way of life : Coca-Cola, Mac-Donalds, Dunkin’donuts, Starbucks, (culture alimentaire américaine) ; Nike, Levis, Ralph Lauren, GAP et tant d’autres (culture vestimentaire américaine), etc.

La mondialisation met en jeu de nombreux autres acteurs.

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