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Quel est l’environnement international auxquels sont confrontés les principaux acteurs économiques, dont les entreprises?

Cours : Quel est l’environnement international auxquels sont confrontés les principaux acteurs économiques, dont les entreprises?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2013  •  Cours  •  6 092 Mots (25 Pages)  •  876 Vues

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Economie internationale

Ce cours a pour but de retracer l’environnement international auxquels sont confrontés les principaux acteurs économiques, dont les entreprises.

Introduction

Dans cette introduction, nous allons introduire la notion de nation et de relations économiques internationales, dans un cadre classique. En effet, depuis plusieurs décennies, la notion de globalisation est apparue. Dans une première approche toujours existante, on parle de relation internationale dans la sphère économique. Dans une seconde approche (1970-1980) nous sommes rentrés dans un système de mondialisation, qui n’est donc pas pareil que les relations internationales au sens classique.

Nations et relations économiques internationales

Il existe trois définitions de la nation chez les économistes. Dans une première, la nation est confondue avec la puissance publique, autrement dit l’Etat. Ce dernier est l’attribut politique de la nation à travers la personne qu’est le président de la république en France et les différentes instances publiques. Sur cette base, les économistes vont introduire une distinction entre l’espace économique et l’espace politique mais cette distinction se révèle très mince : la nation est alors conçue comme un ensemble administratif homogène avec une certaine confusion de l’espace politique et l’espace économique (indissociable). L’évolution de cet ensemble administratif est déterminée par l’action des pouvoirs publics. L’action des pouvoirs publics se situe à plusieurs niveaux : l’Etat fixe les orientations en matière économique et remplit une fonction importante de régulation macroéconomique (il relance l’activité à travers différents instruments lorsque celle-ci se ralentit ou tente de la ralentir si celle-ci entraine des pressions inflationnistes), il assure la coordination des activités stratégiques (énergie en France par exemple, ou François Hollande tente de réduire la part du nucléaire dans l’énergie, ou encore dans l’armement avec les ventes du Rafale), il promulgue des lois et règlements dans tous les aspects de la vie économique, il établit les comptes de la nation (par l’INSEE), il conçoit et met en œuvre la politique économique et sociale avec des objectifs préétablis. A travers l’Etat comme représentant de la nation, on se rend compte que la frontière entre l’espace politique et économique est complexe.

Dans une seconde définition, la nation est vue comme un espace de mobilité des facteurs de production. Pendant longtemps, la science de l’économie internationale a reposée sur l’hypothèse de l’immobilité des facteurs de production sur le plan internationale : les frontières étaient assez fortes entre les nations qui entravaient sérieusement la circulation des facteurs de production (capital et travail). Par contraste, l’économie nationale s’est fondée sur l’hypothèse de la mobilité de ces facteurs. Cette hypothèse reste vraie aujourd’hui : la nation est un lieu de libre déplacement en principe. Cependant, celle-ci est à nuancer dans certains pays : la Russie, de par son immensité, rend la mobilité des facteurs beaucoup plus complexe. Sur le plan international, l’Europe et le marché unique montre qu’une certaine liberté de mobilité des facteurs de production est possible, avec des règles de concurrence en voie d’être harmonisées. C’est également vrai en Amérique latine, et dans d’autres régions du monde. L’OMC a également introduit des dispositions sur les investissements internationaux, qui visent à faciliter la mobilité de ces facteurs sur le plan mondial.

Dans une troisième définition, la nation est vue comme un espace de solidarité institutionnelle (François Perroux). Le RSA en est un exemple, tout comme la protection sociale. Il faut évidemment un consensus, un accord entre l’ensemble des composants de la nation (entre les régions riches et les régions pauvres comme ce fut le cas lors de la réunification allemande en 1989). Cette définition montre qu’au niveau européen, nous sommes très loin de créer une nation.

Dans la première approche, celle des relations économiques internationales, il existe trois sortes de relations économiques : celle concernant les biens et services, les relations de revenu et les relations financières. Dans la seconde approche, nous abordons l’économie internationale comme un ensemble qu’il faut étudier en tant que tel, avec des acteurs propres (institutions avec l’OMC et le FMI, les firmes transnationales…).

Globalisation et économie mondiale

Au sens économique, la mondialisation est le phénomène récent (début 1980) de l’essor spectaculaire du commerce international, de la croissance des investissements directs à l’étranger et de l’intégration financière internationale. Une nuance historique existe aujourd’hui entre la globalisation, qui désigne à la fin des années 1970, le phénomène par lequel les marchés financiers amassaient de l’épargne suite aux déréglementations de la politique de changes (indépendance des banques centrales) afin de lutter contre les problèmes d’inflation. Progressivement, ce mot a connu un grand succès et désigne ce que l’on appelle maintenant la mondialisation. Aujourd’hui donc, nous parlerons indifféremment de la globalisation et de la mondialisation.

En 5 points, la globalisation est :

- Une mutation dans l’ordre géostratégique mondial, c’est-à-dire le passage d’un monde ancien dans lequel la puissance des Etats étaient fondés sur un arsenal militaire à un monde dans lequel la puissance des Etats est avant tout économique.

- Une mutation induite par la révolution technologique dans le domaine de l’information et de la communication (3ème révolution dans l’histoire de l’économie moderne, la 1ère révolution ayant eu lieu à la fin du 18ème siècle au Royaume-Uni et tournant autour du charbon et du machinisme, la 2ème ayant débutée aux USA autour du pétrole, de la chimie, la métallurgie et l’automobile à la fin du 19ème) qui va trouver des applications dans la plus part des domaines de la vie économique et sociale (méthode de production par exemple, ou même en matière d’enseignement avec l’enseignement à distance). Robert Reich décrit ces mutations.

- Un basculement induit par le renouveau de la pensée libérale et du triomphe de l’économie de marché et du système libéral : cela concerne l’analyse théorique, le monde politique et le monde

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