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Armand Jean du Plessis de Richelieu exposé

TD : Armand Jean du Plessis de Richelieu exposé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Septembre 2021  •  TD  •  1 275 Mots (6 Pages)  •  389 Vues

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Le cardinal de richelieu de son vrai nom Armand Jean du Plessis de Richelieu est un ecclésiastique et un homme d’Etat français. Il est né le 9 septembre 1585 et mort le 4 décembre 1642 à Paris. Il est issu d’une famille noble et consacra une partie de sa vie dans la religion chrétienne. Il dirigea l’évêché de Luçon donné par Henri 3 à la suite de la mort de son père lorsqu’il était jeune de 1608 jusqu’en 1623. En parallèle, il fut le conseiller de marie de médicis durant un an jusqu’à qu’elle se fasse exiler en 1617. Après que louis XIII fut à tête du royaume de France, Richelieu fut sollicité pour réconcilier louis XIII et Marie de médicis. Il devient cardinal en 1622. Ensuite, Louis XIII accepta son retour au pouvoir et richelieu devint le principal ministre en 1624 jusqu’à sa mort. Ses méthodes pour gouverner et sa vision diplomatique ont contribué à caractériser l’Etat moderne en France. À partir de ses actions passées, nous allons voir de quelle manière Richelieu a contribué au renforcement du pouvoir royal. Pour se faire, nous exposerons d’abord sa politique intérieure avant de parler de sa politique étrangère.

Dans un premier temps nous allons voir la politique intérieure et son opposition face aux protestants et la classe nobiliaire.

Tout d’abord, le protestantisme était le premier problème à gérer pour richelieu. Etant évêque, il était intransigeant face aux réformistes. Il considérait les huguenots comme une menace sérieuse, il leur reprochait leur républicanisme caché( c’est-à-dire  la souveraineté appartient au peuple par l'intermédiaire de représentants élus) et leur particularisme( un groupe qui veut conserver leur usage particulier et en autonomie) Le protestantisme se développait beaucoup dans le littoral du coté de l’atlantique et la France se trouvait avec une marine peu développée du point de vue de richelieu, qui a été nommé surintendant général de la navigation et du commerce de la France en 1626. À la suite de la demande de protection des habitants de la rochelle encouragé adressé au roi d’Angleterre (encouragé par le duc de Rohan, une flotte venue de Buckingham va débarquer sur l’ile de ré. Richelieu met en place un plan de construction navale et une construction d’une digue. La digue de 1500m de long et 20m de hauteur qui va empêcher le ravitaillement des habitants ce qui va permettre par la suite d’assiéger la Rochelle qui va capituler en 1628. Le 28 juin 1629, la paix d’Alès est signée. Cette paix enlève les privilèges politiques et militaires des huguenots qui ont été garanti par l’édit de Nantes. Ils conservent néanmoins, leur liberté de culte

        Ensuite, richelieu voulait que la royauté soit à l’intérieure d’une suprême magistrature d’ordre public. Il décide de faire raser 2000 châteaux forts jugés inutile, il réduit le pouvoir des seigneurs en enlevant les hautes charges des seigneurs et donne des pouvoirs aux intendants (les intendants étaient les personnages centraux de l'administration royale dans les provinces. Leur rôle s'apparente à celui des actuels préfets). De nombreux complotistes issus de la classe nobiliaire vont lutter contre le cardinal. Richelieu n’hésita pas à envoyer une armée en réponse. En 1630, le frère du roi, Gaston d’orléans complote une révolte contre richelieu qui sera soutenu par le duc de montmorency. Il rallie plusieurs évêques et les états de Languedoc. Le 22 juillet 1632, il fait emprisonner un représentant de louis XIII, Michel Particelli d'Emery qui était aussi le conseiller de richelieu. Des villes comme Toulouse ou bien Narbonne reste fidèle au roi et refusent d’accueillir les rebelles. L’armée royale dirigé par le maréchal de Schomberg combat les rebelles à Castelnaudary. Le 1er septembre 1632, Schomberg dispose de 2 000 à 2 500 hommes, les insurgés ne peuvent lui opposer que 1 200 à 1 500 nobles, peu entraînés au combat. Il fut donc emprisonné et décapité à huit clos dans l’hôtel de ville de Toulouse le 30 octobre 1632. Le deuxième exemple est celui du comte de Chalais. En 1626, on découvre que Gaston d’orléans voulait ne pas se marier avec Mademoiselle de Montpensier. On découvre au travers de querelles privé entre le comte de Chalais et marie de Rohan que le comte de Chalais, Gaston d’orléans et autre personnes tels que le maréchal Ornano voulait assassiner richelieu et destituer louis XIII au profit de son frère. Il fut arrêté et condamné à mort. Mais le bourreau fut dissuadé par ses anciens complices et un cordonnier condamné à mort fut engagé qui tua le comte de Chalais en 29 coups de haches. Les causes des mises à mort ne résultaient pas forcément par une conspiration envers le roi ou bien richelieu. En effet, en 1627, François de Montmorency-Bouteville et son cousin François de Rosmadec, comte de Chapelles ont été exécuté pour avoir fait un duel entre nobles. Ces condamnations à mort montrent que richelieu a permis d’augmenter l’autorité du royaume de France.

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