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French revolution

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Par   •  28 Mars 2020  •  Dissertation  •  20 332 Mots (82 Pages)  •  385 Vues

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Les conséquences de la réforme radicale : la révolution Français

Daron Acemoglu, Davide Cantoni, Simon Johnson, et James A. Robinson

NBER Document de travail No. 14831

Avril 2009

JEL No. N23 (N23)

Abstrait

La révolution Français de 1789 a eu un impact important sur les pays voisins. Les armées Français révolutionnaires dans les années 1790 et plus tard sous Napoléon envahirent et contrôlent de grandes parties de l’Europe. Avec l’invasion sont venus divers changements institutionnels radicaux. Français’invasion a éliminéles barrières juridiques et économiques qui avaient protégé la noblesse, le clergé, les guildes et les oligarchies urbaines et établi le principe de l’égalité devant la loi. Les éléments de preuve suggèrent que les zones occupées par les Français et qui ont subi uneréforme inst itutional radicale ont connu uneurbanisation plus rapide et la croissance économique, en particulier après 1850. Il n’y a aucune preuve d’un effet négatif de Français’invasion. Notre interprétation est que la Révolution a détruit (les fondements institutionnels de) le power des oligarchies et des élites opposées au changement économique; combinée avec l’arrivée de nouvelles opportunités économiques et industrielles dans la seconde moitié du XIXe siècle, cela a contribué à ouvrir la voie à la croissance économique future. La preuve ne fournit aucun supportpour plusieurs autres points devue, notamment, selon lequel les institutions évoluées sont intrinsèquement supérieures à celles qui sont «conçues»; que les institutions doivent être «appropriées» et ne peuvent pas être «transplantées»; et que le code civil et d’autres institutions Français ont deseffetséconomiques défavorables.

Daron Acemoglu

Département d’économie

MIT, E52-380B

50, promenade Memorial

Cambridge, MA 02142-1347

et NBER

daron@mit.edu

Simon Johnson

Sloan School of Management

Avec

E52-562

50, promenade Memorial

Cambridge, MA 02142

et NBER

sjohnson@mit.edu

Davide Cantoni Harvard University Department of Economics 1805 Cambridge Street Cambridge, MA 02138 cantoni@fas.harvard.edu

James A. Robinson

Université Harvard

Ministère du Gouvernement

N309, 1737, rue Cambridge

Cambridge, MA 02138

et NBER

jrobinson@gov.harvard.edu

1 Introduction

La littérature récente sur le développement comparatif a souligné que le sous-développement est causé par des institutions qui ne créent pas les bonnes incitations à la croissance économique. Mais il y a désaccord sur les institutions speci c qui sont importantes. Certains chercheurs mettent l’accent sur les droits de propriété (North and Thomas, 1973, Acemoglu, Johnson et Robinson, 2001, Acemoglu et Johnson, 2005), certaines institutions juridiques (La Porta, Lopez-de-Silanes, Shleifer et Vishny, 1998) et d’autres obstacles à l’entrée ou aux oligarchies (Olson, 1982, Acemoglu, 2008).

Une autre question non résolue est de savoir si lesinstitui ons peuvent être conçus, et, par contre, s’ils peuvent être réformés à l’extérieur. Hayek (1960) a fait valoir que les institutions ne peuvent pas être conçues et doivent évoluer organiquement (et que c’était la principale raison de l’infériorité du code civil), et unerécente effacement allumée a affirmé que les institutions doivent être «appropriées» aux circonstances speci c des pays (Berkowitz, Pistor et Richard, 2003a,b, Rodrik, 2007). 1 Ces problèmes sont amplied lorsque de telles réformes sont mises en œuvre «Big Bang» style. Les propo-nents de ces points de vue font valoir que le changement institutionnel forcé est susceptible de réduire la prospérité, une revendication qui reçoit un certain soutien des échecs apparents des réformes institutionnelles en Amérique latine, en Afrique, dans l’ex-Union soviétique dans les années 1980 et 1990, et lesexpériences recent en Afghanistan et en Irak. Cependant, toutes les réformes extérieures ne sont pas des échecs, comme en témoigne, par exemple, les réformes réussies imposées par les États-Unis en Allemagne et au Japon d’après-guerre.

Dans ce document, nous exploitons la variation de la réforme institutionnelle créée en Europe par la Révolution Français pour étudier les conséquences d’une réforme radicale et imposée par l’extérieur à la croissance économique ultérieure. Après 1792, Français armées envahirent et reforma les institutions de nombreux pays européens. Les leçons tirées de cet épisode sont au cœur de certains des débats actuels sur les institutions. Tout d’abord, le paquet de réformes imposés par les Français sur les domaines qu’ils ont conquis comprenait le code civil, l’abolition des guildes et les restes du féodalisme, et l’introduction de l’égalité devantla loi e et la sape du privilège aristocratique. Ces réformes concernent donc clairement les débats susmentionnels. Si les oligarchies étaient le principal obstacle à la croissance économique en Europe au tournant du XIXe siècle, alors nous nous attendrions à ce que les réformes révolutionnaires déclenchent une croissance économique plus rapide dans une région écrable. Si, d’autre part, la réforme radicale imposée à l’extérieur est généralement coûteuse ou

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