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Comment la patrimonialisation permet de sauver un héritage culturel ? Le cas du Louvre-Lens

Dissertation : Comment la patrimonialisation permet de sauver un héritage culturel ? Le cas du Louvre-Lens. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 529 Mots (7 Pages)  •  717 Vues

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Problématique : Comment la patrimonialisation permet de sauver un héritage culturel ?

  • Qui a fait la démarche d’inscrire ce bassin minier au patrimoine de l’Unesco ?

  • Quels ont été les critères ?
  • En quelle année la candidature a-t-elle été soumise ? Et en Quelle année fut-il inscrit ?
  • Présenter les acteurs et le budget ?

        Le Louvre-Lens est un établissement public de coopération culturelle à caractère administratif fondé par le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le département du Pas-de-Calais, la communauté d’agglomération de Lens-Liévin, la ville de Lens et le musée du Louvre. Ce « deuxième Louvre » est situé à Lens dans le Pas-de-Calais, sa directrice est Marie Lavandier ; il s'agit d'un établissement autonome, lié au musée du Louvre parisien par une convention scientifique et culturelle.Le Louvre-Lens est représenté comme un symbole fort.Le 29 novembre 2004, le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin annonce que Lens est retenue comme site d’accueil du nouveau Louvre.Le choix de s’implanter sur l’ancienne fosse 9 de Lens marque la reconnaissance de la Nation tout entière pour un territoire plusieurs fois meurtri, tant par la guerre que par l’exploitation du charbon.Fière de son passé minier et marquée par son histoire, Lens s’affirme comme une ville engagée dans sa reconversion.27 MAI 2003

Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, plaide en faveur d’une décentralisation des grands établissements culturels parisiens.

NOVEMBRE 2003,La ville de Lens dépose sa candidature pour l’accueil du Louvre-Lens.

29 NOVEMBRE 2004,Jean-Pierre Raffarin annonce que Lens a été retenue pour accueillir le nouveau musée.26 SEPTEMBRE 2005

Le projet des architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa et de la paysagiste française Catherine Mosbach, est retenu par le jury.

2008,SANAA fait appel au Studio Adrien Gardère pour concevoir la muséographie de tous les espaces du musée : La Galerie du Temps, les réserves visibles et visitables, l’espace de découverte ouverts à la visite, et les deux premières expositions temporaires inaugurales.

30 JANVIER 2009,L’association Euralens, dédiée au développement économique du territoire, tient sa séance inaugurale.DÉCEMBRE 2010.Le chantier de construction du Louvre-Lens commence.30 JUIN 2012 Inscription du Bassin minier au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Inauguration 4 DÉCEMBRE 2012

Le choix du 4 décembre n’a rien d’un hasard : c’est le jour de la Sainte Barbe, patronne des mineurs. Cette année-là, de nombreuses « gueules noires » comptaient parmi les premiers visiteurs du musée4 DÉCEMBRE 2012

Le musée est inauguré par le président de la République François Hollande en présence de 5 000 visiteurs.MAI 2013

Jean-Luc Martinez est élu président du Conseil d’administration du Louvre-Lens.29 JANVIER 2014Le Louvre-Lens accueille sa millionième visiteuse.JUIN 2015 Obtention du contrat de destination touristique Autour du Louvre-Lens par le ministère des Affaires Etrangères.

JANVIER 2016,Xavier Bertrand succède à Daniel Percheron à la Présidence des Hauts-De-France et réaffirme l’engagement de la Région au musée du Louvre-Lens.SEPTEMBRE 2016,Marie Lavandier succède à Xavier Dectot à la direction du Louvre-Lens.1ER NOVEMBRE 2016,L’exposition « L’Histoire commence en Mésopotamie » est inaugurée par le président de la République François Hollande.

Depuis le 30 juin 2012, le Bassin minier du Nord-Pas de Calais fait partie du millier de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, au côté de « merveilles du monde » aussi prestigieuses que les Pyramides d’Egypte ou la Grande Muraille de Chine. Trésor de l’Humanité, le Bassin minier a été distingué au titre de « Paysage culturel évolutif vivant ».« oeuvre conjuguée de l’homme et de la nature » selon les termes de la Convention du patrimoine mondial. Cette catégorie, créée en 1992, désigne un ouvrage combiné de l’Homme et de la Nature. Elle dépasse en cela la simple échelle du monument ou du site et permet de montrer comment une activité humaine est à la source de nouveaux paysages et d’une culture particulière. Pas moins de 4 000 hectares et de 353 éléments (fosses, chevalements, cavaliers, cités ouvrières, écoles, terrils...) entrent dans le périmètre ins- crit. Un témoignage paysager et patrimonial exceptionnel et universel, porteur de sens et de valeurs. En France, sept autres sites relèvent de cette catégorie : le Val de Loire, les Causses et les Cévennes, le Mont Perdu dans les Pyrénées….

            Le Bassin minier du Nord-Pas de Calais est une démonstration éclairante, sur le plan technique, économique et social, de l’empreinte majeure de l’industrialisation sur l’histoire de nos sociétés modernes. Il offre un exemple exceptionnel et parfaitement lisible des boule- versements induits par l’Industrie (nouveaux paysages totalement artificiels, construction de cités ouvrières d’une concentration rare et aux styles architecturaux variés, organisa- tion sociale et familiale exclusivement tournée autour de la mine), obéissant aux seules logiques d’exploitation minière durant 270 ans.C’est la France qui a voulu faire inscrire le bassin minier au patrimoine de l’UNESCO « Avec ce dossier, la France propose à l’UNESCO de consacrer une mémoire, celle de la Mine, qui a éprouvé et marqué des générations, à travers un paysage particulier, aujourd’hui préservé, et riche d’enseignements sur l’histoire des techniques, sur l’histoire de l’architecture et de l’habitat, et sur les rapports de l’Homme et de son environnement (...) Le Patrimoine de l’Humanité, ce n’est pas seulement la collection des chefs d’œuvre de l’art, ce peut être aussi le témoignage du cadre de vie et de travail de l’homme, quand il est signifiant et représentatif. » (extrait du communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication, daté de janvier 2010, lors du dépôt de la proposition d’inscription du Bassin minier au Centre du patrimoine mondial). Tous les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ont comme point commun de répondre au concept de Valeur Universelle Exceptionnelle. Qu’en est-il du Bassin minier ? Quelle est sa dimension universelle et par quel caractère exceptionnel se distingue-t-il ?

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