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Le camp d’Auschwitz II, Birkenau

Étude de cas : Le camp d’Auschwitz II, Birkenau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2017  •  Étude de cas  •  712 Mots (3 Pages)  •  1 277 Vues

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Un processus d’extermination : le camp d’Auschwitz II, Birkenau

Le 20 janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee présidée par Reinhard Heydrich, la coordination de la solution finale est mise en place. Six camps sont construits sur le territoire du gouvernement général de Pologne. L’un d’eux était le camp d’Auschwitz. Auschwitz est le plus grand camp de concentration et d’extermination créé par les nazis en 1940. Il était principalement constitué de 3 zones, l’une des plus célèbres est celle de Birkenau, connu pour ses centres de mise à mort immédiate. Un document des United States Holocaust Memorial nous a permis d’étudier les plans architecturaux de ce camp. Que montre ce document de la mise en place et la planification d’un système de mise à mort à grande échelle dans le cadre de la politique d’extermination nazie ? Nous étudierons alors en première partie l’organisation du camp de Birkenau, puis en deuxième partie les instruments de la mise à mort industrielle des déportés.

D’après sa configuration Birkenau est fractionné en trois parties, toutes entourées de clôtures barbelées et de miradors (tour d’observation, destinée à surveiller un secteur géographique). La première unité, B1 est composée d’un camp de femmes et d’un camp d’hommes tous deux séparés sans aucun moyen de communication. La deuxième unité, B2 est constituée de plusieurs camps, réunissant principalement juifs et tziganes. La troisième unité, B3 semble être un espace d’extension, car selon le plan, on y observe des bâtiments en construction en 1944. Parmi ces différentes unités, il est possible d’observer une voie ferrée, menant à une rampe de sélection, située entre l’unité B1 et B2, elle était la seule base d’entée des déportés dans le camp. A peine sorti du train les prisonniers étaient l’objet de ce que l’on appelait la sélection. D'un côté, les faibles, les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes, les enfants destinés à être gazés immédiatement. De l'autre, les adultes (en théorie à partir de 15 ans), les plus valides que les SS (Schutz Staffel : section de protection armée) destinaient à la mort par le travail forcé. Dans tous les cas, les détenus étaient mis à nu, rasés, tatoués, dépossédés de leurs biens qu'on stockait dans des entrepôts appelés KANADA dans le Nord-Est du camp. Ainsi, suite à une étude détaillée du plan du camp Birkenau, il est possible d’émettre l’hypothèse que deux choix étaient accordés aux condamnés : soit faire face à la mort dans les chambres à gaz, ou être désigné pour les travaux forcés jusqu’à la mort.

Dans ce but d’extermination, les nazis firent construire à Birkenau, quatre complexes de chambres à gaz-crématoires, K II, K III, K IV et K V. Les chambres à gaz pouvaient recevoir près de 1 440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes à la fois pour les plus petites. Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B (un pesticide à base d'acide cyanhydrique : produit extrêmement toxique, qui peut être mortel, car il cause une anoxie) était jeté par des gardes. Les cadavres étaient soigneusement examinés afin d'en extraire bagues ou d'éventuelles dents en or avant d'être aussi vite

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