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Histoire seconde cned 2018

Dissertation : Histoire seconde cned 2018. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2019  •  Dissertation  •  526 Mots (3 Pages)  •  561 Vues

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  1. Dans « l’école des femmes » de Molière, la règle des trois unités et bien respectée. En effet les actions des personnages se font dans un seul et unique lieu qui est un couloir, ce choix de mise en scène s’explique par le fait de devoir justifier la présence de tous les personnages de la maison car dans cette pièce de théâtre les dialogues sont dynamiques et très fréquents. La pièce se déroule en l’espace de 24 heures, en partant du soir au matin. Ce type de mise en scène et obligatoire selon la règle des trois unités qui impose : un lieu un jour et le respect des règles de bienséance. Ici la règle de bienséance est respectée : Agnès n’est jamais seule sur scène, il y a toujours un homme avec elle Arnolphe ou Horace sont les personnages qui l’accompagnerons tout au long de cette pièce, actes par actes. De plus aucune scène ou sous-entendu à connotation sexuelle ne verra le jour, excepté la réplique d’Arnolphe avec le potage
  2. Le comique de situation est la base même de l’intrigue de la pièce, avec les confidences d’Horace à son ami sur ses projets matrimoniaux. Et la fausse identité cachée d’Arnolphe qui tente en vain de contrer le mariage d’Horace et Agnès. Dès qu’il dénigre la jeune femme cela se retourne contre lui. Mais il est obligé de garder le silence, face à Horace. Le public, complice, rit alors des apartés, par exemple « Ah ! je crève… » quand il écoute le portrait fait de lui, ou apprend la ruse d’Agnès. Il en va de même face à Agnès quand il écoute le récit de la rencontre d’Horace et l’éloge du jeune homme.
  3. Evidemment cette pièce s’inspire du genre de la farce : un genre très répandu dans les basses cités de France, en effet elle se caractérise par un humour lourd et grivois. La métaphore que fait Arnolphe à propos des femmes en les comparant avec un potage dans lequel on tremperait ses doigts utilise un des procédés stylistiques de la farce, le fait de parler d’éducation des femmes est aussi une de ses caractéristiques.

Aussi tourner en ridicule le personnage principal avec un vocabulaire particulier témoigne d’une dégradation volontaire de la qualité linguistique de la pièce qui en fait une farce

  1. Molière renouvelle la figure du barbon avec le personnage d'Arnolphe de deux manières différentes : la première par le nom : celui d'Arnolphe porte en lui la destinée du personnage : être cocu.

Il s'agit pour le barbon d'échapper à la tromperie à laquelle le destine son nom, mais aussi d'échapper à un rôle marqué par une tradition théâtrale. Arnolphe ne veut pas jouer la farce : il parle le langage de la tragédie, noble, mais il est chaque fois confronté au discours de la comédie. En effet Arnolphe est la victime d’Horace et Agnès, il essaie sans arrêt de se protéger et de protéger ses intérêts  Mais il est vite rattrapé par les faits, qu'il tente de refuser mais Horace constamment par ses actions et ses paroles le rabaisse et le ridiculise involontairement. C‘est le dindon de la farce !

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