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Les regimes totalitaires cas

Fiche : Les regimes totalitaires cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2016  •  Fiche  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  661 Vues

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Les régimes totalitaires

  1. Des régimes qui paraissent dans des contextes de crises
  1. La prise de pouvoir des bolcheviks
  • Contexte politique instable : révolution février 1917, le tsar abdique.
  • Grande difficulté économique, guerre à affaiblie la Russie, le gouvernement provisoire ne met pas fin à la guerre et ne résout pas le  problème social et économique de la répartition des terres, les bolcheviks (extrême gauche, révolutionnaire et en minorité) voient une opportunité de prendre le pouvoir : octobre 1917, coup d’état à St Petersburg et à Moscou (« Révolution Rouge »).
  • Ils gardent le pouvoir en faisant pleins de promesses : paix à Brest-Litovsk, mars 1918 et réforme agraire, répartition des terres.
  • Utilisation de la violence et de la terreur pour affirmer leur pouvoir : assassina  des opposant politique, surveillance du peuple par la Tcheka (police politique), élimination des contre-révolutionnaires, pas de vie démocratique.
  • Bases du totalitarisme mis en place par Lénine, utilisé par Staline après sa mort  en 1924. Staline au pouvoir en 1928.
  1. La prise de pouvoir de Mussolini
  • Contexte russe et italien similaire : situation économique difficile. Gouvernement vu comme impuissant. Frustration de la fin de la 1GM.
  • Partie fasciste minoritaire, extrême droite nationaliste. Soutient du patronat italien (chemises noires). Peur d’une révolution de type russe. Ouvrier manifeste dans la rue, combat de rue paramilitaire. Mussolini met en place un stratégie : faire de promesse aux élite politique et à l’Eglise : rempart contre la révolution communiste et faire pression sur le gouvernement : marche des chemises noires sur Romme, 26000 hommes menacent de prendre le pouvoir, le roi demande a Mussolini de former un gouvernement, et la faiblesse du gouvernement italien permet en Octobre 1922 de rendre Mussolini premier ministre.
  • Face au opposant : terreur, menace et violence : Matteotti assassiné en 1924 pour faire peur aux autres opposants.
  • Lois fascistissimes, 1925-1926 mettent fin à la démocratie.
  • Prise de pouvoir par la violence et la manipulation.
  1. La prise de pouvoir d’Hitler.
  • Contexte : énorme frustration : traité de paix 1GM, humiliation du traité de Versailles, « Diktat » 
  • République de Weimar vu comme responsable de la défaite : ils ont signé le traité de paix.
  • Partie Nazi dit : problème de l’Allemagne c’est le traité de Versailles et les juifs (bouc-émissaire), tente un coup d’état : Putsch de Munich 1924 : échec, Hitler arrêté et mis en prison.
  • L’Allemagne est touché par la crise, le chômage et la misère : les parties extrémiste, communistes et NSDAP voient une forte augmentation : NSDAP : années 20 : 2-3%, 1932 : 33% et 1933 : 42%
  • Président Hindenburg nomme légalement Hitler chancelier en janvier 1933.
  • Février 1933 : objectif d’Hitler : éliminer les communistes. Incendie du Reichstag. Créer le premier camp de concentration : Dachau, pour éviter la justice « normal » .
  • Printemps 1933 : pleins de promesse au démocrates et à l’Eglise.
  • Eté 1933 : tous les partie sont interdis : fin de la démocratie, de la république de Weimar, début du IIIème Reich.

Bilan:

L’arrivé au pouvoir se fait avec violence, dans des contexte de régimes fragiles et instable. Il faut l’utilisation de promesses et de propagande pour accéder au pouvoir.

  1. Des idéologies spécifiques aux régimes

  1. L’idéologie de l’URSS : communisme basé sur le marxisme-léninisme.
  • Valeurs : mise en commun des biens de production : l’individu n’est plus une référence, c’est la communauté : kolkhoz, coopérative agricole, mise en commun des outils, du bétail et des terres.
  • Opposition : valeur de la démocratie libérale, au capitalisme et au régime féodale (tsarisme).
  • L’homme parfait : le paysan, le travailleur, l’ouvrier, le prolétaire, homme ou femme. Stakhanov.
  • Idéologie révolutionnaire : changement brutal du régime
  1. L’idéologie fasciste de l’Italie mussolinienne
  • Valeurs : état autoritaire, nationalisme et discipline.
  • Opposition : démocratie libérale, l’individu
  • L’homme parfait : soldat obéissant, fort et discipliné  
  1. L’idéologie raciste Hitlérienne
  • Valeurs : Supériorité de la « race arienne », inégalité des races (≠ Mussolini) obéissance au chef (=Mussolini).  
  • Opposition : « race inferieur »  
  • L’homme parfait : « arien », caractéristique nordique, femme inutile.

Bilan :

Un chef avec le pouvoir absolu. Disparition de l’individu et de la liberté d’expression.

  1. Dictature d’un nouveau genre, le contrôle total de la population

  1. Propagande extrême
  • Culte de la personnalité très fort dans les trois régimes. Le leader concentre tous les pouvoirs, il a toujours raison, on ne le remet pas en cause. Hitler s’inspire de la propagande et du culte de la personnalité de Mussolini. Avec Hitler, la propagande marchait, les allemand adorait Hitler tel un dieu, fidèle jusqu’à la fin. Festival de la gymnastique et du sport à Breslau en 1938. 
  • Staline n’est pas aimé des soviets malgré son culte de la personnalité.
  • Hitler : discours démagogique : faire plaisir au peuple. Hitler et Mussolini défendent les intérêts économiques du peuple : Mussolini assèche les marrais pontins en 1935. En réalité, difficulté économique du pays car, l’Italie est coupé du commerce mondial, régime fasciste crois en l’autosuffisance.
  1. L’embrigadement
  • La propagande fait disparaître l’individu. L’embrigadement des jeunes marche grâce au conformisme (facile, comme tout le monde, force du groupe). Les jeunes cibles faciles. En Allemagne, 8 000 000  de jeunes embrigadé dans les organisations en 1939.
  1. Le contrôle de la population par la terreur
  • La terreur est présente dès le début au cœur de la population. La terreur ne touche pas un individu mais un groupe. La terreur n’épargne personne.
  • La terreur joue sur la réalité mais aussi sur ce que le peuple croit et imagine. La terreur change complètement le comportement de la population.
  • L’Italie fasciste est bien loin de la violence hitlérienne et stalinienne. En Italie il y a plus de 12 000 déportés, en Allemagne 5 millions d’Allemands dans les camps de concentration et en URSS environ 2 millions dans les goulag avant la guerre.
  • La terreur est nécessaire c’est un moyen de contrôler toute la population. Cette terreur fait des millions de morts dans le régime nazi et soviétique. Elle assure le contrôle de la population qui n’apporte pas de perspective viable de développement de la société. Pas de terreur en Italie car ils ne sont pas raciste et l’église les empêche.

Conclusion :

La caractéristique principale de régimes totalitaires est le contrôle absolu des populations. Les régimes totalitaires contrôle absolument leur peuple avec la terreur et la propagande,  l’Italie fasciste n’est donc pas qualifiée de régime totalitaire.

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