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Le stalinisme en URSS

Analyse sectorielle : Le stalinisme en URSS. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Septembre 2021  •  Analyse sectorielle  •  3 142 Mots (13 Pages)  •  375 Vues

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H2 Les régimes totalitaires

1924-1953

le stalinisme en urss

[pic 1]

L’arrivée au pouvoir du chef

  • La Révolution d’Octobre : Qui prend le pouvoir en Russie en 1917?

Vladimir Ilitch Lénine

  •  de quelle façon ?
  • En 1917, après l'effondrement du tsarisme, les bolcheviks s'emparent du pouvoir en Russie lors de la révolution d'Octobre.

  • quel type de régime instaure-t-il ?
  • La prise du pouvoir par Lénine donne naissance à la Russie soviétique, premier régime communiste de l'histoire, autour de laquelle se constitue ensuite l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).

  • quel est alors le rôle de Staline ?
  • Lénine rencontre Joseph Vissarionovitch appelé par la suite Staline lors de la révolution de 1905. Collaborant avec lui lors de la guerre civile de 1917 à 1923, Lénine appuie la nomination de Staline en tant que Secrétaire général du Comité central du Parti communiste en mars 1922. il a participé à la création de l'URSS
  • Qu’est-ce que le PCUS ? quand et par qui est-il créé ?
  • Le Parti communiste de l'Union soviétique(ou PCUS) est le nom qu'a pris le Parti bolchevik, fondé en 1912 par Lénine, et entre-temps rebaptisé Parti communiste russe.1 Ses membres étaient les bolcheviks.

Ce fut le seul parti politique de l´URSS 1925 à 1991.

  • Quand Staline en devient-il le secrétaire général ?

Mars 1922

  •  Sur l’image, quel est le symbole du PCUS (détailler la signification de chaque élément) 
  • La faucille et le marteau (désigne un symbolegraphique () utilisé pour représenter le communisme dans sa variante léniniste. Ce symbole dépeint la faucille des paysans et le marteau du prolétariat ouvrier ; leur jonction symbolise l'union entre les travailleursagricoles et industriels.

  • ? Qu’est-ce que la Tcheka/Guépéou/NKVD (même réalité, à des dates différentes)?

  • Créée début décembre 1917, la Vétchéka (Vserossiïskaïa Tcherzvytchaïnaïa Kommissia : Commission spéciale panrusse de lutte contre la contre-révolution et le sabotage, plus connue sous le nom de Tchéka) fut confiée à Félix Dzerjinski. Après les assassinats des dirigeants bolcheviques Volodarski et Ouritski, la décision de déclencher la « terreur rouge » est prise dans la seconde moitié de 1918. Dès lors, les secteurs de répression administratifs et militaires de la Tchéka opèrent surtout à proximité des fronts. C'est à cette époque que sont dénoncés les premiers abus dans son fonctionnement et que ses effectifs s'accroissent des éléments les plus divers. À la fin de la guerre civile, la nécessité de réorganiser la Tchéka est proclamée au IX
    e congrès du Parti communiste d'Union soviétique ; en temps de paix, le service de sécurité se doit d'être moins expéditif, la charge de juger et de punir doit être transférée aux organes judiciaires, en un mot, il s'agit de limiter les prérogatives de la Tchéka. Le 7 février 1922, elle est remplacée par la Guépéou (Glavnoïe polititcheskoïe oupravlenie : Direction politique principale), rattachée au N.K.V.D. (Narodnyï Kommissariat Vnoutrennykh Diel : Commissariat du peuple aux affaires intérieures), qui n'a pas le droit d'exercer des mesures de répression contre les criminels de droit commun. À la mort de Dzerjinski, qui en avait conservé la direction, c'est son adjoint V. R. Menjinski qui prend la tête de la Guépéou ; mais, en fait, celle-ci est dirigée par son adjoint, Iagoda, dévoué à Staline.
  • Sous ce dernier, la Guépéou non seulement reprend toutes les prérogatives qui avaient été celles de la Tchéka à l'époque de la guerre civile, mais elle les élargit et augmente considérablement ses effectifs, surtout après les premières purges. Les fonctions de la Guépéou, dissoute en 1934, sont transférées au N.K.V.D., qui devient dès lors un organisme extrêmement ramifié, chargé de surveiller les entreprises, les établissements publics, les organisations du parti : aucun permanent, à quelque échelo [...]

  •  Qui dirige le NKVD en 1937-38 ? Staline
  • Quand la Russie prend-elle le nom d’URSS ? Que signifie cet acronyme ?
  • Staline pour sa part proposa le nom d'Union des républiques socialistes soviétiques en 1922, mais il ne fut officiellement adopté qu'en 1924, sous cette forme, bien que jusqu'en 1936 la dénomination des diverses composantes fut celle de « soviétique socialiste » (et non « socialiste soviétique »).
  • 1924 : Quand et comment Staline succède-t-il à Lénine ? avec qui partage-t-il le pouvoir ?
  • Après la mort de Lénine en 1924, Staline s’impose progressivement comme dirigeant de l’URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l’économie par l’État. Il partage le pouvoir avec Trotski.
  • Quel est le véritable nom de Staline ? quels sont ses autres surnoms ?
  • Iossif Vissarionovitch Djougachvili 
  • Le Vojd
    Le Père des peuples
    Le Tyran rouge

Les principales mesures du régime

  • Entre 1924 et 1929, comment Staline élimine-t-il ses principaux rivaux (donner des exemples précis). Comment acquiert-il tous les pouvoirs ? Quels pouvoirs concentre-t-il ?
  • Depuis qu’ils ont renversé la république russesept mois après son instauration, les bolcheviks exercent une dictature sans partage qui déclencha la guerre civile de 1918 à 1920 et causa la famine de 1921 à 1922. L’Union des républiques socialistes soviétiques, proclamée en 1922, est dirigée par un parti unique, le Parti bolchevique, dont Staline est le secrétaire général du Comité central depuis le 3 avril 1922.
  • Des tensions à l'intérieur du parti apparaissent déjà alors que Lénine est gravement malade et en retrait depuis 1922. Staline va s’employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ». Il bénéficie pour cela de l’instauration du « centralisme démocratique »qui a supprimé le droit de tendance en mars 1921.
  • Après la mort de Lénine, le 21 janvier 1924, le comité central du Parti communiste (bolchévik) décide de garder secret le Testament de Lénine (janvier 1923) recommandant d’écarter Staline mais ne désignant pas de successeur. Les débats entre les différentes factions du parti vont aboutir au renforcement de ce dernier.
  • Parmi les divergences entre l’opposition et le « centre » (la faction de Staline) se trouve la question du développement industriel de l'Union soviétique. Léon Trotski et la « gauche » sont favorables à son industrialisation rapide car ils la jugent menacée de « restauration capitaliste », du fait de son isolement sur la scène internationale et du développement en son sein de « forces bourgeoises » c'est-à-dire la paysannerie aisée et les entrepreneurs et commerçants privés dits nepmen[10]Nikolaï Boukharine et la « droite » s’y opposent, s'inquiétant des conséquences qu'aurait sur les paysans, qui forment toujours l’écrasante majorité de la population, une industrialisation trop rapide du pays. Ils préfèrent la poursuite de la Nouvelle politique économique (NEP) et un développement lent et progressif, d’autant plus que le recul de la vague révolutionnaire en Europe les condamne à réaliser, selon eux, le « socialisme dans un seul pays », loin des ambitions de révolution mondiale prônées par Trotski et ses proches.
  • L’opposition de gauche menée par Trotski dénonce depuis plusieurs années, la bureaucratisation croissante du régime dont Staline serait le représentant direct, et la responsabilité de celui-ci et de ses alliés dans l’échec des révolutions allemande[Quoi ?]d'octobre 1923 et chinoise de 1927, ainsi que dans l’échec de la grève générale en Angleterre (1925-1926). En effet, sur le demi million d'adhérents que compte le parti bolchevique en 1923, moins de 10 000 ont participé aux débats antérieurs à octobre 1917[11]. Sa base sociale s'est considérablement modifiée depuis la révolution et il ne compte plus que 9,5 % d'ouvriers, ce qui amène l'opposition de gauche à développer le slogan : « Quarante mille membres du parti manient le marteau, quatre cent mille le cartable[12] ». Le « clan » de Staline est rapidement amené à utiliser cette nouvelle caste d'apparatchiks pour isoler la « vieille garde » bolchévique après la guerre civile. Enfin, Trotski est assez mal perçu par ses camarades, qui le perçoivent plein d’arrogance[13].
  • Une lutte brutale s'engage alors au sein du Parti communiste de l'Union soviétique(PCUS), ponctuée de violences et de manœuvres d'intimidations. Staline appuie d’abord la « droite » et réprime sévèrement la gauche, tout en utilisant ses pouvoirs de secrétaire général pour nommer ses alliés à des postes importants[13]. Trotski est progressivement écarté du pouvoir : il est chassé du gouvernement dès 1925, exclu du Parti au XVe Congrès (1927), relégué en Asie centrale puis exilé d’URSS en janvier 1929. Ses partisans sont emprisonnés et déportés par milliers dans toute l’URSS, certains se rallient et font leur « autocritique ».
  • À partir de 1929, Staline reprend et radicalise la politique d’industrialisation jadis prônée par Trotski (dans un contexte économique différent). Il se retourne contre la « droite » du Parti, qui tente de maintenir la NEP et critique notamment ses méthodes de réquisition des céréales[13]. Il monte une campagne contre la spéculation monétaire, dirigée contre Alexeï RykovGueorgui Piatakov et Brioukhanov[Qui ?], qualifiés de « communistes douteux » ; Staline masque toutefois le sérieux de cette attaque en en plaisantant devant le Politburo[14]. Il éliminera Boukharine et Rykov des responsabilités ultérieurement (1928-1929); c’est également à cette période que se tient le procès de Chakhty, premier procès de « saboteurs » et précurseur des procès-spectacle.
  • En 1929, il est devenu le dirigeant suprême du pays. La célébration de ses 50 ans, le 21 décembre, marque le début d’un culte autour de sa personne, avec notamment un article de chaque dirigeant, dans la Pravda, le désignant chef et héritier de Lénine[15]. Il installe sa dictature, met fin à la NEP et cesse de ménager les paysans. Fin 1929, il lance les mots d’ordre de « la liquidation des koulaks en tant que classe » et de « l’industrialisation à toute vapeur » : le « Grand Tournant » a commencé.
  • Expliquer ce qu’est l’administration du GOULAG ? (Illustrer d’une carte des camps de travail, en précisant votre source, et la date)
  • Le mot Goulag est un acronyme de Glavnoïé OUpravlenié LAGereï. Cette expression russe signifie « Direction principale des camps ». Elle désigne le système concentrationnaire soviétique responsable de la déportation de plus d'une vingtaine de millions de personnes à l'époque communiste.
  • [pic 2]
  • Dans le domaine économique, Staline entreprend une collectivisation forcée. Expliquer, en utilisant les termes de KOULAK(S), DEKOULAKISATION, KOLKHOZE, SOVKHOZE.

En 1929, Staline décide la collectivisation immédiate des terres et la disparition des koulaks (paysans riches). La collectivisation implique l'entrée contrainte et forcée des paysans (sous peine de déportation) dans deux structures différentes :

- les kolkhozes : coopératives d'Etat dans lesquelles les terres sont mises en commun. Chaque kolkhozien possède un lopin de terre à usage privé (un hectare au maximum) et reçoit une partie des bénéfices.
- les sovkhozes : fermes d'Etat où tous les paysans sont salariés et où l'on pratique souvent la monoculture.

Cette réforme brutale provoque l'opposition des paysans et désorganise la production. En réaction à la collectivisation forcée, les paysans préfèrent abattre leur cheptel plutôt que de le donner aux kolkhozes. Près de 4 millions de koulaks, ou supposés tels sont éliminés avec leurs familles.

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