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La liberté

Résumé : La liberté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2020  •  Résumé  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  392 Vues

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Exposé sur la liberté :

Notion : vient du latin « liber » qui renvoie à l’homme libre, aspiration humaine la + profonde, désir d’échapper à toute contrainte.  On pense communément qu’être libre c’est faire ce que je veux quand je veux mais être libre est la faculté d’agir selon sa volonté suivant les moyens dont on dispose sans être entraver par le pouvoir d’autrui.

  1. La liberté de prendre du plaisir
  1. Une liberté illusoire ?
  • Etre libre = avancer selon des désirs et ses caprices. Mais ne suis-je pas dans l’illusion en croyant être libre lorsque je me contente de suivre mon désir ?

Le plaisir est une contrainte s’il est subi : ex le matin entre rester au lit ou aller en cours, sans hésiter le plus contraignant : aller au lycée. Rester au lit est plus plaisant. Mais choisir le + plaisant signifie t-il autant rendre + libre ? En restant au lit = passif. Je succombe à la paresse, plutôt qu’à mon penchant raisonnable. Je ne prend pas la liberté de rester au lit car je me retrouve à choisir entre 2 contraintes : la passivité ou l’action. L’une s’adresse à mon plaisir qui est de rester couché, l’autre s’adresse à ma raison qui veut faire quelque chose d’utile pour moi en allant en cours. Dans cet exemple, il est plus facile à brève échéance de céder au plaisir qu’à la raison. Si j’obéis à mon désir j’éprouve une sensation de liberté mais en réalité ce désir de paresse est une contrainte. Et si je n’y résiste pas, je m’en rends donc esclave.

  1. L’immoralité du plaisir

La liberté peut représenter un danger d’ordre morale = certains de nos désirs sont nuisibles pour les autres ou pour nous même. Ex : prendre 2 places dans un train et forcer un autres à rester debout, fumer est se mettre en dangers ou encore forcer les autres à avoir des rapports charnels sans leur consentement. Certains sont alors privés de leur liberté car ils en ont fait un mauvais usage.

La liberté est une valeur noble et non un danger. Ne peut se limiter à faire uniquement ce que l’on veut car cela pose de nombreux problèmes éthiques. En effet d’après la célèbre citation du philosophe John Stuart Mill : « la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres ».

  1. La liberté métaphysique
  • La liberté s’oppose a nécessité. La liberté morale, comme libre arbitre, suppose une volonté indéterminée ou capable de se déterminer spontanément. En cela elle échappe aux lois de la nature qui veulent que rien arrive sans cause antécédente. En effet on a pas choisit d’avoir les yeux bleus, les cheveux noir ou le teint mat par ex. Quelque chose nous à déterminer.
  • Toute science de la nature suppose en effet un déterminisme qui exclut toute liberté et affirme que tout arrive nécessairement : Seul un « miracle » pourrait faire exception aux lois de la nature. »

  1. Le déterminisme contre la liberté
  • Kant va répondre que la raison se trouve en face d’une antinomie (Kant appelle antinomie, deux vérités contradictoires entre lesquelles la raison ne peut pas choisir) indépassable : la science de la nature exige un strict déterminisme, la morale exige un libre arbitre. On ne peut les réconcilier.
  • Pourtant les Stoïciens et Spinoza tentent de les concilier en définissant la liberté par la connaissance de la nécessité : être libre c’est connaître ma nature et celle qui m’entoure, et me soumettre volontairement à leurs lois. La liberté ne s’oppose pas à la nature mais s’y intègre par la connaissance du tout : agir non pas contre la nature, mais avec la nature.
  1. « Condamné à être libre »
  • Heidegger et l’existentialisme, au contraire, soutient que la liberté précède la nature (existence précède l’essence). Par sa conscience de la mort, l’homme fait exception à la nature, et échappe à tout déterminisme. L’homme n’est pas une nature mais 1 liberté radicale il choisit totalement son existence, et en est pleinement responsable. Pour Sartre, nous sommes « condamnés à être libre ». L’invocation d’un déterminisme physique, psychologique ou social ne peut être que l’effet d’une mauvaise foi qui se cherche des excuses pour ne pas assumer sa liberté. Seuls les animaux et les choses ont une essence préétablie qui est déterminé à être ce qu’ils sont.
  1. La liberté politique
  • Pourquoi l’individu accepte-t-il d’obéir à une autorité politique ? L’étymologie du mot « politique » vient de polis, la cité en grec. Vivre ensemble au sein d’une cité suppose d’obéir à une autorité qui, par l’intermédiaire de lois, me protège des autres individus, et les protège de moi. Nous devons assurer notre sécurité au sein de la société parce que si on ne le limite pas, l’Homme exerce sa liberté sans frein et devient une menace pour les autres. Sans lois qui limitent sa volonté, l’individu veut toujours tout et plus.
  • C’est donc d’abord par intérêt que nous acceptons de nous soumettre au pouvoir. Mieux vaut se soumettre à une seule autorité qui dépasse toutes les volontés particulières, et s’assurer en retour sa protection, plutôt que lutter constamment contre toutes les volontés particulières. Par ailleurs, nous nous soumettons au pouvoir dans la mesure ou nous le jugeons légitime
  • Un pouvoir légitime est celui que le citoyen reconnaît juste et utile pour le bien commun.
  • C’est un pouvoir qui bride nos instincts individualistes. Mais en tant que citoyens, nous savons qu’il est bon pour la collectivité de respecter la loi. C’est pourquoi nous nous obligeons à obéir aux lois que promulgue une autorité légitime.
  1. L’absence de liberté
  • Dans Les lettres françaises publiées en 1944 par Jean-Paul Sartre, celui-ci écrira « jamais nous n’avons été plus libre que sous l’occupation allemande ». Bien souvent nous-nous désespérons parce que notre liberté se heurte à des contraintes qui nous empêchent de réaliser ce que nous voulons. L’occupation allemande est bien la situation dans laquelle nous devons exercer notre liberté. La liberté n’a de sens que parce qu’elle suppose une action, un engagement de soi, en fonction précisément des circonstances. Être libre, c’est se situer par rapport à une condition donnée, qui nous invite à choisir. Plus que cela, le sens même de la situation historique relève de ma libre décision. Sartre affirme que « cette guerre est mienne », non que je l’ai voulue, mais parce qu’il dépend de moi de me comporter en collaborationniste, en résistant, en attentiste. Le pouvoir de la liberté ne réside pas seulement dans le pouvoir d’action, mais également dans la conception nous-nous faisons du monde extérieur. La situation politique qui est négative et subie nous conduit à agir et à vouloir la transformer. L’engagement devient la seule conduite morale par laquelle nous pouvons exercer une liberté qui ne demande qu’une chose : elle-même. « Tout est permis si c’est sur le plan de la liberté » ajoute Sartre, c’est-à-dire que face à une contrainte, comme l’était l’occupation, nous devons agir pour la liberté. Le régime de Vichy a préféré abdiquer la liberté des français, là où la résistance a porté au plus haut le combat pour la libération.
  • En soi, il est impossible de démontrer la liberté́, car la démontrer serait poser la nécessité de quelque chose; or la liberté suppose une éventualité. Alain n'a pas tort: Une preuve de la liberté tuerait la liberté. Si on nous démontre la liberté avec des preuves fiables et rationnelles , nous seront forcé de croire donc à cette liberté mais nous ne serions donc plus libre car cette preuve nous aura enlever notre liberté de choisir.

Œuvre : ane de buridan

Tableau récapitulatif

Liberté physique

Je fais ce que je veux sans contraintes

Liberté morale

J’obéis à la loi juste

Liberté métaphysique

Ma volonté autonome suit le bien rationnelle

Liberté politique

J’échappe aux lois de la nature

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