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Culture et littérature occidentale

Commentaire de texte : Culture et littérature occidentale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Septembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 968 Mots (8 Pages)  •  407 Vues

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Projet culture 3e partie

Pierre-Auguste Renoir, mieux connu sous le nom d’Auguste Renoir est né en février 1841. Cet artiste du 19e siècle est un des peintres qui fait partie du groupe d’impressionniste. Renoir a peint « à peu près quatre mille tableaux »[1] dans ses 60 ans de carrière, il créé des tableaux « de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre »[2], l’artiste a aussi travailler en tant que graveur, sculpteur, pastelliste, dessinateur et lithographe. Jusqu’en 1862, le peintre impressionniste prend des cours du soir à l’École de dessin et d’arts, puis il gagne le concours d’entrée pour aller à l’École des beaux-arts de Paris. Là-bas, il se retrouve dans l’atelier de Charles Gleyre, il y rencontre ses compatriotes impressionnistes. En 1864, le peintre quitte l’École des beaux-arts à la suite de la retraite de Gleyre, il va toutefois être exposé pour la première fois au Salon de peinture et de sculpture avec son tableau l’Esméralda. Son tableau a un grand succès lors du salon, il va tout de même le détruire après l’exposition. Au Salon de 1865, deux de ses tableaux y sont exposé, Portrait de Willim Sisley ainsi que Soirée d’été. À cette époque, une muse importante pour ses tableaux est sa maîtresse Lise Tréhot qui pose dans plusieurs de ses tableaux, tel que Lise à l’ombrelle. Pendant cette période, Renoir va se mettre à peindre à l’extérieur, ce qui fragmente sa touche et lui fait changer sa palette. Il va aussi maîtriser les effets de lumière qu’il incorpore dans ses tableaux, il n’utilise plus le noir pour créer des ombres. C’est à ce moment que sa période impressionniste commence réellement. Auguste préfère peindre des personnages, c’est pourquoi dans sa version de La grenouillère, la vue du tableau est plus rapprochée que celle de Monet. Sa vision du tableau lui permet de pouvoir mieux définir et donner une plus grande importance aux personnages qu’il peint. Vers 1871, il tombe gravement malade et est hospitalisé à Bordeaux, il se remet sur ses pieds et sors de Bordeaux en 1871. Il se dirige ensuite vers Paris ou il continue à travailler sur son art. En 1874 et ‘78, il expose ses œuvres avec ses amis impressionnistes à la Première exposition des peintres impressionnistes. À la suite du salon de 1878, son style s’affirme, « il recherche d’avantage les effets de lignes, les contrastes marqués et les contours soulignés »[3], il se fait alors reconnaître. En 1880, après plusieurs difficultés économiques, il décide de faire exposer ses œuvres au Salon officiel plutôt que celui de son groupe pour avoir plus de succès. On découvre aussi dans ses nouvelles toiles, sa nouvelle maîtresse Aline Charigot, qui devient son nouveau model. Dans les mêmes années, il va beaucoup voyager, ce qui l’amènera à améliorer ses tableaux. Vers 1887, il culmine après être entré dans une période ingresque à la suite de ses voyages. Il perfectionne le contour de ses personnages et se met à dessiner « les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides »[4]. Il va toutefois changer de style une nouvelle fois, pendant les années 1890, il va entrelacer ses techniques impressionnistes ainsi que ses celles de sa période ingresque. Une fois dans les années 1900, ses œuvres se vendent bien et il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Ses œuvres sont « chatoyantes, sa manière picturale plus fluide, toute en transparence »[5], il se remet aussi à peindre des portraits et des nus féminins qui sont sensuels et qui représente des femmes rondes, il peint aussi des scènes mythologiques ainsi que des natures mortes. Il devient un artiste reconnu dans l’art occidental ainsi qu’au États-Unis. Il meurt en décembre 1919 en tant qu’un des plus célèbres peintres français de son époque.

En 1876, Renoir créé une toile qui est aujourd’hui considéré comme un chef d’œuvre. Un tableau considéré ambitieux à son époque par son format, environ 1.31 mètre par 1.75 mètre. Le bal du moulin à la galette a été exposée à l’exposition des peintres impressionnistes de 1877, cette œuvre représente une scène de la vie quotidienne « au moulin de la Galette, sur la butte Montmartre, à Paris »[6]  ou des amis de Renoir ainsi que d’autres personnes vivent leur vie en un bel après-midi. Ce tableau est particulier puisqu’il y a trois plans distincts que l’on peut voir. Il y a au premier plan, le petit groupe de personnes assises qui ont une conversation; au deuxième plan, on y voit un couple qui danse; et au troisième plan, des bâtiments devant lesquels ont peux voir un orchestre. Renoir a aussi utilisé un procédé bien spécial pour cette toile, il n’a pas utilisé le flou comme il était coutume de le représenter à l’époque; il l’utilise partout sur la toile et créé de la profondeur en jouant avec les proportions des personnages représentés. Le peintre a aussi décidé d’éclairer la scène par la lumière qui passe à travers les feuilles des arbres qui entourent le public. Pour cela, il crée « une ambiance bleutée parsemée de taches de lumière réparties inégalement »[7], et c’est avec la lumière qu’il fait ressortir les personnages de son œuvre, tel que les danseurs qui sembles être « être entouré de lumière au sol et la robe rose clair de la femme renforce cet effet et les met en avant ». Ce grand tableau de Renoir est actuellement au musée d’Orsay, à Paris.[pic 1]

À la suite du mouvement impressionniste, un nouveau « courant » prend place chez les peintres de l’époque, que l’on nomme le postimpressionnisme. Un des grands peintres de cette époque qui est très connu de nos jours est Vincent Willem Van, que nous connaissons mieux sous le nom de Vincent Van Gogh. Né en mars 1853, il commence à s’intéresser à l’art en travaillant dans le magasin de son oncle en 1973 ou il vend des tableaux ainsi que des dessins et des reproductions, il gagne très bien sa vie à 20 ans, il va toutefois se faire congédier en 1876. Après son licenciement, il se trouve une vocation pour la religion et va commencer ses études pour devenir pasteur en 1877. Il se met à se concentrer sur le monde de la peinture autour de 1880. Il s’inscrit à l’Académie Royale des beaux-arts, mais quitte l’académie en 1881 pour retourner dans sa famille pour être près de son frère Théo, à qui il montre toutes ses toiles avant de les rendre public. Suite à une dispute avec son père, il part à La Haye ou il rencontre une prostituée qui devient son modèle. Il y reste 20 mois, pendant ce temps, il se met à utiliser la peinture à l’huile. En 1883, il se concentre sur le dessin, mais très peu de ses dessins ont survécus puisqu’ils n’étaient pas assez bons selon Théo, Van Gogh les détruisait donc. Puis en 1883, il déménage à Drenthe ou il se concentre sur sa peinture. En décembre de la même année, il retourne à la maison familiale ou il se crée un petit atelier dans lequel il continue à travailler sur ses toiles. Ses toiles se vendent bien, il va donc se payer un plus gros atelier en 1884. En 1885, il déménage à Anvers ou il découvre les estompes japonaises, comme plusieurs autres peintres, et il commence à les collectionner et s’en inspire dans ses œuvres. C’est à Anvers qu’il créé sa série d’autoportrait. Il se dirige ensuite vers Paris en février 1886 et étudie pendant un moment à l’Académie du peintre Cormon, il va alors vraiment commencer se sentir plus libre dans ses œuvres, notamment grâce à l’influence des estompes. Il va aussi étudier la « théories nouvelles sur la lumière et au traitement divisionniste des tons »[8], ce qui fait changer sa palette, il se met donc à utiliser plus de couleurs dans ses tableaux. Ses quelques années à Paris lui sont difficile sur sa santé mentale, l’absinthe ne l’aide pas non plus, il quitte la ville en 1888 pour s’installer à Arles. Là-bas, il continue à travailler sur ses œuvres, il fait même exposer trois de ses toiles présentées à la 4e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants. « Au printemps 1888, il réalise ainsi une série sur les vergers fleurissants dans des triptyques, ainsi qu'une série de portraits comme ceux de la famille Roulin. La première série des tournesols date aussi de cette époque. »[9], il va travailler avec plusieurs peintres de l’époque, principalement Paul Gauguin. Toutefois, en un soir de décembre, une dispute éclate entre les deux artistes et Van Gogh est retrouvé avec l’oreille gauche manquante, l’histoire menant à ce démembrement est encore aujourd’hui floue, mais il est dit que « Dans un accès de délire, celui-ci retourne le rasoir contre lui-même et se coupe l'oreille avant d'aller l'offrir à une employée du bordel voisin (âgée de 16 ans, elle ne pouvait pas être prostituée) »[10]. En 1889, il se fait interner dans un hôpital d’Arles, il le quitte cependant et s’interne dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole dans lequel il reste un an. Pendant cette année, il continue à peindre, deux de ses œuvres furent exposées à la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. En 1890, ses œuvres sont reconnus et il commence à devenir populaire, il part donc de l’asile pour aller à Auvers-sur-Oise là ou il sera plus près de son frère. Il y passe les « 70 derniers jours de sa vie »[11] dans lesquels il continue à travailler sur sa peinture. Puis, le 27 juillet 1890, il essaye de s’enlever la vie, « dans un champ (….) où il peint peut-être une ultime toile, car il a emmené son matériel de peinture avec lui, il se tire un coup de revolver dans la poitrine (pour viser le cœur) ou dans l'abdomen »[12]. Il ne meurt tout de même pas à la suite du tir, il retourne dans sa chambre de l'auberge Ravoux et perd la vie deux jours plus tard à Paris avec son frère à son chevet.

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