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Crise du 6 février 1934

Dissertation : Crise du 6 février 1934. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 987 Mots (8 Pages)  •  1 615 Vues

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En 1930, la France connaît une crise politique dû à une forte instabilité. Ministres et Présidents du conseils sont régulièrement renversés par la Chambre des députés. Une mauvaise image se format par les scandales politiques envers la classe dirigeante. De ce fait, une remise en cause est faite par les ligues d’extrême droite, elles remettent en cause la République puis réclament un régime commandé par un chef et diffusent des idées extrêmes. Bref, ainsi cette crise politique provoqua différents scandales politiques et financier comme l’affaire Stavisky. C’est pour cela que nous avons la représentation des deux journaux qui nous fournissent plus de détaille concernant cette crise. S’un côté nous avons le « Populaire » qui est un journal hebdomadaire socialiste français ; puis de l’autre « l’Action française » qui est un journal français qui fait suite à la revue d’action française d’Hernie Vaugeois et Maurice Pujo. Ces deux journaux de propagandes sont des quotidiens.

C’est pour cela que nous allons étudier dans un premier temps, le déroulement de la crise du 6 février 1934 puis dans la continuité nous étudierons l’interprétation qui a été faite par les différents bords politiques , le rôle de la presse puis ceux des photoreporters dans le traitement de la crise.

La manifestation antiparlementaire du 6 février 1934 constitue l’une des crises politiques majeurs de la IIIe République. Les différents gouvernements de la IIIe République, c’est-à-dire le droit libéral de 1930 à 1932 et les radicaux depuis 1932, doivent faire face à la croissance d’une importante contestation politique depuis la crise économique en France. Les ligues d’extrême-droite connaissent un essor spectaculaire comme les mouvements antiparlementaires. Les gouvernements ont été accusé de l’immobilisation du chômage et aussi des difficultés économiques. Le système parlementaire est considéré comme un système inefficace et incapable par ses lenteurs d’apporter une réponse à cette crise.

Au début des année 1934, l’Action française lance une campagne contre le gouvernement des « voleurs et des assassins » après s’être saisie de l’affaire Stavisky. A de nombreuse reprise, la violence a lieu dans les rues entre les forces de l’ordre et les partisans des différentes ligues d’extrême droite (Jeunesse patriote, Solidarité française puis l’Action française). Le 28 Janvier 1934, le gouvernement de Camille Chautemps démissionne car il a été impliqué dans une nouvelle escroquerie montée par un banquier se nommant : Sacazan. Puis en 1934, plus précisément le 3 février, réputé par son énergie et son intégrité, Edouard Daladier fut président du Conseil nommé par le président de la République, (Albert Lebrun). Cependant l’une des premières décisions de Daladier, a des mauvaises répercutions. (Sa décision étant de révoquer le préfet de police Jean Chiappe).

Daladier devant être investit le 6 Février 1934 par la Chambre des députés, de nombreuses associations et organisations appellent pour manifester, (plusieurs manifestations ont eu lieux lors du 6 février 1934). Pour plusieurs objectifs et plusieurs intentions complètement différentes. Pour commencer il y avait le défilé d’une organisation d’anciens combattants proches du parti communiste, l’ARAC. Elle a eu lieu pour protester contre les scandales financiers mais aussi contre le refus du gouvernement d’augmenter les pensions des anciens combattants. Les Croix de feu font aussi partie de ces plusieurs et ou nombreuses manifestations le 6 février 1934. Leur chef se nommant, La Rocque, a prévu d’organiser une grande parade, mais il n’a pas l’intention de marcher sur la Chambre des députés et de s’opposer aux forces de l’ordre.

Rassemblés place de la Concorde, les ligueurs, dont certains sont armés, se fixent pour but de marcher sur le Palais Bourbon et d’envahir l’Assemblée nationale. Les premières violences ou coup avec les forces de l’ordre, ont lieu en fin d’après-midi. Les forces de l’ordre étant envahi et débordé par les manifestants, doivent céder du terrain. Ce qui facilite la progression des manifestants sur le pont de la Concorde. Des coups de feu sont échangés et la manifestation se transforme en une véritable émeute, qui dure jusqu’à 2h30 du matin. Les conséquences politiques du 6 février 1934 sont lourdes. Le scénario souhaité par les émeutiers (par la presse, la Chambre des députés refuse la confiance de Daladier), échoue. Daladier décide de démissionner à cause du manque de soutient (pourtant il reçoit un appui massif de la Chambre qui lui vote la confiance par 360 voix contre 220). La rue remporte la victoire pour la première fois dans l’histoire de la IIIe République. A plus long terme, le 6 février 1934 constitue une sorte d’évènement fondateur pour la formation du Front populaire. C’est en effet, au lendemain de cette émeute que les forces de gauche, interprétant le 6 février 1934 comme tentative de coup d’Etat fasciste, et décident de s’unir en vue des élections législatives de 1936.

Bref, la crise du 6 février 1934 s’établit à 15 morts (14 civils et 1 policier) et 1435 blessés. Elle a eu de nombreuses propagandes venant des journaux, qui visent en particulier les civils.

Selon l’époque, les médias jouent un rôle fondamental lorsqu’ils analysent différentes informations et font basculer l’opinion publique dans un sens ou dans l’autre.

Les deux journaux qui nous sont fournis nous révèles des données différentes de ce que l’on a évoqué précédemment. D’un côté nous avons « L’ACTION FRANCAISE » qui affiche en première page dès le lendemain de la crise du 6 février 1934 de multiples informations la concernant. Il évoque étant comme le titre principal : « Après les voleurs, les assassins ». Ce titre est provoquant pour les civils car il les nomme comme des « voleurs » de base puis une fois la crise passé, il les désigne comme des « assassins ». Pour appuyer sur le fait qu’il y a eu un grand nombre de mort et beaucoup de violence, nous avons comme pour sous-titre : « Paris couvert de Sang » d’un côté puis de l’autre : « Daladier Refuse de s’expliquer Devant la Chambre ». Donc nous avons de multiples informations concernant cette crise. « Paris couvert de sang » évoque une forte violence et de cruauté envers la foule aussi car : comme dit le journal ; « Pour étouffer la révolte des honnêtes gens la garde mobile tire sur la foule ». Juste en dessous de cela, noter en gras : « 50 morts – Des milliers de blessés ». « L’ACTION FRANCAISE » relève les faits et nous l’évoque en a la une du journal ; en grand, en gras, pour que l’on constate les conséquences de cette crise. Cependant, « L’ACTION FRANCAISE » ne révèle pas les mêmes informations que « le Populaire ».

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