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Suite du récit d'Ulysse

Commentaire d'oeuvre : Suite du récit d'Ulysse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  585 Mots (3 Pages)  •  618 Vues

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Suite du récit d'Ulysse. Ulysse part de l'Hadès et revient chez Circé. Il passe, attaché au mât du navire, auprès des Sirènes, les oreilles de l'équipage sont obstruées par de la cire. Il est ensuite confronté aux Pierres Planktes, puis à Charybde et Skylla. Mais, arrivés dans une île isolée, ses compagnons mangent les boeufs du Soleil. Ils partent, mais le navire est détruit, Ulysse, seul rescapé, arrive chez Calypso.

Et je disais cela à mes compagnons, et, pendant ce temps, la nef bien construite approcha rapidement de l'île des Sirènes, tant le vent favorable nous poussait ; mais il s'apaisa aussitôt, et il fit silence, et un Daimôn assoupit les flots. Alors, mes compagnons, se levant, plièrent les voiles et les déposèrent dans la nef creuse ; et, s'étant assis, ils blanchirent l'eau avec leurs avirons polis. Et je coupai, à l'aide de l'airain tranchant, une grande masse ronde de cire, dont je pressai les morceaux dans mes fortes mains ; et la cire s'amollit, car la chaleur du Roi Hélios était brûlante, et j'employais une grande force. Et je fermai les oreilles de tous mes compagnons. Et, dans la nef, ils me lièrent avec des cordes, par les pieds et les mains, debout contre le mât. Puis, s'asseyant, ils frappèrent de leurs avirons la mer écumeuse.

Et nous approchâmes à la portée de la voix, et la nef rapide, étant proche, fut promptement aperçue par les Sirènes, et elles chantèrent leur chant harmonieux :

- Viens, ô illustre Odysseus, grande gloire des Akhaiens. Arrête ta nef, afin d'écouter notre voix. Aucun homme n'a dépassé notre île sur sa nef noire sans écouter notre douce voix ; puis, il s'éloigne, plein de joie, et sachant de nombreuses choses. Nous savons, en effet, tout ce que les Akhaiens et les Troyens ont subi devant la grande Troiè par la volonté des Dieux, et nous savons aussi tout ce qui arrive sur la terre nourricière.

Elles chantaient ainsi, faisant résonner leur belle voix, et mon coeur voulait les entendre ; et, en remuant les sourcils, je fis signe à mes compagnons de me détacher ; mais ils agitaient plus ardemment les avirons ; et, aussitôt, Périmèdès et Eurylokhos, se levant, me chargèrent de plus de liens.

Après que nous les eûmes dépassées et que nous n'entendîmes plus leur voix et leur chant, mes chers compagnons retirèrent la cire de leurs oreilles et me détachèrent ; mais, à peine avions-nous laissé l'île, que je vis de la fumée et de grands flots et que j'entendis un bruit immense. Et mes compagnons, frappés de crainte, laissèrent les avirons tomber de leurs mains. Et le courant emportait la nef, parce qu'ils n'agitaient plus les avirons. Et moi, courant çà et là, j'exhortai chacun d'eux par de douces paroles:

- Ô amis, nous n'ignorons pas les maux. N'avons nous pas enduré un mal pire quand le Kyklôps nous tenait renfermés dans sa caverne creuse avec une violence horrible ? Mais, alors, par ma vertu, par mon intelligence et ma sagesse, nous lui avons échappé. Je ne pense pas que vous l'ayez oublié. Donc, maintenant, faites ce que je dirai ; obéissez tous. Vous, assis sur les bancs, frappez de vos avirons les flots profonds de la mer ;

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