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Organisations Internationales

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Par   •  2 Mai 2013  •  4 357 Mots (18 Pages)  •  1 228 Vues

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I. Coopérer

II. S’organiser

III. L’action internationale (de Charlemagne à la SDN…)

IV. L’ONU un système fondé sur le multilatéralisme

Introduction

Contexte de mondialisation

Partie 1 : Coopérer

La demande de coopération apparaît au XIXème siècle grâce à la révolution industrielle. Coopérer c’est concilier des intérêts de plus en plus en concurrence grâce à une complémentarité qui s’avère avantageuse. Ce sont des intérêts techniques, économiques… Le problème c’est que les technologies se développent partout et donc rentre en concurrence.

Intérêt pour les pays : argent

1. La demande de coopération

Le cas de l’UIT (union international des télécommunications) : concurrence et complémentarité (anglais : ITU).

A l’apparition de la télégraphie (1865), il s’agir de communiquer en sortant du cadre territoriale → il s’agit de télécommunications internationales.

Il faut alors régler tous les problèmes qui viennent de l’élargissement du cadre car on veut communiquer bien au delà des frontières.

On va avoir une harmonisation des tarifs.

On va très vite à la radio télégraphique, on va donc avoir une union télégraphique internationale en 1932. L’ITU sera formé à Genève, c’est une organisation internationale.

⇒ Sans coopération, le développement aurait pris bien plus de temps.

2. Les raisons de la coopération

- Le calcul d’utilité (approche libérale) : les intérêts de ces états sont les mêmes que la communauté internationale

- Se connaître (approche constructiviste) : on se connaît mieux, on se comprend mieux → une meilleure connaissance assure une meilleure construction pour avoir une plus grande sécurité (on va vers la sécurité collective)

- La contrainte (approche réaliste) : on peut être obligé de coopérer (peur d’être marginalisé…)

⇒ la coopération est une nécessité, un besoin

Coopérer ne suffit pas.

Partie 2 : S’organiser

1. L’organisation comme cadre

- Il faut un cadre structuré pour la coopération. Il est le résultat d’un acte constitutif, qu’on appelle un traité, un pacte (SDN), une chartre (ONU)

- Elle doit être matériellement installé quelque part (avoir une adresse). Il faut donc un siège. Il faut aussi du personnel permanent (elle existe dans la durée), il faut également des financements.

Avantage : La réduction du champ d’incertitude.

Enjeux stratégiques importants pour les états.

2. L’organisation comme construction socio-historique

Exemple du GATT et de l’OMC

Multiplication commerciale des conflits.

OMC est un exemple d’évolution mais toutes les org inter sont soumises au temps et au contexte qui se transforme et qui les transforme.

3. L’institutionnalisation des OI

Il faut une autorité, un pouvoir de contrainte (même très faible). Il y a trois sources d’autorité :

- le droit : le pacte est négocié par les états fondateurs et ce droit est accepté par ceux qui signent. On accepte donc les règles et le contrôle. Idée de soumission contrôlée & les sanctions éventuelles. Cette autorité se fonde sur la soumission volontaire

- la fonctionnalité : les avantages sont tirés de l’OI par les états membres sont source d’autorité. La réduction des coûts entrainent les membres de l’OI à accepter un certain nombre de contrainte

- la représentativité : un org incarne un idéal (nations unis avec la déclaration universelle des droits de l’Homme etc) universelle, on voit l’org s’emparer des symboles de cette idéale. Les états ont du mal à rester en marge et ils vont adhérer pour ne pas se trouver écarter de l’idéal universelle. On le voit avec le choix de la Palestine d’être état membre des Nations Unis (pour l’instant elle est membre observateur)

Une institution n’est jamais vrt définitive (ex : SDN)

Partie 3 : L’action internationale

1. Les débuts de l’action internationale

Charlemagne : grandes conférences diplomatiques avec des textes et des réunions. C’est au 16ème siècle qu’on pense à des actions internationales.

HUMANISATION & DROIT

2 objectifs importants

- réglementer la guerre pour la rendre plus humaine

- faire du droit le socle des relations internationales

Le premier à avoir penser à réglementer la guerre est GROTIUS de son vrai nom Hugo de Groot (1583-1645). Ce type de personnes a inspiré bcp de personnes par la suite.

Du droit de la guerre et de paix : il faut des règles pour limiter la violence de la guerre. Par ex, l’Eglise avait déjà étiqueté des règles (pas de guerre le mardi etc).

Grotius va laïcité ces règles.

Henri Dunant (1828- 1910) 19ème.

Il assiste à deux batailles italiennes (dont Solférino). 40 000 morts dans une journée, il va se promener sur le terrain par la suite, trois ans après il se dit qu’on ne peut pas continuer comme ça. Il va donc fonder en 63 le Fond International de la Croix Rouge.

En 64, il met en place une 12ème de pays pour discuter d’un certain nombre de règles pour la paix. Cette convention porte sur le sort des militaires, des infirmières…

Il initie ces conventions qui sont des traités internationaux

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