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Les Socialismes

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Par   •  7 Avril 2013  •  1 595 Mots (7 Pages)  •  964 Vues

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Fiche d'histoire sur :

Les différents socialismes

Le socialisme « utopique »

Le socialisme est né aussi dans les années 1830 avec des penseurs comme Saint-Simon, Fourrier et Louis Blanc en France ou encore Robert Owen au Royaume-Uni. Ces premiers socialistes furent qualifiés par la suite d'utopiques par Friedrich Engels. Ce dernier leur repprochait de négliger beaucoup trop la réalité sociale, l'existence du prolétariat et l'importance de la lutte des classes. Ce socialisme utopique était ainsi à opposer au socialisme scientifique ou marxiste.

Les socialismes regroupaient plusieurs penseurs aux visions divergentes, qui ont été les précurseurs de la pensée socialiste ou en tout cas la première réflexion réelle et localisée sur la société proto-industrielle et la montée du capitalisme.

Le socialisme utopique prône la transformation sociale et l'édification d'une société idéale, fondée sur l'abondance et l'égalité. Il ne se fonde pas sur des distinctions entre les classes sociales; cette utopie s'adresse à tous, qu'ils soient riches ou pauvres et ne projette pas de s'appuyer sur un groupe plus que sur un autre dans sa stratégie de transformation de la société. les socialistes utopiques font preuve d'une certaine philanthropie et critique principalement les conséquences néfastes sur le développement de l'homme engendré par le capitalisme.

L'homme est avant tout le produit de ses conditions familiales et sociales, mais aussi de son environnement: la société fait l'homme. Malgré l'édification théorique de sociétés idéales fondées sur des systèmes économiques et sociaux aboutis (le phalanstère de Fourrier, le communisme colonial d'Owen), ils considèrent de façon pragmatique comme prioritaire la lutte contre les conséquences les plus dures de l'économie capitaliste. Ils prônent entre autres la réduction du temps de travail. Pour eux, de manière générale, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs est le meilleur moyen de lutter contre des maux sociaux . Cette élévation du prolétariat au niveau de la dignité humaine passe notamment pour les plus petits par l'existence de crèche et d'un système éducatif efficace.

Le socialisme utopique repose sur une vision très optimiste, rousseauiste de l'homme: l'homme est bon par nature, ce qui implique que l'on peut compter sur sa raison pour faire évoluer la société et aboutir à une civilisation de la Raison et du bien-être.

Quelques théoriciens du socialisme utopique :Gracchus Babeuf, Wilhelm Weitling, Charles Fourier, Robert Owen, Étienne Cabet, Auguste Blanqui et Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon

Le socialisme marxiste

Le socialisme marxiste est une théorie politique basée sur le matérialisme historique et caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échanges ainsi que par la répartition des biens équitablement entre tous. Ce courant a été principalement marqué par la pensée de Karl Marx, qui à donné son nom au mouvement (marxisme). Il affirme lutter pour un monde sans classes sociales et sans oppression.

Les marxistes défendent la vison d'une société égalitaire où les hommes vivraient heureux, sans la présence d'un système économique exploiteur (sans capitalisme donc), ou d'un État autoritaire et “bourgeois”. Les marxistes s'appuient largement sur les sciences humaines comme l'Histoire pour fonder leurs théories. Ils pensent que dans l'Histoire, les forces économiques et politiques déterminent les idées, plus que l'inverse.

Pour Karl Marx, le travail permet à l'homme de transformer profondément la nature, qu'il est source de progrès, mais devient, sous la forme de l’esclavage, du servage et du salariat, une source profonde d'injustices. Le travail est alors pénible et abrutissant. Cette “aliénation”, au sens marxiste, désigne le fait que le prolétaire produit les richesses économiques mais ne les possède pas, et qu'elles se retourneraient contre lui sous la forme du mépris et de la violence affichés par les bourgeois possédants. Pour le marxisme, la source principale de cette aliénation réside dans le capitalisme, caractérisé par la propriété privée des moyens de production (les machines, les usines et les capitaux), le salariat, la domination d'une classe sociale sur les autres. Le prolétaire désigne ainsi le travailleur qui est obligé de se salarier pour vivre.

Pour les libéraux, la valeur des choses réside dans leur prix, lui-même déterminé en fonction de la loi de l'offre et de la demande, tandis que les marxistes estiment qu'elle réside dans la quantité du travail socialement nécessaire à la production : c'est la théorie de la valeur-travail.

Cette théorie remet en cause les origines de la richesse, sa légitimité et la légitimité de la propriété des capitaux. Pour Karl Marx, la disproportion entre la bourgeoisie riche et le prolétariat pauvre réside dans un “vol institutionnalisé” par le capitalisme. C'est l'exploitation de l'homme par l'homme.

Enfin, de son point de vue, l'Etat est une machine répressive qui va à l’encontre des libertés, il faut donc le supprimer, cela serait une condition incontournable pour l'avènement d'une société égalitaire et juste. Le dépérissement de l'Etat devant passer par plusieurs étapes:

Prise du pouvoir par le prolétariat : celui-ci soit s'empare des principaux leviers de commande de l'Etat (armée, police, administration, capitaux, banques), soit supprime l'Etat (divergence au sein des marxismes sur ce point).

Ensuite, il faut passer par une phase où les travailleurs détiennent l'ensemble du pouvoir (dictature du prolétariat). Elle permet de mettre fin à la division

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