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Le développement Durable

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Par   •  1 Mai 2014  •  1 514 Mots (7 Pages)  •  715 Vues

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Le développement durable

Très grand succès dans soc occi depuis une 20aine d’années. On parle de voiture durable, de banque durable... Pb : il semble impossible de faire l’impasse sur cette notion devenue atout marketing. Explique que les scientifiques sont ++ critiques envers cette notion. Des chercheurs expliquent même que l’idée de durabilité est beaucoup plus vieille même si le mot n’existait pas. Ex : une ordonnance royale de Philippe VI de 1346, citée par Vincent Clément (voir géoconfluences) : les maîtres des eaux et forêts doivent veiller à ce qu’elles puissent se « soustenir » en bon état. Lapalissade : pour qu’un dvp soit bon, il doit être durable. Impact quotidien : l’Etat français s’est engouffré dans ce modèle, en géo impact très fort sur aménagement et gestion des territoires.

Terme vient de l’anglais sustainable development, utilisée pour la première fois en 1980, dans un rapport de l’union internationale pour la conservation de la nature. Mais date la + retenue est 1987, rapport Brundtland (premier ministre de la Norvège), par la commission mondiale pour l’environnement et le développement (CMED) de l’ONU. Discours intitulé Notre avenir à tous, acte de naissance du dd.

I. Le mal-développement

1970s constitue un tournant dans l’histoire de la pensée économique mondiale => émergence d’une remise en cause du modèle de dvp capitaliste porté par grandes puissances occi depuis 2GM. Prémices du dd : rapport de 1972 The limits to growth, Halte à la croissance ? publié par le club de Rome, groupe de réflexion réunissant des économistes, des scientifiques, des grandes industriels, fondé en 1958, de + de 50 pays. Aussi intitulé le rapport Meadows. Première fois que des voix aussi importantes et légitimes remettent en cause les bénéfices de la croissance dans une économie libérale. Pleine période des 30 Glo, mais très pessimiste. Inquiétude face aux conséquences du dvp indus et de la croissance démo sur l’environnement. D’autres voix s’élèvent contre ce modèle et s’inquiètent de l’épuisement des ressources énergétiques. Tous ces mouvements critiquent ce qu’on appelle à l’époque le mal-dvp. Poussée des grands mouvements écolo. Reportages sur la désertification, la déforestation, les pollutions, le trou dans la couche d’ozone, les gaz à effet de serre... Mais à l’époque, communauté internationale rigole. Mais l’année suivante, choc pétrolier. Un choc éco mais aussi intellectuel : tout d’un coup, on réalise que problème. Porte le débat sur la scène internationale.

// inquiétudes environnementales, il y a inquiétude face aux inégalités sociales, qui sont le cœur du syst capitaliste. Si les inégalités sociales se creusent trop, il y a risque de bouleverser tout le système. Nombreuses crises éco soc pol au XXe (1929, 2008....) => annoncerait la fin d’un système. A la même période, augmentation des inquiétudes concernant la santé des pop. Comment nourrir toute la pop mondiale.

Des propositions et réflexions concernant d’autres modes de dvp. Certains proposent d’accéder à la croissance zéro : on ne produirait que ce dont on a besoin, avec un équilibre parfait. Une autre théorie propose l’écodéveloppement : Ignace Sachs en 1977, Pour une économie pol du dvp : « à la croissance mimétique, inégalitaire et destructrice du milieu et des ressources, il faut opposer le dvp endogène, accès sur la satisfaction des besoins fondamentaux de toute pop et s’efforcant de ménager les ressources et l’environnement. »

II. La proposition d’un dvp durable plus équilibré

Rapport Brundtland formalise le dd et propose une alternative de modèle éco : « un mode de dvp qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.» Fondé sur le respecte de trois piliers : respect et conciliation des intérêts écologiques (on dit plutôt environnementaux en Fr car géographes fr préfères, écolo rapporte trop au vivant, alors que par ex ville est un écosyst aussi). Correspond à un géosystème, plait donc aux géo dont c’est un outil majeur. Vision presque systémique. A sauvé une partie de la géo fr, notamment en termes de financement de recherche. Géographes ont clé et outil pour appliquer ce modèle à gestion des territoires.

[différence environnement/milieu : tradition vidalienne étudie le milieu comme espace naturel dans lequel l’homme intervient très peu, de la même manière qu’un élément naturel, l’homme appartient au milieu, très fortement connoté géo physique naturelle, on voit ce que l’homme en fait ; quand la géo remet l’homme au cœur de l’espace les géographes commencent à employer environnement, l’homme et son environnement, moins naturel et plus anthropisé, peut être urbain. Ex : sujet d’oral sur les milieux forestiers

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