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La question du retour des palestiniens en Palestine

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Par   •  19 Mars 2021  •  Compte rendu  •  1 624 Mots (7 Pages)  •  254 Vues

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Questions à développement

Question obligatoire

La question du retour : à partir de quand se pose-t-elle, qui concerne-t-elle ?

Vous décrirez les divers événements qui la suscite, les diverses populations qu’elle touche et dont elle contribue à définir le statut (aux travers de diverses définitions), les dispositions qui l’encadre (résolutions onusiennes, charte de l’OLP, dispositions d'Oslo, du plan Trump…), et les institutions qui accompagnent les populations victimes de sa non résolution. Vous vous appuierez sur toutes les sources nécessaires pour illustrer votre propos (littéraires, historiographiques, juridiques, politiques, etc.)

        

        Entre 1948 et 1949, après la proclamation de l’État d’Israël en mai 1948 et la guerre qui en émane, près de 800 000 Palestiniens ont du quitté leurs terres et leurs foyers en direction soit d’une autre région de ce qui était alors la Palestine mandataire, soit des pays voisins, d’abord en Jordanie, se réfugiant dans des camps créées par l’ONU dans les pays avoisinant la Palestine. C’est à compter de cet événement que les Palestiniens parlent de Nakba qui se traduit de l’arabe par « catastrophe » faisant référence à l'exode de la population arabe palestinienne et à l’émergence d’une population de réfugiés.

Dans un premier temps, c’est à la suite de l’accalmie de juin 1948, que des négociations sont organisées avec les États arabes voisins, les États-Unis, la Grande-Bretagne et les Nations unies, à propos du rapatriement des réfugiés palestiniens. Bien que ces négociations se concluent par un ensemble d’accords d’armistices signés en 1949, les mouvements forcés de la population palestinienne continue au moins jusqu’à la fin des années 1950. Aujourd’hui, le nombre de réfugiés palestiniens aborde plus de six millions de personnes, bannit de leurs anciennes propriétés. Lors du Conseil de Sécurité des Nations-Unies en Aout 1948, Israël affirme qu'il n'est pas judicieux de considérer un retour des réfugiés alors que la Ligue Arabe et le Haut Comité Arabe annoncent leurs désirs de reprendre les hostilités tant qu’ils n’auront pas accès à leurs droits.

En décembre 1948 lors de l'Assemblée générale des Nations-Unies, la résolution 194 est adopté, celle-ci « décide qu'il y'a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins». Elle annonce aussi une indemnité pour les réfugiés décidant de ne pas rentrer pour ceux dont les biens auraient été endommagés ou perdus. Malheureusement, les résolutions de cette Assemblée générale ne sont en aucuns cas contraignantes dans le domaine du droit internationale. Elle n’oblige aucun des belligérants à quoi que ce soit et laisse ainsi la situation dans un flou politique. Celle-ci reflète ainsi la volonté de la communauté internationale sur la situation en territoire palestinien.

Après la signature d'un armistice en 1949, les Nations-Unies établissent une commission représentée par les États-Unis, la France et la Turquie pour accompagner les belligérants à trouver un accord commun. Finalement, sous la pression des États-Unis, Israël accepte la proposition d'assimiler 100 000 réfugiés. Quant à eux, les pays arabes réclament le retour de la totalité des réfugiés. La dynastie hachémite annexe la Cisjordanie pour des raisons politiques et en assimile les habitants.

Parallèlement à cette difficulté éprouvée par les palestiniens à rejoindre leur terre, en juillet 1950, la « Loi du retour » est votée par la Knesset, qui est le parlement israélien, garantissant à tout Juif et à sa famille, le droit d'immigrer en Israël.

En 1955, l’opération Alpha prévoit qu'Israël accepte 75 000 réfugiés palestiniens et cède du territoire à l’Egypte et à la Jordanie, le plan est écarté par les parties.

Entre les années 1953 et 1956, Israël rembourse 2,8 millions de livre sterling à leurs propriétaires palestiniens. 5 200 réfugiés sont acceptés dans un contexte de réunification familiale et 28 000 réfugiés perçoivent des emplois et des logements par le gouvernement.

Subséquemment, le gouvernement d'Israël immisce des mandements sur la « propriété des absents », ce qui permet le retrait des terres présumées abandonnées suite aux exodes de guerre et de les octroyer aux autorités israéliennes.

Toujours dans l’optique de gérer la situation des réfugiés palestiniens, l’ONU crée l’UNRWA, (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East), qui sera très controversée.

 Le 22 novembre 1974, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 3236 qui réaffirme le « droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour » et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Les accords d'Oslo marquent l’aboutissement d'un ensemble de négociations menées entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premières bases d’un processus de paix au Moyen-Orient, plus particulièrement dans la zone palestinienne. Ces discussions sont confidentielles et  se déroulent parallèlement aux conventions de Madrid. Ces accords sont signés à Washington en présence de Yitzhak Rabin, premier ministre d'Israël, de Yasser Arafat, président de l'Organisation de libération de la Palestine, et de Bill Clinton, président des États-Unis et ont pour principale conséquence la création d'un gouvernement palestinien, entrainant une administration palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

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