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La conquête de Napoléon

Commentaire de texte : La conquête de Napoléon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  583 Mots (3 Pages)  •  641 Vues

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Au début de l'année 1809, l'Empereur rappelle sa Garde au centre de l'Allemagne pour la guerre de la Cinquième coalition. Elle est présente à la bataille d'Aspern-Essling, sous le feu intense de l'artillerie autrichienne, et regarde la lutte de son armée pour contenir un adversaire largement supérieur. Lorsque Napoléon lui-même a sa botte déchirée par une balle, le général Frédéric Henri Walther, commandant de la cavalerie de la Garde, indique à l'Empereur que ses grenadiers l'emmèneront de force derrière les lignes s'il refuse de se retirer. Ce dernier obéit mais doit ordonner la retraite générale de l'armée sur l'île de Lobau, au milieu du Danube. Six semaines plus tard, Napoléon traverse le Danube à la tête d'une force considérable, pour attaquer les Autrichiens sur la plaine de Marchfeld. La bataille de Wagram qui s'ensuit voit les grenadiers à cheval en réserve lors de la première journée du combat11.

Toutefois, le deuxième jour (le 6 juillet 1809), les grenadiers à cheval, avec le reste de la cavalerie de la Garde, sont chargés de couvrir la colonne du général Macdonald qui se lance à l'attaque du centre autrichien. Après un succès initial, Macdonald voit une occasion de mettre en déroute les troupes qui se replient devant lui et, à cet effet, il demande une charge de la cavalerie de réserve de Nansouty, en invitant tous les autres commandants de cavalerie présents dans le secteur à faire de même. Les grenadiers à cheval, cependant, ne bougent pas et laissent ainsi passer l'occasion malgré la charge des chevau-légers polonais et des chasseurs à cheval de la Garde. Après la bataille, Macdonald s'emporte contre Walther et lui reproche son inaction. Ce dernier explique que ni le maréchal Bessières, ni l'Empereur, n'ont donné d'ordre pour une charge et que la Garde ne pouvait agir sans ordre direct de l'un des deux. Les tentatives de Macdonald pour expliquer qu'une telle attaque de la Garde aurait été décisive exaspèrent Walther qui salue et sort20.

Retour en Espagne[modifier | modifier le code]

Louis Lepic (1765-1827). En 1811, il refuse de charger à la bataille de Fuentes de Oñoro, en l'absence d'ordre du maréchal Bessières. Huile sur toile de Louis-Charles Arsenne, 1842, musée de l'Armée.

Durant les deux années suivantes, seules quelques compagnies du régiment sont de service actif, notamment en Espagne, où elles accompagnent Bessières dans le nord-ouest du pays, où celui-ci est censé soutenir l'armée du maréchal Masséna au Portugal. Ce dernier y combat avec succès le général Wellington, mais il n'est pas en mesure de percer les lignes fortifiées de Torres Vedras, et se retire à Almeida.

Wellington fait l'erreur critique de le suivre et, le 5 mai 1809, il se retrouve dans une position délicate à la bataille de Fuentes de Oñoro. Masséna a besoin de Bessières et de l'ensemble de son corps d'armée pour pouvoir battre les troupes anglo-portugaises, mais Bessières n'apporte que des renforts symboliques : quelques escadrons de dragons et les grenadiers à cheval, 800 hommes en tout, sous le commandement du général Louis Lepic. Malgré cela, Masséna réussit à exploiter une faiblesse dans la ligne de Wellington, et ce dernier est

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