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L'analyse Du Totalitarisme

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Par   •  5 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  863 Mots (4 Pages)  •  502 Vues

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Cette analyse du totalitarisme vous paraît-elle convaincante ?

A la fin de la première guerre mondiale, la démocratie libérale semble triompher. Pourtant elle est rejetée par les nouveaux régimes qui s’affirment en Europe dans l’entre-deux-guerres. L’URSS de Lénine puis de Staline, l’Italie de Mussolini, et l’Allemagne d’Hitler inventent le totalitarisme, où le parti unique impose son idéologie, par la violence, la propagande, et la terreur. Dans ce document, Hannah Arendt, philosophe, nous parle du totalitarisme, qu’elle définit par « la terreur » principalement.

Dans un premier nous verrons en quoi cette analyse du totalitarisme par Arendt est convaincante, puis dans un deuxième temps nous aborderons son côté partielle.

Les régimes totalitaires utilisent beaucoup la violence pour faire régner leur ordre. Et Pour impressionner et éliminer les ennemis de la communauté nationale ou de la classe. Ils créent ainsi des polices politiques, chargées de détruire tous les mouvements dangereux pour l’Etat et le parti ; on a la Gestapo et la SS en Allemagne, et le NKVD en URSS. De plus, dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler crée des camps de concentrations accompagnés de l’autorisation des arrestations arbitraires. En URSS sont instaurés des camps de travail que l’on appelle des goulags.

Comme l’indique Hannah Arendt, cette terreur est dirigée contre « des victimes innocentes ».

En effet, la société est terrorisée. En Allemagne, les nazis exécutent ou déportent les opposants dans les camps de concentrations, ils mènent la persécution contre les juifs. Ceux-ci sont mêmes exclus de la société par les lois de Nuremberg en 1935 puis violemment persécutés à partir de 1938 (nuit de cristal) avant d’être exterminés à partir de 1941 (solution finale). En URSS, la première vague de terreur de masse s’abat sur le monde paysan de 1929 à 1934. Les paysans qui résistent à la collectivisation forcée des terres sont massacrés ou déportés par million au Goulag. Ces millions de prisonniers forment une main d’œuvre gratuite pour les grandes réalisations du régime soviétique. La répression est aussi présente ; plusieurs procès retentissent, ceux de Moscou par exemple, de 1936 à 1938.

Cette terreur de masse et cette violence étaient prévisibles, puisque ces régimes totalitaires s’appuient sur des idéologies violentes. L’idéologie nazie souhaite éliminer « les Juifs en tant qu’ennemis naturels » comme l’indique Arendt. Les nazies les considèrent comme une race inférieure. C’est une idéologie de race. De l’autre côté, l’idéologie stalinienne veut détruire les vestiges du monde bourgeois qui font « obstacle à la victoire du prolétariat ». C’est une idéologie de classe.

Nous pouvons donc dire que l’analyse du totalitarisme par Hannah Arendt est en partie convaincante, puisque l’une des caractéristiques principales des régimes totalitaires est la terreur qu’ils instaurent, et la violence fasse à des victimes innocentes. Cependant, ces régimes ne s’appuient pas uniquement sur cela, puisqu’ils cherchent aussi à faire adhérer les masses à leur parti par la propagande notamment. Et malgré des caractéristiques communes, comme leur manière d’instaurer la terreur, l’idéologie nazie et stalinienne n’ont

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