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Etude de Cas : L'Inde

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Par   •  10 Avril 2020  •  Étude de cas  •  729 Mots (3 Pages)  •  661 Vues

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GEOGRAPHIE

Etude de cas : L’Inde (p.130-3)

p.130-1

  1. Le secteur de la santé témoigne de l’émergence économique indienne car l’Inde devient un nouveau pôle mondial pour les services de la santé, les investissements dans le secteur de la santé ont contribué à la multiplication des cliniques et hôpitaux privés qui accueillent une clientèle locale mais aussi internationale.
  2. L’objectif du programme Startupindia est d’encourager les projets innovants dans les villes qui ont entre 20 000 et 100 000 habitants qui sont souvent délaissées dans les programmes qui favorisent les grandes villes. Ce programme vient d’une agence gouvernementale indienne qui est chargée de promouvoir les développements des entreprises : Invest India.
  3. La politique qui a accompagné l’émergence indienne est la politique libérale. Cette politique, est là depuis 1991 encore plus poussée qu’avant pour favoriser l’investissement privé en libéralisant les accès ou en développant des zones franches pour permettre aux entreprises de s’installer plus facilement.

La réduction de la pauvreté ne semble pas être une priorité car nous ne sommes même pas sûrs que ces écarts économiques soient considérés comme un problème pour les entrepreneurs et dirigeants car une bonne partie de la compétitivité indienne au niveau international est fondée sur le maintien d’une certaine pauvreté ; ce qui permet de proposer aux investisseurs potentiels un coût de production très faible, c’est ce qui la rend si compétitive.

  1. Les progrès socio-économiques les plus forts ont été dans le domaine économique avec le RNB par habitant qui a augmenté de 1440 $ entre 1990 et 2017 compris et dans le social avec une baisse de 87 points de % du taux de mortalité infantile entre 1990 et 2017. Le domaine où les progrès ont été les plus faibles est le social avec la part de femme parmi les actifs qui a diminué de 4 points de % ainsi qu’avec l’IDH qui n’a augmenté que de 0,21, ils sont 130ème mondial sur 192 pays. De plus, la sous-alimentation n’a baissé que de 3 points de % entre 1990 et 2017.

p.132-3

  1. Les fortes inégalités socio-spatiales qui sont observables en Inde sont les violences faites aux femmes qui restent largement admises dans le milieu familial. Les femmes ne représentent que 48% de la population à cause d’un grand nombre d’avortements sélectifs ou d’infanticides. Il y a aussi la pauvreté qui reste plus marquée dans les zones rurales, le secteur agricole a décliné depuis la libéralisation, les prix des productions ont diminués ainsi que les subventions de l’Etat en matière d’engrais, de semences, d’irrigation ce qui a provoqué un endettement de plus en plus grand pour les paysans. Enfin, les Adivasi et les Dalit sont discriminés à cause de leurs activités traditionnelles, de leur faible accès à la propriété foncière et de leur éducation peu poussée. L’industrialisation et la création de zones franches qui ont affecté les populations Adivasi qui ont été déplacées au gré des exploitations minières et de la construction de barrages.
  2.  Nous pouvons voir que dans le nord-est du pays il y a les zones les plus touchées par la pauvreté comme Bihâr, Jharkhand, Orissa etc. les zones les moins touchées sont le sud, le sud-ouest et Mizoram, Manipur, Nagaland, Tripura et Sikkim qui sont eux dans le nord-est.
  3. Les réussites du développement économique et social de l’Etat du Tamil Nadu sont que le pourcentage de personnes sous le seuil de pauvreté est à presque 10% en 2012 alors qu’en 1994 il était 46%. En 2016, le Tamil Nadu est classé second pour sa stabilité économique, ses conditions financières, son marché de l’emploi, sa qualité de vie et ses infrastructures et gouvernances. Il est aussi l’un des 3 Etats indiens préférés des investisseurs et le second en termes de PIB. Le revenu par habitant est 70% au-dessus de la moyenne nationale et l’IDH est au second rang des Etats indiens. Mahindra a aménagé une ville « durable ». Cependant, elles ont des limites les réussites, le taux de croissance a baissé après 2011, il est fluctuant. La baisse marquée de la croissance dans le secteur industriel a eu un impact important sur l’emploi tout cela à cause d’une certaine inertie des politiques de gouvernement depuis la mort du premier ministre. De plus, la sécheresse historique de 2016-17 a affecté l’agriculture comme l’ensemble de l’économie. Enfin, malgré la ville durable qui est à 40km de Chennai, 1 habitant sur 10 à Chennai vit dans des bidonvilles.

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