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Chute de l'empire d'occident

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Par   •  10 Octobre 2019  •  Dissertation  •  715 Mots (3 Pages)  •  759 Vues

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Travail de mi-session

476 : date charnière?

Par

FLORENCE CHARPENTIER

Présenté à

Louis Lafrenière

Cégep Édouard-Montpetit

Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale

330-910-RE  gr.1060

10 octobre 2019

476 : date charnière?

À travers le temps, différents éléments soit économique, culturels, politique ou bien social sont maintenus ou arrêtés. Dans l’histoire occidentale, l’an 476 est importante pour plusieurs facteurs. Effectivement, elle désigne la date de la chute de l’Empire romain d’Occident et ainsi, la fin de l’Antiquité et le début du Moyen Âge. Dans ce texte, vous seront présenté trois éléments de rupture et un élément de continuité vis-à-vis la chute de l’Empire Romain d’Occident.

Pour commencer, en 476, le chef germain Odarce, le roi des Hérules, fait la déposition de Romulus Augustule. Cette déposition marque la fin du pouvoir que l’empereur romain d’Occident avait sur ses nombreux territoires. « Lorsque le chef germanique Odoarcre prend Rome en 476, il met fin à l’autorité centrale d’un empire qui exerçait son contrôle sur l’ensemble de l’ouest de l’Europe et du nord-est de l’Afrique ».[1] Renommé empire byzantin, l’empire romain d’Occident existe dès le VIe siècle. Toutefois, toute la partie occidentale de l’empire romain d’avant est abolie, autant politiquement que territorialement parlant.

Premièrement, en 476, le roi des Hérules, le chef romain Odarce obtient le droit et fait la déposition de Romulus Augustule, empereur de l’Empire d’Occident. Cet acte a donc marqué la fin du pouvoir de l’empereur romain sur les nombreux territoires qu’il possédait. « Lorsque le chef germanique Odoarcre prend Rome en 476, il met fin à l’autorité centrale d’un empire qui exerçait son contrôle sur l’ensemble de l’ouest de l’Europe et du nord-est de l’Afrique ».[2]

Ensuite, suivant la chute de l’Empire romain d’occident, la structure de la noblesse change. Avant la chute de l’Empire, la noblesse comptait seulement les familles patriciennes. Par contre, lors de la fin de l’Empire, la noblesse composait en plus des familles fortunée plébéiennes. Ceci est la nobilitas ; « Comprend toutes les familles dont un membre a exercé des fonctions politiques importantes, soit l’une des magistratures que sont l’édilité, la préture et le consulat. La nobilitas est composée de patriciens, mais également des plébéiens les plus riches qui ont su accéder aux plus hautes fonctions de l’État ».[3]  Quand un membre de la famille occupait une des magistratures supérieures, la famille faisait partie de la nobilitas. Enfin, au début de l’Empire, l’expression nobilitas disparait. Pour différencier les gens riches de ceux qui ne le sont pas, on utilisait les termes honestiores pour les gens riches et respectables et humiliores pour les gens simples. Les gens de l’ordre sénatoriale et équestre étaient dans le groupe honestiores et le peuple, incluant les paysans, les artisans et les commerçants étaient dans le groupe humiliores.

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