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Arrivée au pouvoir

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Par   •  15 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 646 Mots (11 Pages)  •  622 Vues

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I) Arrivée au pouvoir

 

1) Situation politique économique et sociale de crise

A) Italie

rejet des traités de paix, revendications des terres irrédentes (Fiume), pas de tradition démocratique

problèmes de réinsertion des anciens combattants : squadristi

crise agricole liée à la crise économique générale et à la mauvaise répartition des terres, en particulier dans le sud, retard

le pays est au bord de la guerre civile : chômage, occupation illégale de terres par les braccianti, peur des possédants

B) Allemagne

Contexte de la crise de 29 qui a de fortes répercussions sur l’économie allemande, découverte du chômage de masse (6 millions de chômeurs). Plus sentiment d’humiliation lié à la défaite (Diktat), mauvaise réinsertion des anciens combattants qui se retrouvent dans les thèses d’Hitler. Régime de la République de Weimar affaibli par son opposition de droite et de gauche.

C)URSS

1924-1928, Staline manœuvre pour éliminer ses rivaux, en particulier Trotski, il joue sur deux questions soumises au Comité central du parti : la poursuite ou l’arrêt de la Nep et l’extension de la révolution hors des frontières.

La NEP a permis une amélioration de la situation du pays mais à réactivé les différences sociales à la campagne avec la mise en place d’une classe de petits propriétaires terriens les koulaks, dans un pays qui continue à rassembler près de 80% de ruraux et qui semble encore menacé par la famine.

Staline se veut l’héritier de Lénine.

2) Idéologie

A) Italie

Confuse, elle réunit tous les mécontents : nationalistes, chômeurs, propose de rétablir l’ordre aux propriétaires terriens, s’attaquant ainsi aux syndicalistes à coup de gourdin et d’huile de ricin. Utilise comme hommes de main les chemises noires issus des squadri.

Le combat, la violence, la force deviennent rapidement des valeurs nationales, il faut restaurer la Rome antique. Antiparlementaire, anticommuniste.

Le but : créer un sur-homme, un guerrier. Mettre l’Etat au dessus de l’individu qui lui doit obéissance. L’Etat s’incarne dans son chef

B) Allemagne

Théorie des races au centre de « Mein Kampf », écrit en prison à la suite du putsch manqué de 1923 : les Aryens sont appelés à constituer une race supérieure, les Ûbermensch, d’autres races sont à exploiter : les Latins ou les Slaves, d’autres, considérées comme « parasites », sont à éliminer : les Juifs et les Tziganes. D’où un fort antisémitisme (lois de Nuremberg en 1935 : rejet de la fonction publique, boycott des magasins, interdiction des mariages mixtes, confiscation des biens et mise sous tutorat) et des mesures eugénistes (stérilisation des hommes porteurs de maladies héréditaires, euthanasie de 80 000 handicapés).

9 nov 38 : nuit de cristal, pogrom.

Le programme du NSDAP fait la synthèse entre un nationalisme exacerbé et un programme social plutôt proche de la gauche, puisqu’il est favorable à l’intervention de l’Etat dans l’économie (« l’Etat est tout, l’individu n’est rien »).

Le pangermanisme est un autre aspect du régime.

la théorie de l’espace vital et conquête de l’est pour remédier à la « surpopulation » de l’Allemagne.

C)URSS

La révolution dans un seul pays, la dictature du prolétariat.

La fin de la NEP : la reprise de la collectivisation des terres par les kolkhozes et les sovkhozes, la nationalisation du reste de l’économie, pour construire une société sans classe.

La principale différence avec Lénine porte sur le rôle de l’Etat : Lénine voulait l’amener à disparaître, Staline veut le renforcer.

Autre différence : russifier toute la société.

3)Conquête du pouvoir

A)Italie

Mussolini est un fils d’institutrice et de forgeron, il commence par adhérer au parti socialiste, s’exile en Suisse pour avoir refusé de faire son service militaire. Instituteur lui même, il prend la direction de deux journaux de gauche l’ « Avanti ! » puis « Il popolo d’Italia » dans les colonnes duquel il prend position en faveur de l’entrée en guerre de l’Italie aux cotés de la France. Il s’engage, est blessé et crée en 1919 les Faisceaux de combat dans lesquels il cherche à concilier socialisme révolutionnaire et nationalisme exacerbé. En 1922, il apparaît, alors que l’Italie est en plein désordre, comme le seul capable de rétablir l’ordre. Il organise la marche su Rome, un coup d’Etat plutôt destiné à faire pression sur le gouvernement, il est appelé légalement au pouvoir par le roi.

Jusqu’en 1924, il dirige un gouvernement de coalition. C’est le meurtre de Matteotti qui lui donne l’occasion d’instaurer sa dictature par les lois fascistissimes.

B)Allemagne

Fils de douanier autrichien artiste peintre raté, fait la guerre de 14-18 dont il revient avec le grade de caporal.

Création du parti en 1919 qui rallie les démobilisés, des chômeurs, des mécontents. Le parti se dote d’une organisation para- militaire : les SA de Röhm, mais Hitler décide de conquérir le parti par la légalité, comme Mussolini alors qu’il ne rassemble que 2.6% des suffrages en 1928.

Des méthodes d’intimidation et de propagande sont utilisées. La peur des spartakistes fait grossir les rangs des nazis auxquels se rallie la droite modérée.

Il apparaît rapidement comme le seul capable de tenir tête aux « rouges », Hindenburg l’appelle au poste de chancelier en 1933, à la tête d’un gouvernement de coalition qui ne compte que 3 nazis /11. Les élections au Reichstag sont annulées, les nazis y ayant fait un piètre score, l’incendie du 27/02 permet d’éliminer le PC, le 5 mars 1933, les

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