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Le sacre des rois de France, histoire des institutions politiques.

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Par   •  6 Octobre 2019  •  Cours  •  1 596 Mots (7 Pages)  •  1 156 Vues

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Cours magistrale

Paragraphe 2 : Le sacre et les funérailles : manifestation de la puissance, et du faste de la royauté

Ces cérémonies sont celles qui vont mettre en lumière toute la réflexion autour de la majesté royale, elles sont dédiées à la personne du roi et à la manière dont celle-ci est transformé par le jeu politique

Le sacre et les funérailles du roi (entrée et sortit vie politique) vont faire l’objet d’un puissant investissement politique à partir de la fin XIème siècle jusqu’au XIIIème siècle


Le sacre est très connu car pépin le bref fut le premier a être sacré en 741 comme Hugues Capet en 987

Au XIIIème siècle, les légistes du roi vont faire de ses deux cérémonies des extraordinaires moyens de promotion et de propagande au bénéfice de l’institution royale

A/ Le sacre au 13ème et à la fin du moyen-âge

Cette cérémonie prend un caractère paradoxale, en effet l’origine du sacre est constitutif du pouvoir politique du roi : il permet au 1er représentant de la dynastie capétienne de s’inscrire dans les pas des carolingiens

Mais au XIIIème siècle le changement est que cette cérémonie va perdre sa valeur juridique d’opération de légitimation du pouvoir royal

Ce qu’il perd il va le gagner d’un autre coté et la cérémonie devient le moyen éclatant de donner au public et aux autres pouvoirs l’image d’une monarchie souveraine et donc d’une dignité que les autre pouvoirs n’ont pas

Le roi de France est digne par la grâce de dieux et seul le roi pourra s’en prévaloir. Le roi de France l’est par la grâce de dieu, il est le lieutenant de dieux sur terre et tient sa souveraineté de cette autorité surnaturelle, ce qui a pour conséquence de rendre le roi indépendant à l’égard des hommes.

Le retournement qui s’opère au début du XIIIème siècle consiste à élaborer une cérémonie grandiose qui n’a pour fonction que de magnifier la personne du roi

Ce n’est plus le sacre qui fait le roi mais au yeux du publique, un roi ne peut pas l’être si il n’est pas sacré

= en témoigne l’épisode de Jeanne d’arc

La cérémonie du sacre peut être semblable à celle des premiers capétiens, celle-ci va s’étoffer et se structurer jusqu’à l’adoption d’un certains nombres de rituel adopté à la fin du règne de Saint Louis (1270) qui sera parachevé à la fin du 14ème siècle sous le règne de Charles V

Le sacre permet au roi de s’élever dans la hiérarchie des hommes par cette cérémonie il montre qu’il ne doit rien au grand laïc, ni même aux grands héclésiastiques.

Il prend des engagements qui consiste à protéger l’église, à conserver ses anciennes liberté et faire régner la paix et la justice, il doit aussi agir en équité : miséricorde et justice, enfin il s’engage à chasser les hérétiques du royaume

Cette série d’obligation va s’élargir sous l’effet de l’élaboration du « traité du sacre des rois de France » de Jean Golein : de nouvelles obligations du roi vis-à-vis de l’usage du pouvoir qui est en sa possession

Ainsi il s’engage aussi à préservé l’intégrité du domaine royale et en contrepartie cela lui donne le droit d’intervenir à l’encontre de tout ceux qui porterai atteint au droit domaniaux

Cette lente mutation des obligations prise par le roi lors du sacre traduit l’autonomie progressive du pouvoir politique royal, ce dernier est de moins en moins absorbé par les obligations religieuses.

D’ailleurs les fêtes qui accompagne le sacre ont pour effet de faire passer au second plan la cérémonie religieux : plus de place est donné au spectacle de la rue qui devient une manière d’obtenir l’adhésion des foule et progressivement l’idée consiste à conféré un enracinement populaire au pouvoir royal

Cette cérémonie a lieu toujours à Reims et à pour particularité de s’étoffer de rituel :

Les prières s’accumulent

On introduit de plus en plus d’éléments surnaturels (dont la sainte ampoule tout le temps régénéré, 1131)

Remise des insignes royaux à partir du 13ème siècle (la mains de justice, la couronne, l’anneau) cette remise est empreinte au milieux chevaleresque (l’épée)

Cette cérémonie devient de plus en plus l’investiture d’un roi chevalier (remise des éperons d’or, de l’épée)

Puis le roi est dépouillé de ses vêtement pour ensuite être oint (tête, poitrine, épaules, jointure des bras, les mains) le roi est à la fois roi et prêtre ce qui lui confère des effets spirituel :

Il devient alors l’évêque du dehors : il n’appartient pas à la hiérarchie de l’église mais il est un évêque à part entière

La cérémonie se termine avec le rite de l’anneau qui symbolise l’union mystique du

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