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Étude de l'affaire Dreyfus

Commentaire d'oeuvre : Étude de l'affaire Dreyfus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 531 Mots (7 Pages)  •  701 Vues

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Durant l’affaire Dreyfus, nombreux furent ceux à avoir un avis différent sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé. Ce conflit fit tourner au vinaigre de nombreux repas de famille et ce, pendant plusieurs années. Cette enquête commença en 1894 et se termina en 1906. 12 ans de clavaire pour l’accusé Dreyfus qui en vu passer des bonnes et des mauvaises. Pour commencer, nombreuses furent les affiches de propagandes et de caricature mettant en scène les juifs, dans différentes situations pour persuader les personnes sans avis que leur avis état le bon. Ce conflit s’étendit même dans les journaux et ne toucha pas seulement Paris mais s'étendit à toute la France, et se retrouva au final comme étant un vrai combat pour la République. On passa alors d’une simple affaire d’espionnage a une affaire nationale, qui suscita l’intérêt de beaucoup de personne. Durant tout ce dossier, nous allons nous attarder sur ceux parus en Lorraine, plus particulièrement à Nancy, en 1898, soit 4 ans après le début de l’affaire. La Croix de Nancy, l’antijuif et l’Est Républicain sont les journaux que nous avons décidé de prendre pour approfondir nos recherches.

Avant de commencer note approfondissement sur l’année 1898, revenons à tout ce qui c’est passé les 4 années précédente pour se remémorer l’histoire. En fin 1894, Alfred Dreyfus, d’origine alsacienne est arrêté pour avoir «vendu des documents confidentiels» aux allemands, et est envoyé à perpétuité au bagne sur l’île du Diable (l’une des trois îles du Salut). Lors de son arrestation, les avis sont unanimes, Dreyfus est coupable. Mais au fur et a mesure que le temps passe, la famille de Dreyfus, dont son frère Mathieu, continu sans cesse de dire qu’Alfred Dreyfus est innocent, ce qui va commencer à semer le doute parmi la population. Des personnalités comme Clemenceau, Yves Guyot ou encore Tarieux, étaient au début favorable a l'arrestation de Dreyfus. Ils étaient donc considéré, pour le journal antijuifs, comme des «traîtres a la nation, qui collaboraient avec les allemands et étaient soudoyé».

C'est alors que les journaux commencent a publier des articles sur Dreyfus et les juifs. Parmi ces journaux, il y a La Croix de Nancy, l'Antijuif... On sait d'emblée que ces journaux est antidreyfusards, et donc met en avant la culpabilité de Dreyfus et dénigre les juifs. Ce qui fait que non seulement, Dreyfus est touché, mais aussi son entourage, comme par exemple son cousin, qui n'est plus prit au sérieux pour la vérification des tenues. Le but de tous les antidreyfusards est donc de faire chuter tous les Dreyfus, non pas seulement l'accusé, mais aussi d'enlever toute crédibilité aux juifs.

Commençons donc par le premier article, qui paraît en mars 1898. D'après l'article, les radicaux progressent dans l’affaire Dreyfus, ce qui ne satisfaits pas les antidreyfusards Lorrain (Croix de Nancy). Ces antidreyfusards reconnaissent avoir des membres vendu parmi eux, des traîtres parmi eux, ce qui ne changera pas pour autant leur point de vue.

Par la suite, les radicaux (Dreyfusards) perdent leur avantage. Les antidreyfusards ont payé beaucoup de monde, ce qui va leur permettre d’arriver à leur fin, ce qui ne va pas encourager les radicaux (les deux camps se lancent dans un affrontement sans fin car lorsque l'un devient plus puissant que l'autre, ce dernier réplique en soudoyant ou engageant des membres)

A ce même moment, Madame Dreyfus, épouse du condamné demande a rejoindre son mari au bagne, ce que ne lui sera pas accepté. C'est alors qu'elle joins Émile Zola le mois suivant, qui, suite à son écrit, est condamné à être jugé, mais ce jugement n’aura finalement pas lieu. Il sera arrêté sur le champ et se verra retirer la légion d’honneur. Cette arrestation va faire perde toute espoir a la famille Dreyfus quand a la libération d’Alfred Dreyfus, étant donné que Zola était leur seul force d'appui envers le gouvernement, c'était la seule personne d'influence a les soutenir.

Le 17 juillet 1898, des preuves falsifiées (bordereaux), qui ont étaient découverte par Hubert Henry, sont authentifiées par le juge, ce qui va donner l’envie plusieurs personnalités de manifester leur mécontentement. Après Émile Zola, c'est au tour de Jaurès et Clemenceau (qui lui, au début de l'affaire Dreyfus n'est pas convaincu de sont innocence et publie des article assez dénigrants envers les juifs en les caricaturant, avec leur gros nez, leurs oreilles décolé...) de faire part de leurs impressions.

L’authentification de ces faut papier rend donc espoir aux antidreyfusards, car les preuves affluent, ce qui renforce la culpabilité de Dreyfus. Et les choses ne vont pas en s’arrangeant pour les radicaux, car Picquart se fait arrêter le lendemain pour avoir divulgué des informations confidentiel a des personnes «non qualifiées». Durant la même période, M.Leblois se fait arrêter pour les mêmes chefs d’accusation. Ces informations concernées Esterhazy, qui serait apparemment le vrai

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