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Les Droites Francaises Depuis 1945

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Par   •  23 Mars 2013  •  5 668 Mots (23 Pages)  •  1 162 Vues

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Les droites françaises depuis 1945

1. De la marginalisation au retour en force (1945 – 1958)

1.1 Des droites discréditées et marginalisées

 A la libération, les droites subissent une profonde considération morale, dû à la collaboration du régime de Vichy. Une épuration se met en place par des procès emblématiques : Pétain (condamné a mort puis sa peine est commuée en prison à perpétuité) ; condamnation et exécution de Pierre Laval.

Le régime de Vichy est assimilé à la droite, et du coup elles sont discréditées lors de la libération. Elles st non seulemt discréditées, mais une partie des élites de la droite française st touchés par l’épuration : perte des droits civiques + peine d’indignité nationale… La dyn pol se trouve par ailleurs à gauche, qui porte avec lui une volonté de démocratie économique et sociale (charte du CNR), avec l’Etat garant de cette démocratie. Ces idées font partie de la culture politique de la gauche.

Les premières élections de l’après guerre enregistrent cette perte de confiance dans les droites. En 1945, les élections à la Constituante voit le succès du PCF et de la SFIO + apparition du MRP ; les gauches sont majoritaires. Le MRP se place sous la direction du général De Gaulle, il est porteur des idées de la Libération et s’impose comme une force pol importante. Mais où le placer ?? Au départ : centre gauche.

 Les droites classiques sont marginalisées à l’issue de cette élection, exclue du tripartisme qui se met en place ; et elles sont de plus très morcelées. Lors de ces premières élections, elles obtiennent 15% des voix + 10% des voix des radicaux (centre droit). Cette situation se pérennise dans la difficile gest° de la IVème République.

1.2 Des droites en pleine recomposition

 Les droites libérales et conservatrices qui constituaient avant-guerre l’armature essentielle de la droite française, autour de l’Alliance Démocratique (AD - libérale et laïque) et de la Fédérat° Républicaine (conservatrice et clérical). On pourrait les définir comme des partis de notables. Ces deux partis ont joué un rôle important durant l’entre-deux-guerres sortent discréditer du conflit, car nbr de leurs dirigeants ont été impliqués dans le régime de Vichy. Certains ont qd meme participé à la Résistance : ces deux partis sont rpz au CNR.

Mais ils sont symbolisés à la Libération par Pierre Laval et Pierre-Etienne Flandin qui ont été des acteurs de premier plan du régime de Vichy et qui ont incarnés la dérive des droites durant l’Occupation. Bon nbr des cadres de ces deux partis sont touchés par l’épuration, comme la presse de droite : certains journaux st interdits, à Paris comme en Province. Cette droite libérale et conservatrice est très marginalisée.

 Des phénomènes de recomposition se mettent en place à coté de cette marginalisation, notamment autour du RGR. Il s’agit ici du Rassemblement des Gauches Radicales. C’est un rassemblement qui tente, à la libération, de regrouper les forces pol autour du vieux parti radical (à la libération => parti situé à droite). Ce parti, associé à la IIIème République, est marginalisé à la libération ( - de 6% des voix à la Libération // - de 30 élus). Il est opposé au tripartisme dans lequel il voit une dictature par les trois partis : son orientation conservatrice s’accentue, et il va chercher à regrouper des formations du centre ds ce RGR.

On y retrouve le parti radical, une partie de l’AD, l’UDSR (l’Union Démocratique et Socialiste de la Résistance), et d’autres petits gpes pol. En 11/46, le RGR obtient un peu + de 11% des voix avec une majorité élus radicaux.

 Le MRP :

 Mouvement des Républicains Populaires :

o Mouvement : pas de « partis » dans la droite

o Républicains : attachement aux valeurs de la République

o Populaires : au service de la communauté nationale

 Congrès fondateur du parti = 09/44

 Le MRP est en qq sorte l’héritier de la démocratie chrétienne des années 30 autour du PDP (Parti Démocrate Populaire / G. Bidault) et la JR (Jeune République / Maurice Schuman), héritage d’un catholicisme sociale -> 1891 : publicat° de l’Encyclique Rerum Novarum par le pape (créat° du catholicisme sociale).

 Aucune référence du christianisme dans le sigle, avec pourtant une forte influence de cette religion par ses membres

Vichy avait exercé une attract° profonde sur les chrétiens, Papauté = 1er soutien du régime de Vichy // mais certains chrétiens s’engagent dans la résistance (cahiers des témoignages chrétiens). Ce st ces milieux chrétiens résistants qui vt pousser à la fondat° du MRP.

Le MRP est divisé en localités, ponctué par un Congrès annuel, entre chaque congrès, l’instance dirigeante est un comité directeur où les parlementaires ont le role le plus important. 80.000 militants en 1945 // 125.000 en 46, à son apogée.

Il s’appuie sur une presse importante car il bénéficie de l’ordonnance sur les ents de presse. Il peut compter sur L’Aube, 240.000 exemplaires en 1946, La Voix du Nord, et Ouest-France. Le MRP peut aussi s’appuyer sur une presse sympathisante dans les milieux catholiques comme La Croix, et ds un 1er tps, ds les gds journaux : Le Monde, et sur le soutien modéré du Figaro.

Les fondemts doctrinaux du MRP st à rechercher ds la DSE (Doctrine Sociale de l’Eglise), qui s’est dvpée dans Rerum Novarum, puis dans Quadragesmo Anno. Le personnalisme joue également un role dans ces fondemts doctrinaux, et dont le principal rpz en F est Emmanuel Mounier autour de la revue Esprit : condamnation de l’individualisme libérale et du matérialisme collectiviste.

Le MRP se veut dc sociale mais non socialiste et il est porteur de cette esprit de la résistance. On peut dc le classer à gauche par son programme au début de la période. Il est partisan des gdes réformes structurelles des années 1944–45 : la planificat°, la nationalisat°, Sécu… Mais il s’en distingue par la Q° scolaire : il est partisan de la liberté de l’enseignement et il revendique le fait que les collectivités locales puissent subventionner les écoles privées (= pas un parti laïc) => =/= avec la SFIO (défenseur de l’école privée = droite).

Il appartient au tripartisme, meme si il s’est opposé au premier projet constitutionnelle du la IVème République

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