Le modèle impérial romain
Guide pratique : Le modèle impérial romain. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar youssml • 1 Février 2022 • Guide pratique • 957 Mots (4 Pages) • 289 Vues
Le modèle impérial romain, un système central et local[pic 1]
🡢 Compétence travaillée : Justification d’affirmations
A partir des documents disponibles dans le manuel p.56 à 63, complète le tableau ci-dessous.
Attention : une des affirmations est fausse ! Il faut dans ce cas démontrer en quoi elle est fausse
et rétablir une affirmation conforme à la réalité historique.
Affirmations (= ce que je dois retenir) | Documents témoins (= ce qui me permet de le prouver) Indique le nom de l’auteur, la nature et la date des documents | Justification (= ce que je retire du document pour argumenter, justifier et mieux retenir les affirmations) |
Le principat est un régime qui voit l’empereur concentrer l’essentiel des pouvoirs VRAI | Doc 1, page 56 Titre : Auguste vu par lui-même Auteur : Res Gestae Divi Augusti Date : 14 ap. J.-C. Doc 3, page 57 Titre : Auguste vu par Dion Cassius Auteur : Dion Cassius Date : début du iiie siècle ap. J.-C Nature : extrait de l’Histoire romaine, LIII, 16-17 | L’empereur conserve les institutions de la « Res Publica » (l'État romain) tout en concentrant l'essentiel des pouvoirs. Sous l'Empire, le sénat accorde à l'empereur le poste de détenteur de l'imperium (pouvoir suprême). L’empereur peut bénéficier de deux formes de pouvoirs, le pouvoir militaire hors de Rome, et le pouvoir civil à Rome. Exemple, Auguste dit « […] étant en possession du pouvoir absolu […], je fus appelé Auguste. Depuis ce temps, je l’emportais sur tous en autorité […] ». Le principat est un régime où l’empereur est détenteur de l’imperium, soit détenteur de l’essentiel des pouvoirs. César était maître des finances, avait l’autorité militaire et exerçait un pouvoir souverain. On lui accorda le nom d’Auguste « […] se fut ainsi que la puissance du peuple et du Sénat passa tout entière à Auguste ». On voit apparaître ainsi une monarchie pure. |
Le culte impérial permet de maintenir la cohésion de l’Empire romain VRAI | Doc 4, page 57 Titre : Le culte impérial en Gaule narbonnaise Inscription trouvée sur l’autel dédié à l’empereur Auguste par la plèbe de Narbonne. | Le culte impérial correspond à des rituels centrés sur les empereurs romains permettant ainsi de souder le peuple et l’empire romain. « La plèbe de Narbonne a placé sur le forum un autel, […] où trois chevaliers romains recommandés par la plèbe et trois affranchis immoleront individuellement des victimes à leurs frais ». Le culte impérial permet ainsi de maintenir la force de l’empire romain. |
Rome n’a pas cherché à faire disparaître les cultures locales des territoires de son Empire VRAI | Doc 1, page 58 Doc 4, page 59 Doc 5, page 59 Doc 1, page 60 Doc 3, page 61 |
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La diffusion de la citoyenneté romaine permet d’intégrer les peuples vaincus VRAI | Doc 4, page 61 Titre : Un éloge de l’Empire romain Auteur : Un éloge de l’Empire romain Date : 144 ap. J-C Nature : Un éloge | « Ni mer ni distance terrestre n’excluent de la citoyenneté, et entre l’Asie et l’Europe, il n’y a pas de différence sur ce point. […] Du fait de cette division, il y a dans chaque cité beaucoup d’hommes qui sont vos concitoyens tout autant que ceux de leurs compatriotes » Ainsi, on comprend bien que la citoyenneté romaine permet d’intégrer les peuples vaincus. |
Constantin a précipité la fin de l’Empire en construisant une nouvelle capitale et en autorisant le culte chrétien FAUX | Doc 5, page 63 Titre : Regard d’historiens Auteur : Michel Christol et Daniel Nony Nature : extrait de « Rome et son empire » Date : 2003 Doc 3, page 62 Titre : La fondation de Constantinople Auteur : Chronique pascale Nature : Texte Date : VIIe siècle ap. J.-C Doc 1, page 62 Titre : L’édit de Milan Auteur : Constantin et Licinius Nature : Préambule de l’édit de Milan Date : 313 | Au contraire, Constantin parvient à assurer la stabilité de l'Empire romain au moment de sa christianisation. Une fois devenu empereur incontesté Constantin adopte de nombreuses réformes administratives, financières, sociales et militaires pour renforcer l'empire. Premier empereur Romain a revendiqué sa conversion au christianisme. Constantin joue un rôle influent dans la proclamation de l'édit de Milan qui décrète la tolérance du christianisme dans l'empire (« d’accorder aux chrétiens et à tous les autres la liberté de pratiquer la religion qu’ils préfèrent »). Dans le domaine militaire, l'armée romaine est réorganisée pour se composer d'unités mobiles sur le terrain et de soldats de garnison capable de lutter contre les menaces internes et les invasions. Constantin poursuit des campagnes réussies contre les tribus sur les frontières romaines (les francs, les alamans, les goths, et les sarmates) et se réinstalle même dans des territoires abandonnés par ses prédécesseurs pendant la crise du siècle précédent L'âge de Constantin marque une époque distincte dans l'histoire de l'empire Romain. Il construit une nouvelle résidence impériale à Byzance nommé Constantinople d'après lui même (l'épithète élogieuse de « nouvelle Rome » est venue ultérieurement et n'a jamais été son titre officiel). Elle sera plus tard et pendant plus de mille ans la capitale de ce qui est maintenant connu comme l'empire byzantin. C’est « une ville très vaste, magnifique, opulente et dotée d’un Sénat […] et proclama qu’elle prenait le titre de « seconde Rome ». […] ». Constantin « installa à Constantinople un préfet du prétoire, un préfet de la Ville et le reste des hauts fonctionnaires. ». Pour cette raison, Constantin est considéré comme le fondateur de l'empire byzantin. Sa réputation a prospéré au cours de la vie de ses enfants et les siècles qui ont suivi son règne. Il a été perçu comme un modèle d’empereur et le symbole de la légitimité et de l'identité impérial. Constantin, en tant que premier empereur chrétien, est une figure primordiale dans l'histoire du christianisme. |
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