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Le Théâtre Au Moyen âge

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Par   •  27 Avril 2014  •  1 523 Mots (7 Pages)  •  852 Vues

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INTRODUCTION :

Au Moyen Âge, il existe deux types de théâtre :

- THÉO : le théâtre religieux (voir shéma et expliquer….)

- MATEO et le théâtre profane (voir shéma et expliquer….)

Malheureusement, aucun édifice construit n’est resté depuis le début du théâtre médiéval.

Il n’y avait pas de réel édifice et le peu qui existait était en bois.

Au Moyen-âge, le théâtre était une chose éphémère qui avait lieu lors de fêtes religieuses (comme Pâques, Pentecôte ou Noël) ou alors profanes et les édifices où le théâtre se déroulaient n’était que les églises ou le devant des églises, puis ensuite les places en plein air.

Il n’y avait alors qu’une construction en bois, qui était brûlée ou détruite après la représentation.

La tradition du théâtre n’était pas assez forte pour qu’un théâtre permanent soit construit.

Le théâtre religieux

C'est un théâtre qui est en liaison avec les paroles de la Bible, pour instruire les gens, car au Moyen Âge, tout le monde ne sait pas lire.

Au début, on jouait sur le parvis des églises, puis le théâtre a évolué et, peu à peu, il est apparu dans les rues.

• Il y a 2 genres dans le théâtre religieux : les miracles et les mystères

- Les miracles :

Ce sont des pièces tirées de la vie des saints ou de la légende de la sainte Vierge. C’est la mise en scène de situations humaines, intéressantes pour les détails sur la société et la conduite morale de l’époque.

Le jeu se fait alors sur le parvis de l’église.

Le Miracle raconte la vie d’un saint ou une légende historique, un fait divers se terminant par l’intervention du saint, qui arrange tout.

Le plus ancien miracle est du troubadour Rutebeuf (1270) et s’intitule ‘Le miracle de Théophile (écrit au XIIIème s).

Cette histoire célèbre est représentée sur le tympan de Notre-Dame de Paris.

C’est en fait la vie d’un clerc (ce qui signifie à l’époque “qui a fait des études”) qui a vendu son âme au Diable parce qu’il a perdu son emploi et il veut le retrouver. Le Diable entre donc en possession de son âme grâce au pacte mais le clerc est sauvé par l’intervention de la vierge. 


Le Miracle s’est installé pendant tout le XIVe siècle, qui est aussi celui de la guerre de Cent Ans.

Ce qui expliquera qu’au cours du temps, ces œuvres ont été de plus en plus morbides, pour répondre aux attentes du public (scènes de guerre avec du faux sang…) et donc c’était un peu les films d’horreur de l’époque.

Un autre miracle célèbre joué :

- les 40 Miracles Notre Dame (XIVe).

En réalité, il n’y a pas vraiment de textes qui sont spécifiques pour l’écriture du théâtre.

Les Miracles sont très en vogue pendant environ deux siècles. Mais cette forme va disparaître au profit des Mystères.

- Les mystères :

Au Moyen Âge, lors des célébrations rendues en l'honneur du Christ, le clergé organisait des mystères.

Au IXème siècle, ce théâtre était interprété par les prêtres eux-mêmes dans les lieux saints, mais au XIIIème siècle, ses débordements étant jugés indignes, le texte trop familier, il fut abandonné par les hommes d'église.

Les mystères furent alors joués par les habitants du bourg, occasionnellement en représentation, sur le parvis de l'église, en plein jour et dans le bruit.

On mettait en scène des épisodes de la Bible comme la Passion du Christ ou la Résurrection.

Ainsi, la population qui ne savait pas lire prenait connaissance de l'Evangile "mis en image".

Il avait également une fonction morale : les mystères présentaient les vertus du Christ et de ses disciples.

Le Mystère le plus marquant des celui d’Arnoul Gréban :

Le Mystère de la Passion, qui fait approximativement 34000 vers.

Il est achevé vers 1450. Il raconte la création d’Adam par le souffle de Dieu, le pêché originel, la nativité du Christ, la passion du Christ et la Pentecôte.

Les oeuvres sont parfois gigantesques : plusieurs jours pour les jouer (parfois 200 personnages), les décors sont importants et sur la scène sont juxtaposées de petites constructions appelées « mansions » qui figurent en miniature les différents lieux de l’action.

Les mystères n’étaient pas représentés à des dates particulières. En général, les dates sont choisies en fonction des conditions climatiques, c’est pour cette raison qu’ils ont lieu en été ou au printemps.

On a un témoignage d’une représentation sur le thème des apôtres qui durait 40 jours.

Si les mystères prennent des formes de plus en plus importantes c’est parce qu’il y a une véritable concurrence entre les villes et comme le mystère n’avait pas lieu tous les ans mais n’était représenté que pour des occasions exceptionnelles, chaque ville essayait et se préparait pour faire mieux que le précédent mystère.

Beaucoup de participants

Scène typique en ville sur place publique

Conclusion de théo

Il

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