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La naissance de la democratie athenienne

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Par   •  13 Février 2013  •  551 Mots (3 Pages)  •  1 228 Vues

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LA NAISSANCE DE LA DEMOCRATIE ATHENIENNE

document 1 :

document 2 :

« Le premier gouvernement qui succéda chez les Athéniens à la royauté était formé de guerriers ; à l'origine il l'était de cavaliers, car les cavaliers faisaient la force des armées et assuraient le succès. Or l'élevage des chevaux n'est guère que le fait des riches. Aussi, dans ces temps-là, les cités dont la puissance militaire consistait en cavalerie étaient-elles toujours des cités oligarchiques. Et dans les pays propres à la manœuvre du cheval, s'organise tout naturellement une oligarchie puissante, puisque la cavalerie y est le principal élément de la puissance militaire et que l'élevage des chevaux n'est possible qu'aux possesseurs de grandes fortunes. »

Aristote, 384-322 av JC, Politique

1. Qui gouverne la cité dans un régime oligarchique ?

2. Comment est-ce justifié ?

document 3 :

« Tout au long des VIIe et VIe siècles avant JC, dans les cités dominées par les grandes familles aristocratiques, la guerre civile menace un peu partout. Le pouvoir des aristocrates est battu en brèche pour des raisons militaires et économiques : la crise agraire se manifeste par l'endettement de nombreux petits propriétaires qui tombent en esclavage s'ils ne peuvent rembourser. La crise appelle des réformes et des législateurs. A Athènes, Solon réalise l'abolition de la dépendance paysanne et de l'esclavage pour dette. Ses réformes, en particulier l'établissement de lois communes pour tous, sont la base du régime démocratique athénien. Les citoyens sont désormais regroupés en quatre classes, en fonction de leur richesse et non plus de leur naissance.

Malgré les efforts des législateurs, des luttes de factions continuent à ravager les cités grecques. Ça et là émergent des " hommes forts " : Pisistrate à Athènes, ou Polycrate à Samos. Bénéficiant du soutien populaire, ils s'emparent du pouvoir par la force, mettent fin aux querelles par la violence, mènent des politiques de prestige, lancent des grands travaux qui stimulent l'économie. Pisistrate qui prend le pouvoir en 561, donne un éclat particulier aux Grandes Panathénées, ces fêtes célébrées en l'honneur de la déesse éponyme de la cité.

Mais la tyrannie n'est qu'un remède provisoire à la crise, les tyrans échouent à leur tour. Toutefois les aristocrates sont trop affaiblis pour revenir réellement en arrière. Telle est la conclusion que l'Athénien Clisthène tire de la chute des derniers tyrans. Cet aristocrate va alors établir la démocratie à Athènes. Vers 508 il instaure le régime de l'isonomie, c'est à dire l'égalité devant la loi. A ses yeux, seul le partage du pouvoir assure la stabilité de la cité, une cité qu'il réorganise profondément sur le plan politique. Il donne ainsi naissance à un corps civique qui dépasse la simple somme des intérêts locaux ou familiaux et réussit à substituer une communauté politique aux communautés anciennes (clans familiaux). »

Claude

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