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La citoyenneté romaine et athénienne

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Par   •  13 Avril 2017  •  Cours  •  1 454 Mots (6 Pages)  •  1 173 Vues

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L’invention de la citoyenneté dans le monde antique.

SECTION I : CITOYENNETE ET DEMOCRATIE A ATHENES (Ve -Ive siècle av J.-C )

Qu’est ce qui fonde la citoyenneté athénienne et comment les athéniens débattent-ils de la démocratie ?

1- La participation du citoyen aux institutions et à la vie de la cité : fondement de la démocratie.

La citoyenneté athénienne repose sur trois formes d’égalités essentielles qui sont aussi des principes fondateurs de la démocratie.

• L’isogonie : égalité de naissance / loi de Périclès de 451 / mythologie des origines des athéniens. Attachement au sol d’Athènes et importance des pratiques religieuses (cérémonies et bornage).

• L’iségorie : égalité de parole / clepsydre lors des débats à l’Assemblée / égalité et liberté d’expression ont pour contrepartie le risque de poursuites judiciaires ou une procédure d’ostracisme.

• L’isonomie : égalité politique qui fonde le statut du citoyen : une participation à la citoyenneté ( vote pour l’élection des magistrats fonctions civiques : héliaste magistrat et surtout soldat )

SECTION II : CITOYENNETE ET EMPIRE A ROME (Ier – IIIe siècles)

Quelles sont les particularités de la citoyenneté romaine et comment l’empire influence-t-il son évolution du Ier au IIIe siècles ?

ETUDE COMPARATIVE DE ATHENES ET ROME

A Athènes les régimes tyranniques au pouvoir avant l’avènement de la démocratie ont provoqué un traumatisme collectif sur la mémoire des populations. La fonction principale de la démocratie est d’empêcher le retour de Tyrans. L’affirmation de l’égalité s’entend comme un rejet viscéral de la domination de la cité par un seul homme. La citoyenneté athénienne exclue les enfants, les femmes, les methèques (étrangers), les esclaves et resserrent l’accès a la citoyenneté en -451 par l’obligation d’affiliation des deux parents athéniens ce qui correspond à une logique d’exclusion et d’égalité totale.

A Rome la conception de l’égalité est différente : l’accès à la citoyenneté est absorbant et ouvert aux populations : la ou les athéniens rejettent les romains intègrent de plus en plus. Le droit de vote est reparti entre :

- Les colonies romaines de droit romain, les citoyens ont la plénitude de la citoyenneté romaine. Tous les hommes sont libres.

- Les colonies latines de droit latin correspondant à une citoyenneté partielle. L’octroi du droit romain se fait à titre individuel.

- Les cités pérégrines sans accès à la citoyenneté romaine. Athènes est donc une cité pérégrine car les citoyens grecques ne peuvent pas voter à Rome (Octroi à titre individuel).

- Enfin femmes, enfants, methèques, esclaves

1- Une citoyenneté inégalitaire et ouverte.

Opposition avec la citoyenneté athénienne : inégalité et interrogation

L’organisation de la citoyenneté romaine est repartie entre :

- Les patriciens qui rassemblent les sénateurs et les magistrats

- Le plèbe avec les chevaliers et les plébéiens.

Les chevaliers sont la classe moyenne intermédiaire entre les patriciens et les plébéiens.

Les cursus honorum permettent l’ascension sociale comme les carrières administratives et militaires.

L’Evergétisme libre est lié à un honneur.

Les Romains sont divisés administrativement en comices. C’est une Assemblée de citoyen qui vote par quartier selon un découpage administratif qui masque un découpage économique. Les familles puissantes patriciennes sont à la tête des groupes qui correspondent à ces comices avec des rivalités entre familles. Cette situation d’inégalités sociales se traduit à travers l’Evergetisme. Forme de philanthropies les patriciens offrent sur leurs propres fonds des théâtres, des cirques, des sculptures, et des ponts à la ville dans une logique apparente de solidarité interne mais qui sous-entend la réaffirmation de leur prestige social dans la société. Cela permet aux plébéiens d’accepter d’avantage la supériorité des places dirigeantes qui apportent des biens faits à la cité.

L’accès à la citoyenneté est individuel au collectif aux Ier et II siècles. Un citoyen étranger bienveillant ayant aidé un romain peut obtenir la citoyenneté romaine. Le citoyen étranger doit prouver son intégration par la participation à la présence romaine dans l’Empire.

ETUDE DE TEXTE P 62 : Un statut protecteur.

Le tribin : militaire pouvant lourdement payer pour obtenir la citoyenneté romaine.

Le citoyen romain : droit de vote, droit de jugement obtenu de naissance si un parent est romain.

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