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La citoyenneté romaine

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Par   •  2 Mars 2013  •  Cours  •  814 Mots (4 Pages)  •  1 847 Vues

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Introduction

Les romains ont développés une conception originale de la citoyenneté. Ils ont conférés à la citoyenneté une valeur juridique abstraite. A la différence de la cité grecque, la cité romaine exprime une communauté de droits et de devoirs, mais cette citoyenneté n’implique pas une vie en commun dans le cadre géographique restreint. La citoyenneté romaine peut être techniquement possédée par des citoyens romains, qui vivent loin, qui ont quittés le territoire.

Il est intéressant de se demander quelle place occupe le citoyen romain sous la république.

Ainsi, nous nous intéresserons dans un premier temps, à la définition du citoyen romain sous la république, puis, dans un second a la place qu’il occupe sous la république.

I. Définitions et fondements du citoyen romain

A. Définition du citoyen

- À Rome, comme dans d'autres pays, on appelle citoyen une personne qui a des droits politiques. Un citoyen a le droit de décider, généralement avec d'autres citoyens, des règles de vie commune des habitants de son pays (polis en grec). Tous les habitants d'un pays ne sont pas des citoyens. À Rome, pour être citoyen, il fallait d'abord être un homme majeur (donc les femmes et les enfants étaient exclus de la citoyenneté). Il fallait être un homme libre (donc les esclaves étaient exclus). Enfin, il fallait être né d'un père lui-même citoyen (ce qui supposait un domicile familial ancien dans la ville et les campagnes qu'elle contrôlait) : les étrangers à la ville étaient donc non-citoyens. La citoyenneté ne sera accordée aux hommes libres de l'Italie qu'en 49 av. J.-C. par décision de Jules César.

- La citoyenneté romaine a été une citoyenneté ouverte, elle s’est caractérisée par une habile répartition entre le droit du sang et le droit du sol. La citoyenneté romaine est avant tout un instrument d’intégration des populations conquises.

B. L’acquisition du titre de citoyen

- Citoyenneté par la naissance : (droit du sang)

Il suffit de naître d’un père romain dans le cadre d’un mariage légitime pour être considéré comme un citoyen romain. Cela n’implique pas d’être né de deux citoyens romains. Le droit romain peut admettre le mariage mixte entre romains et ressortissants d’un peuple. Les enfants qui résultent de cette union sont légitimes et acquiert le statut de citoyen romain. En cas d’union naturelle, exemple : concubinage → l’enfant suit la condition de sa mère, si celle-ci est romaine l’enfant acquiert la citoyenneté romaine. Au 1er siècle avant J-C, il va y avoir un durcissement de la loi, une loi, qui est la « loi minicia » décide que l’enfant d’une romaine et d’un étranger non liés à Rome par un traité, va avoir la condition la plus inférieur, donc celle de son père. C’est une mesure lié à un contexte de crise démographique. En effet, au 1er siècle avant J-C, les hommes sont constamment impliqués dans la guerre, donc absents, beaucoup d’enfants naissent avec des étrangers → c’est donc une loi de circonstance.

- Citoyenneté suite à un affranchissement : Libération

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