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La Citoyenneté Romaine Sous L'empire Au 1er Et 2ème Siècle : Un Moyen D'intégration Des Peuples Conquis

Note de Recherches : La Citoyenneté Romaine Sous L'empire Au 1er Et 2ème Siècle : Un Moyen D'intégration Des Peuples Conquis. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2012  •  1 344 Mots (6 Pages)  •  2 168 Vues

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SUJET : La citoyenneté romaine sous l'empire au 1er et 2ème siècle : un moyen d'intégration des peuples conquis.

Rome a été la seconde grande civilisation de l'antiquité après les Grecs. Elle fut détruite par les invasions Barbares en 476 après J-C. Rome a connu son apogée sous l'empire du 1er au 2ème siècle après J-C. L'empire est un régime héréditaire où le pouvoir est détenu par un seul homme qui est l'empereur. Nous allons d'abord parler de la conception ouverte de la citoyenneté romaine, puis de cette société inégalitaire et enfin de l'intégration des peuples conquis et de la mise en marge de certaines personnes à cette citoyenneté.

Dans la Rome antique la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L'ensemble de ces droits forme le droit de cité romaine (jus civitas ou civitas). Le droit de cité, c’est-à-dire la reconnaissance de la citoyenneté, est, pour l'origine, réservée aux hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome et de son territoire limitrophe.

Contrairement aux grecs qui limitent l’octroi de la citoyenneté, le peuple romain constitue, dès le début de l’empire, une communauté beaucoup plus vaste de citoyens. Ces derniers sont aussi bien des habitants de Rome que d’Italie et des provinces. La citoyenneté romaine s’obtient de naissance, mais aussi par décision de l’empereur. Lors d’une cérémonie, les jeunes garçons d’environ dix-sept ans deviennent citoyens. Le citoyen romain se distingue par le port de la toge et par les tria nomina c’est-à-dire trois noms : le prénom, le nom et le surnom.

A la différence d’Athènes, le peuple ne joue qu’un rôle de figuration dans les assemblées populaires, sous la république comme sous l’empire. Les citoyens ne servent dans les légions que s’ils sont volontaires. Seules les élites sociales, qui accèdent aux magistratures, participent activement à la vie politique. Même si les romains n’ont pas beaucoup de droits, ils ont quand même certains droits militaires et politiques fondamentaux. Ces droits sont : le Jus suffragii qui est le droit de vote ; le Jus militae qui est le droit de s'incorporer dans la légion romaine, et d'y recevoir un solde et une part de butin ; le Jus Honorum qui est le droit d'être élu magistrat ; le Jus census qui est le droit de propriété ; le Jus sacrorum qui est le droit de participer aux sacerdoces ; le droit de mariage et le droit de léguer ses biens à ses héritiers. De même les citoyens romains ont aussi des droits civils comme par exemple le jus connubii (ou conubium) qui est le droit de mariage légal avec une romaine, le jus commercii (ou commercium) qui est le droit d’acheter et de vendre sur le territoire romain, le jus legis actionis qui est le droit d’intenter une action judiciaire devant un tribunal romain et le droit de porter la toge et les tria nomina (prénom, nom de famille et surnom), signes distinctifs du citoyen.

La société romaine présente des caractères très permanents (société conservatrice). Elle est le résultat de plusieurs siècles d’évolution. Aucun texte de loi n’est écrit, il s’agit de coutumes : la tradition est reçue des ancêtres. Plutôt que de classes sociales, on devrait parler d’ordres. Les ordres (ordo) sont fondés sur l’hérédité et sur les statuts de l’individu : on est homme libre ou esclave. Les Patriciens et Plébéiens sont deux catégories qui dépendent de la naissance. Ces deux ordres ont été créés après la révolution de -510. Selon Tite-Live les Patriciens seraient des descendants des compagnons de Romulus. En réalité, les Patriciens sont sans doute les acteurs de la révolution de -510. Tous les autres hommes libres sont appelés plébéiens (populus).

L’ordre sénatorial est réservé aux personnes d’au moins 1 million de sesterces, alors qu’il faut en posséder au minimum 400 000 pour appartenir à l’ordre équestre. Seuls les membres de ces deux ordres peuvent devenir magistrats ou administrateurs. Auguste renforce donc la suprématie sociale des plus riches et surtout de l’ordre sénatorial, tandis qu’il réduit les pouvoirs politiques du Sénat pour renforcer les siens.

Pour éviter toute révolte les empereurs

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