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Jeunesse et éducation (1892-1912)

Commentaire d'oeuvre : Jeunesse et éducation (1892-1912). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  492 Mots (2 Pages)  •  672 Vues

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Jeunesse et formation (1892 - 1912)

Francisco Franco, troisième d'une famille de cinq enfants, naît le 4 décembre 1892 à El Ferrol, un port de Galice. Véritable ghetto militaire, c'est un milieu fortement marqué par la tradition militaire et le dévouement à l'État, où la famille Franco, qui appartient à la moyenne bourgeoisie1, vit depuis sept générations. Son père, Don Nicolás Franco Salgado-Araújo, est intendant général de la Marine. Coureur de jupons, buveur notoire, d'humeur caustique, passant ses soirées au casino et aux cafés, il n'est pas à l'aise dans le milieu très conservateur du Ferrol. Sa mère, Pilar Bahamonde y Pardo de Andrade, est une femme très pieuse, très attachée à ses enfants. Francisco est baptisé dans la paroisse San Francisco du quartier des officiers le 17 décembre 1892.

Il est d'abord envoyé dans une école privée, puis passe deux ans au collège du Sacré-Cœur, avant d'entrer à l'École de préparation navale. Élève moyen, il se destine naturellement à la Marine, comme sa tradition familiale l'y incite et comme tous les enfants du Ferrol. La fermeture de l'École navale de la ville en 1907 le contraint à chercher une autre voie. Le 29 août 1907, il entre alors à l'Académie d'infanterie de Tolède, d'où il sort au 251e rang sur 3122. La même année, son père est promu à Madrid, lassé du milieu militaire fermé du Ferrol. Ses relations avec sa femme s'étant dégradées, il insiste pour que sa famille ne le suive pas. On apprend peu après qu'il a une maîtresse en ville : la séparation est alors définitive.

Carrière militaire

Une fois sa formation achevée, Franco est affecté au Ferrol où il mène une vie de garnison, terne et monotone. Dès février 1912, il doit partir pour le Maroc, dans le 8e régiment d'Afrique.

Au Maroc

Le 19 mars 1912, il essuie le premier feu ennemi. Déterminé à sortir de l'anonymat, il demande en 1913 à être affecté au régiment des réguliers indigènes, réputé pour sa bravoure mais aussi pour sa loyauté incertaine. Il participe à de nombreuses opérations et le 12 octobre, obtient la croix du mérite militaire, première classe. Dès le mois de mars 1915, il est promu capitaine. Peu à peu sa légende prend forme : les Maures le pensent invulnérable.

Cette réputation prend fin en mars 1915 : il est très grièvement blessé au ventre, au cours d'une attaque contre le fort d'El-Biutz. Il est alors promu commandant, malgré l'avis défavorable du Haut Conseil militaire. Alphonse XIII a en effet intercédé en sa faveur, à sa demande. Il reçoit le commandement d'un bataillon d'infanterie cantonné à Oviedo, dans les Asturies dans le nord du pays.

Les Asturies

Franco y découvre pour la première fois le prolétariat, les ouvriers-mineurs, dont les conditions de vie sont misérables. Cette expérience marquera beaucoup ses opinions sociales. Au cours de l'été 1917, le général Burguete, gouverneur militaire de la province, décrète l'état de guerre en réponse à de violentes grèves dans les mines. Franco assiste alors à la répression.

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