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Discours de Périclès

Commentaire de texte : Discours de Périclès. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  2 329 Mots (10 Pages)  •  1 101 Vues

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Commentaire de texte sur le discours de Périclès avant l'entrée en guerre

I - Une guerre inévitable ?

-  Refus de l'ultimatum spartiate

-  Refus de l'arbitrage Athénien

II – La supériorité (présumé) des Athéniens

-  Ressource navale et financière

-  Moins nombreux mais mieux organisé

III – Une Stratégie particulière a adoptée

-  Le sacrifice des champs    

-  La thalassocratie athénienn

Introcution

Dès les premières lignes de l’ouvrage qu’il consacre à la guerre du Péloponnèse, Thucydide en souligne l’importance : « Ce fut là le plus grand ébranlement qui affecta la Grèce et une partie des barbares, et même pour ainsi dire, la majeure partie de l'humanité » (I, 1, 2). Nous somme environ en 432 avant notre ère, c'est-à-dire très peu de temps avant le début de ce grand conflit. Dans ces circonstances, l'homme le plus influent d'Athènes, Périclès, prend la parole lors d'une ecclesia («assemblé») afin de savoir si oui ou non le peuple doit accepter la guerre. Il s'adresse ainsi à tout les citoyens athéniens, soit en théorie 30 000 personnes. Enfin, ce n'est qu'en admettant bien-sûr que tous les citoyens soit présent, toutefois, pour les décisions graves comme celle de l'entrée en guerre, un quorums de 6000 personnes est requis. Parmi celle-ci se trouve Thucydide, puisque c'est à ce dernier que l'on doit la retranscription de ce discours. Ce contemporain est aujourd'hui reconnue comme le précurseur de l'histoire scientifique, et en tant qu'auditeur direct, nous n'avons absolument aucune raison de remettre en cause la fiabilité du texte. Thucydide entend moins raconter que comprendre et faire comprendre les causes de la guerres qu'il divise en deux catégories :

les prétextes (cf ultimatum spartiate) et la cause «la plus vraie», l'hégémonie athénienne.

Penchons nous maintenant sur le contexte : Après les guerres médiques (490-479), les grecs sortent victorieux contre l'empire Perse, et notamment Athènes qui s'illustre alors particulièrement. En -478, elle crée la ligue de Délos, une ligue qui doit permettre de se défendre mutuellement en prévision d'une invasion future de la Perse. Cependant, la ligue a été utilisée par les athéniens comme un instrument de domination au service de leur désir de renforcer leur hégémonie. Les relations se dégradent alors rapidement entre Athènes et la cité historiquement dominante, Sparte. Plusieurs conflit éclate jusqu'en 446-45, date où les deux cités jurent une paix (théorique) de trente ans afin d'éviter de trop s'affaiblir (révoltes dans l'Empire athénien, problèmes intérieurs à Sparte). Le traité reconnaît deux systèmes d'alliances : d'un côté la ligue de Délos autour d'Athènes, et de l'autre la ligue du Péloponnèse sous l'hégémonie spartiate. On a un rapport de force bien distinct puisque l'un domine sur mer alors que l'autre domine sur terre, respectivement. Mais cette équilibre, Sparte choisit de le rompre suite à une série d’événements qui intervint en -433. La cité impose un dernier ultimatum à Athènes, en refusant toute discussions alors que c'est pourtant ce qu'invite à faire le traité en cas de consensus.

Dans ces circonstances très précises, nous nous demanderons comment Périclès à t-il réussi à convaincre les citoyens athéniens à prendre part à un conflit qui s'annonce pourtant très difficile ? Nous reprendront l'argumentaire de Périclès en tachant de l'expliquer et de l'étoffer davantage. Périclès montre d'abord que le conflit est inévitable. Ensuite, il explique qu'Athènes à les capacité, ou les ressources, d'affronter Sparte. Enfin, il recommande d'appliquer une stratégie innovante.  

 I - Une guerre inévitable ?

Ce discours de Périclès nous précise le début du conflit, et on peux observer que chacun des opposants semblent chercher à accuser l'autre de sorte à pouvoir librement engager les hostilités. Commençons par Sparte qui impose l'ultimatum suivant; « ils nous intiment l'ordre de lever le siège de Potidée, de rendre à Égine son indépendance et d'abroger le décret relatif aux Mégariens ». Nous avons 3 événements très différents, qui concerne 3 régions du monde grec, et que l'on peux qualifier de causes directes ou «prétexte». Voici ce que l'on peux en dire : D'abord, Égine, est une cité assiégé en 459-458 et ainsi contrainte par la force à passer de l'alliance péloponnèsienne à l’alliance athénienne dans le cadre de ce qu'on appelle la première guerre du Péloponnèse. Ensuite, Potidée, est une cité assiégé de la même manière en 433 mais alors pourtant déjà partisane de la ligue de Délos. Cela s'explique par sa filiation avec sa métropole Corinthe, membre de la ligue du Péloponnèse et puissant allié de Sparte, qui n'as pas manqué de réclamer des droit sur son ancienne colonie après s'être brouiller avec Athènes. Enfin, toujours en -433 ou peu de temps avant notre discours donc, on a Mégare, une cité tournée vers le commerce mais écarté des marchés de la ligue de Délos par un décret athénien, de manière à être sanctionné pour avoir réintégré l'alliance péloponnèsienne en 445. Ceci étant dit, on constate que ces trois affaires font entrer en conflit Athènes avec des cité de la ligues et pas directement avec Sparte. Cette dernière semble alors poussé à le faire, non pas par rancœur envers Athènes mais plus par crainte de perdre le soutien de ses puissants alliés, ainsi que son hégémon par conséquent.

Quand à Périclès, il semble ne pas avoir poussé à la guerre, mais n'accepte pas de céder lors de ces négociations de dernières heures avec les péléponnésiens, « Mon opinion, Athéniens, est toujours qu'il ne faut pas céder ». Il s'en suit une explication où l'orateur critique Sparte sur sa manière d'agir plus que sur ses doléances. En fait, sur bien des points, il semble être prêt à discuter voir même à reconnaître la culpabilité du peuple : « je redoute nos propres fautes » et « nous consentons à comparaître en justice selon les conventions ». Les fautes que Périclès pointe du doigt vont dans le même sans que les craintes des spartiates,

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