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Compte Rendu De La Conférence Sur Le Japon

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Par   •  7 Août 2012  •  2 621 Mots (11 Pages)  •  1 847 Vues

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Introduction

Monsieur Dumont St Priest, membre des conseillers du commerce extérieur français, est venu à notre lycée le 22 Novembre 2011. Il nous a présenté l’interculturel Japonais et les sociétés de commerce, plus particulièrement les opérateurs spécialisés du commerce international (OSCI).

Son intervention sur le Japon se divisait sous la forme d’étapes pour faire un voyage au Japon. Il a tout d’abord évoqué la préparation du voyage, puis le départ et enfin les affaires sur place. Il a terminé son intervention par la promotion des Opérateur Spécialisés du Commerce International (OSCI), dont il est l’un des créateurs.

Après avoir suivi une formation à l’école Supérieur de Commerce, monsieur Dumont St Priest a obtenu un premier travail dans un service export dans une entreprise de métaux. Ce secteur déjà internationalisé lui a permis, au bout de 3 ans, de partir aux Etats-Unis. Là-bas, il propose aux américains de les aider à s’exporter, plus particulièrement au Mexique. Les Etats-Unis n’ont à cette époque pas l’habitude d’exporter à l’étranger, c’est nouveau pour eux et ils ne savent pas comment procéder et quelle démarche entreprendre. Après être rentré en France et avoir beaucoup voyagé entre 1982 et 1988, son supérieur lui a proposé de prendre la direction de la filiale japonaise. Réticent au début, il a finalement accepté. Il a ensuite pris la tête de Mitsubishi France en 1999 et 2007. Actuellement, il divise son temps entre le bénévolat et le consulting.

« L’international est un milieu où il n’y a pas de long terme. C’est un milieu d’opportunités à saisir, il ne faut jamais prévoir de plan de carrière », a cité monsieur Dumont St Priest.

L’interculturel Japonais

Le Japon est un pays extrême. Si une entreprise française sait exporter au Japon, elle est capable de s’adapter à tous les pays. Pour réussir, il faut avoir la capacité à adapter ses relations avec son interlocuteur. Les japonais sont différents et fiers de l’être. Avant de partir travailler au Japon, il convient de préparer et de se documenter sur le pays.

Tout d’abord, il est important de bien choisir la saison à laquelle on se rend au Japon. Il est évident qu’il ne faut pas se rendre au Japon en Juillet où les chaleurs sont tropicales. Il faut regarder les périodes de congés. En effet, bien qu’il y ait peu de vacances au Japon, il y a beaucoup de jours fériés nationaux.

De plus, il faut savoir que les japonais sont très superstitieux, ainsi, sur les calendriers, il est indiqué si les jours sont favorables ou non aux nouvelles relations commerciales. Bien qu’a fortiori cela ne soit pas rédhibitoire, cela peut avoir une forte importance sur les qualités des relations. Dans ce pays se mélange énormément de religions, de croyances, d’attitudes religieuses différentes.

Il n’y a pas de rupture entre la famille et le monde du travail au niveau des relations. Par exemple, lorsque quelqu’un de l’entreprise connait un décès, tous ses collègues y réagiront et jetteront du sel par-dessus leur épaule, afin d’honorer la mémoire de la personne décédée. Les deux univers se mêlent dans ce pays où les rituels et la superstition ont une grande importance.

En ce qui concerne les présentations d’un produit au travail. Il faut que la documentation soit à la hauteur du contenu. Les deux sont autant essentiels l’un que l’autre. La présentation doit être aussi bien que le produit, elle doit être à sa hauteur. Il faut donc faire très attention au visuel. Les japonais accordent beaucoup d’importance à ce point. Il ne faut pas trop de texte, les japonais sont très tactiles et misent énormément sur le visuel, plus que le reste.

Les « méchis » sont les cartes de visite japonaises. Elles sont très importantes, beaucoup plus qu’en Europ occidentale. Elle représente l’image que l’on donne aux autres de soi, elle nous situe par rapport aux autres dans le monde du travail. Chaque détails de cette carte à son importance, et correspond à une opinion. C’est afin de lui prouver cette grande importance qu’il est essentiel de la présenter à deux mains, et de la conserver dans une boîte pour éviter de l’abîmer. Il ne faut aussi jamais demander la carte de quelqu’un, il faut toujours attendre que cette personne nous la donne. Il est essentiel de la regarder lorsqu’une personne nous la donne, de lui accorder de l’importance, et d’y prendre soin.

De plus, le japonais aime créer une relation commerciale avec son interlocuteur. Pour faciliter cette relation, il est préférable de se renseigner avant sur l’entreprise japonaise avec laquelle on va traiter, sur ses produits, et son interlocuteur même. Il est préférable aussi de faire un historique de l’entreprise, de montrer son intérêt et ses motivations. Il faut savoir chez qui on va et le montrer. Il sera ainsi impressionné et voudra d’autant plus créer cette relation.

De manière générale, le japonais n’aime pas perdre son temps, ni être pris au dépourvu. Lors d’une réunion professionnelle, chaque thème est défini à l’avance. La durée de la réunion est également déjà fixée. Si lors d’une réunion, il vous vient en tête un sujet sur lequel vous voulez parler, ne le faite pas sans en avoir déjà parlé avec le japonais. Il en va de même pour un éventuel retard. Il faut toujours prévenir si le moindre changement de programme est prévu. Si on s’excuse d’un imprévu, cela passe beaucoup mieux auprès des japonais. Ils pardonnent facilement.

Aussi, le temps de conversation en réunion est restreint, les japonais sacrifient ce qui est inutile de dire juste pour l’essentiel. Les phrases sont courtes et il y a un silence entre chaque afin de bien faire comprendre et passer le message. Les japonais parlent doucement et clairement. Mais leur langue n’est pas toujours aussi précise qu’ils le voudraient. Ils utilisent beaucoup de gestes pour mieux d’expliquer et se faire comprendre. C’est pourquoi les japonais communiquent très mal au téléphone.

Les japonais déduisent de nos actes les relations éventuelles futures qu’il peut y avoir avec eux. Si par exemple un interlocuteur étranger arrive en retard à une réunion, les japonais supposeront qu’un retard se fera surement au niveau des livraisons plus tard. De la même manière, les poignées de mains peuvent être interprétées donc il faut y accorder de l’importance. Il faut donc faire très attention à la ponctualité, et de manière générale à tous nos gestes et paroles, car ils les analysent énormément. Il faut aussi faire attention aux expressions

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