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Sémiologie graphique

Cours : Sémiologie graphique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Juillet 2017  •  Cours  •  886 Mots (4 Pages)  •  719 Vues

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Les représentations visuelles sont particulièrement efficaces parce qu’elles impliquent au préalable un traitement des données et une sélection de l’information pertinente et parce qu’elles autorisent une lecture instantanée d’une image globale.

Cette efficacité de la transmission visuelle n’est bien réalisée cependant que si le message a été préalablement traité en respectant un certain nombre de règles assez strictes de la communication par les moyens graphiques. Ce sont ces règles qu’on appelle sémiologie graphique.

Pour réaliser une représentation cartographique, le cartographe dispose de signes élémentaires, qu’il distribue selon une certaine implantation graphique. Il combine ces signes pour former des figurés, en fonction de sept variables visuelles.

Les signes graphiques élémentaires. Ils sont au nombre de trois. On les utilise pour constituer le vocabulaire de base du langage cartographique. Ce sont le point, le trait et la tache (un aplat de noir ou de couleur).

Le figuré cartographique. Il est construit par le cartographe à partir des signes graphiques élémentaires. C’est une construction qui peut recevoir des implantations graphiques différentes et qu’on peut faire varier en utilisant les variables visuelles.

L’implantation graphique. C’est la manière d’appliquer le figuré sur la carte : elle peut être ponctuelle lorsque le figuré est attribué à un point ou à un symbole, linéaire lorsque le figuré est affecté à une ligne, et zonale lorsque le figuré est étendu sur une surface.

C - La conception de la carte

  1. La collecte de l’information

C’est la première entreprise du cartographe. Il doit aller à la recherche de l’information. Cette information peut être de deux natures différentes ; on a d’une part des informations qualitatives et d’autre part des informations quantitatives.

La seule exigence ici est de s’assurer que la source de l’information est authentique, que la structure ayant fourni l’information est reconnue dans son rôle. Au besoin, le cartographe procède à des recoupements si d’autres informations similaires existent. Cette source devra être mentionnée au bas de la carte une fois celle-ci réalisée.

  1. La seconde phase concerne le traitement de l’information recueillie. Ces informations peuvent être qualitatives. Dans ce cas, il est recommandé de poser les questions suivantes :
  • La carte à réaliser est-elle un inventaire de phénomènes à localiser ?
  • L’étendue du phénomène : couvre-t-il une zone ? ou au contraire est-il ponctuel ou plutôt linéaire ?

Si les données sont qualitatives, il n’y a pas de traitement statistique à faire. On peut cependant être amené à ordonner des valeurs strictement qualitatives avec des qualificatifs du genre : très faible, faible, moyennement bon, bon, très bon. On choisira dans cette situation des figurés hiérarchisés pour traduire chaque niveau de gradation.

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