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Sécurité énergétique

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Par   •  3 Mai 2013  •  Étude de cas  •  679 Mots (3 Pages)  •  541 Vues

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Tunisie

Les forces armées traquent deux groupes armés près de l'Algérie

TUNIS (AFP) - 02/05/13

Les forces tunisiennes traquent deux groupes armés jihadistes près de la frontière algérienne, l'un sur le Mont Chaambi et l'autre plus au nord dans la région du Kef, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui.

"Il y a deux groupes, l'un au Mont Chaambi d'une quinzaine, vingtaine de personnes (...) un autre groupe est dans la région du Kef près de la frontière algérienne", a-t-il déclaré à l'AFP sans apporter plus de précisions sur ce second groupe de jihadistes.

Une source sécuritaire dans le massif de Chaambi avait indiqué mercredi à l'AFP que ce groupe jihadiste était composé d'une cinquantaine de personnes, des Tunisiens et des Algériens.

Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense qui dirige les opérations ne s'avance pas sur le nombre de combattants armés, mettant en avant la complexité du terrain.

"Je n'ai pas d'idée sur leur nombre. La région de Chaambi est immense, on est en train d'essayer de les pourchasser. Pour le moment nous n'avons arrêté personne", a déclaré à l'AFP le représentant de ce ministère, le colonel Mokhtar Ben Naceur.Une dizaine d’agents de la Garde Nationale ainsi que des militaires, ont été victimes de mines artisanales enterrées au Mont Chaâmbi, sur les frontières algériennes. En Tunisie, la menace terroriste semble avoir franchi un nouveau palier.

Miné, le mont a été décrété ‘’zone de restriction militaire’’ mercredi 1er mai. L’opération de ratissage, entamée lundi, s’est toutefois poursuivie avec des tirs d'obus à distance à des fins de déminage» selon un communiqué de la Défense. Le ministre de l’Intérieur a de son côté précisé que «les forces de sécurité encerclaient un groupe armé composé de Tunisiens et Algériens». Ils seraient une quinzaine entre Chaâmbi et Bouchabka, et une dizaine à Touiref, toujours au nord-ouest du pays.

ACCROCHAGES ET CACHES D’ARMES

Le 18 mai 2011, un accrochage entre un groupe armé et des militaires à Rouhia (Gouvernorat de Siliana, 200Km au nord-ouest de Tunis), a entraîné la mort d’un colonel et un capitaine ainsi que deux assaillants. Deux libyens ont été arrêtés ont écopé de 20 ans de prison, alors que cinq de leurs co-accusés en fuite, (un Tunisien, un Libyen et trois Algériens) ont été condamnés à perpétuité par contumace.

Le 1er février 2012, de nouveaux affrontements éclatent à Bir Ali Ben Khelifa (Gouvernorat de Sfax, 300km au sud de Tunis) faisant deux morts chez les combattants. Pour ces deux événements le ministère de l’Intérieur a évoqué, sans le confirmer, une liaison avec Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Au mois d’octobre de la même année, un nouvel affrontement a eu lieu dans le quartier populaire de Douar Hicher, pas loin de Tunis. Plusieurs arrestations dans la mouvance salafiste s’en suivent, suscitant une grande colère dans leurs rangs. Au mois de décembre, une attaque à Bou Chebka, un poste frontalier avec l’Algérie, coûte la vie à

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