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La Crise Du Boulangisme

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Par   •  10 Décembre 2013  •  2 755 Mots (12 Pages)  •  1 573 Vues

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Le Boulangisme :

Il n’y a sans doute pas d’évènement plus complexe dans l’histoire politique française. Aujourd’hui encore les historiens ne sont pas d’accords sur la signification.

Le boulangisme est l’événement principale de la période 85 89. Tout commence avec les élections d’octobre 85, pour lesquelles peu de temps avant le scrutin, la chambre sortante a rétabli le scrutin de liste : chaque parti peu présenter sa liste. Tout le monde, même les journaux. Un individu peut être inscrit sur plusieurs listes : c’est absurde et compliqué. Le premier tour du 4 octobre 85 est une déroute pour les républicains, c’est un coup de théatre, ils ne s’y attendaient pas. Pourquoi cette défaite ? D’abord le mode de scrutin : injuste et mal fait, complexe. A Paris le dépouillement va durer 5 jours. A joué également une loi permanente de la vie politique : l’union paye et la droite est unie. A joué aussi la crise économique : on rend responsable le gouvernement en place donc les républicains. La politique coloniale a joué aussi : les français ne comprennent pas. La politique anticléricale des républicains a joué aussi : beaucoup de français voudraient un apaisement dans ce domaine. En aout, le Compte de Chambord est mort et la famille royaliste s’est réunifiée autour du compte de Paris.

Les républicains ne gouvernent pas toujours bien mais se défendent bien. Ils font bloc pour défendre la république : on appelle ça la discipline républicaine. Cette union reconstituée en hâte blahblah… La république est sauvée mais a un prix élevé : la chambre est désormais en trois parties Radicaux, opportunistes et droite. Le mode de scrutin a donné aux radicaux des résultats supérieurs à la réalité. (La république Absolue de Rudelle à propos des élections de 85). Les radicaux et modérés sont condamnés à s’entendre mais ce n’est pas le cas. Les modérés veulent moins d’audace, Jules Ferry a été éliminé. Aout, des flambées de grèves notamment dans le bassin de Decazeville où en 86.

85, parution de germinal qui rappelle à l’opinion la question sociale. La désillusion des ouvriers qui attendaient beaucoup de la république. La république des « Jules » ne fait plus rêver. La république va-t-elle réussir à franchir le cap des 18 ans ?

Tout cela constitue les principales causes du boulangisme : la première crise du régime.

Le militaire Boulanger a fait ses études à Nantes où il a connu Clemenceau. Boulanger est un excellent officier, meneur d’hommes. Il veut faire carrière vite et très vite il manifeste un arrivisme forcené. Il a compris qu’il faut cultiver les hommes politique : le piston ça marche. Il devient colonel et participe au combat contre les prussiens et aux événements de la commune. Quand les royalistes sont au pouvoir, Boulanger multiplie les démonstrations de piété au monarque. Quand les républicains ont remplacé les royalistes, Boulanger a laissé tomber la messe et s’est rapproché de Gambetta. Il s’est également fait connaître en Tunisie je sais pas quoi.

En janvier 1886, le ministère Brisson a démissionné et est remplacé par le ministère Fressinet (ancien numéro 2 de Gambetta) et les radicaux, sous l’impulsion de Clemenceau, impose la présence de Boulanger au ministère de la guerre. Boulanger a le génie de la mise en scène, un talent hors du commun pour faire parler de lui. On dit parfois qu’il aurait découvert pendant un voyage aux Etats Unis les mœurs électorals des américains : plus d’argent, plus musclé qu’en France. Il a compris que la politique marche avec la propagande, la communication. Il a été un bon ministre, novateur (fusil Lebel, arme rapide, automatique) et il multiplie les initiatives tapageuses et démagogiques en affichant son souci des soldats : il autorise les soldats à porter la barbe, gamelle remplacée par assiette. Cette démagogie plait beaucoup, il devient l’ami des ouvriers et des radicaux. En 86 une loi interdit la présence en France des prétendants : le prétendant royaliste et les bonapartiste doivent s’exiler. Boulanger raye des cadres de l’armée le Duc D’Aumal. Les journaux royalistes ironisent sur Boulanger et publie les lettres au Duc D’aumal : flagrant délit de mensonge. Mais Boulanger résiste à une série de mensonges (gros menteur). 14 janvier 86, défilé de l’armée à Longchamp on voit Boulanger et il éclipse la tribune officielle, Jules Grevy et ses ministres. Le soir même, Paulus lance la chanson populaire sur Boulanger. Tout ceci est relayé par le service de presse qu’a créé Boulanger. En avril 87, le ministère est remplacé mais Boulanger reste ministre de la guerre. Un très grave accident a lieu entre la France et l’Allemagne. C’est l’affaire Schnaebellé : c’est un alsacien qui a voté pour l’annexion de la France. Il fait parti de la police politique et des espions français. Les Allemands le savent. Les allemands décident de donner une leçon aux Français. Schnaebellé reçoit un jour une convocationde son collègue allemand. Il se rend à pieds voir son collègue, des policiers allemands se jettent sur lui. Schnaebellé réussit à repasser la frontière mais les allemands l’arrêtent et il est expédié à Metz. Quand la nouvelle arrive à Paris c’est la stupeur. Au conseil de ministres, Boulanger propose de rappeler des réservistes, ce qui est un retour vers la guerre. Jules Grevy intervient, il est décidé à ne pas faire la guerre et lui fait remarquer qu’avant un ultimatum aux allemands il serait bon de demander des explications. Cette temporisation s’avère utile. Les français fouillent le bureau de Schnaebellé, ils trouvent la convocation blahblahblah il était inviolable. Bismarck est obligé de relâcher Schnaebellé. Grevy est le vainqueur, mais pour l’opinion c’est Boulanger. Boulanger va flatter le chauvinisme de la population, on l’appelle le général revanche. Il est populaire. Cela commence à inquiéter les républicains modérés et quelques radicaux comme Clemenceau. Les royalistes sont plutôt pacifistes. Après l’affaire Schnaebellé, le chef des des députés royalistes se rend en secret vers Grévy : « nous voulons la paix, Boulanger est une menace, il faut l’éliminer ». Un complot se créé. Le ministère est renversé et c’est Boulanger qui est visé. Les radicaux supplient Grèvy de garder Boulanger. Le ministère Goblet est remplacé par le ministère Rouvier. Il fait un pacte avec la droite mais ne peut pas l’avouer. Boulanger est nommé au commandement d’un corps d’armée à Clermont Ferrand. Je sais pas qui déclare que le gouvernement déporte Boulanger et il appelle la manifestation à la gare de Lyon pendant le passage

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