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La Crise De 1929 Et Ses Conséquences

Note de Recherches : La Crise De 1929 Et Ses Conséquences. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2013  •  4 147 Mots (17 Pages)  •  2 605 Vues

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La crise de 1929 et ses conséquences :

Il faut mettre en perspective les données économique et social mais en ne s’y limitant pas. Il faut aussi évoquer le nazisme, la guerre…

C’est une panique boursière à NY. Le 24 octobre 1929 un krach. Cette crise marque le début d’une crise économique sans précédent par son ampleur, sa durée, s’étendant à l’ensemble du monde. C’est beaucoup plus une crise cyclique traditionnelle, c’est une énorme crise de surproduction pour les néo-classique ou alors une crise de sous consommation selon l’analyse Keynésienne. Ses deux analyses constatent du moins toutes les deux qu’il y a un écart entre le niveau de la consommation possible et le niveau de production.

I. Les causes de la crise sont d’une extrême complexité et par commodité on peut distinguer des causes américaines et des causes européennes :

A. Les causes américaines :

1. Elles tiennent d’abord à l’impact de la guerre :

En effet pendant la grande guerre les USA ont énormément augmenté leur potentiel de production. D’abord pour réaliser les exportations en direction de l’Europe et ensuite pour prendre en charge leur propre effort de guerre (à partir de 1917). A la faveur de la guerre les USA sont devenus la première économie mondiale, créancier de l’Europe et ont capté plus de la moitié du stock d’or mondial.

Mais en 1920-1921 les USA connaissent une première crise de surproduction dut à la reconversion (économie de guerre  économie de paix) qui voit le chômage toucher 6M de personnes.

Les facteurs : - l’arrêt des crédits fédéraux aux Etats Européens. Or ses états européens sont eux même en

reconversion, ils sont très endettés et sans ses crédits américains ils ne peuvent pas passer

commande. Les stocks ne s’écoulent pas  crise de surproduction.

Cette crise est peu durable mais sévère. Peu durable car le marché intérieur a des capacités énormes et il est sollicité notamment par la publicité et le crédit.

La reprise est également favorisée par les accords de Gene donnant naissance au Gold Exchange Standard qui reflète bien la hiérarchie mondiale.

Principe du GES : - Les pays signataires conviennent de la mise en place du Gold Bullion Standard. Désormais les

banques centrales n’échangeront les billets en or que pour la valeur d’un lingot et non plus

en pièce. Pour ainsi éviter les sorties d’or trop importante.

- Désormais les monnaies nationales seront garanties sur le stock d’or détenu par cette

banque centrale soit sur un stock de devise elle-même convertible en or. Or parmi les

grandes monnaies seules le dollar est alors convertible en or.

2. De 1922 à 1929 c’est la prospérité :

Elle est indéniable aux USA, ailleurs c’est plus contrasté, mais elle n’empêche pas l’agriculture d’être en surproduction chronique. Les agriculteurs ont modernisé leurs installations, les européens n’achètent plus,

en plus il y a eu des bonnes années, sur le plan climatique, donc les cours diminue et les farmers s’endette et hypothèque leurs exploitations.

D’autre part la prospérité repose sur des bases malsaines. De la spéculation et du crédit facile, à outrance. Il faut distinguer le crédit à la consommation.

D’après l’économiste Rostow les USA sont entrés dans la consommation de masse au moins partiellement. Dans son modèle Rostow fait apparaitre 5 étapes dans la croissance des sociétés, la 5ème étant la consommation de masse. Il les fait rentrer dans la consommation de masse en 1929 pour ne revenir qu’après la crise à la faveur de la SGM.

L’aspiration des américains à l’époque et aujourd’hui encore ont deux inspirations : être propriétaire de leur logement et pouvoir subvenir à une éducation pour leurs enfants.

L’électroménager avant la crise est financé à 75% par le crédit. D’autre part il faut bien meubler, le mobilier lui c’est 82,5%.

D’autre part l’activité boursière augmente considérablement notamment du fait de l’absence de règles strictes.

Ainsi l’achat sur marge. L’investisseur potentiel se tourne vers un agent de change et les deux conviennent du contrat. Le broqueur propose 2 pratiques :

1. Le client lui laisse son portefeuille d’action et il le gère de façon à optimiser. Ses frais de gestion sont annexés

à la valeur du portefeuille. Plus la valeur du portefeuille augmente plus le pourcentage de frais de gestion

diminue. Ce qui incite à investir. L’indice Dow Jones ne cesse d’augmenter. La tendance à la hausse est donc

entretenue. D’autre part le broqueur propose l’achat des actions à crédit. Il suffit dans ce cas de 10%

d’apport. Incite à la spéculation.

2. On va de même voir se multiplier les sociétés d’investissement. Elles se créées. Elles ont besoin d’un capital.

Ce capital est immédiatement utilisé pour acheter d’autres actions et ainsi acheter du capital à d’autres

sociétés. Face à cette situation les autorités de la FED hésite. Un coup il baisse les taux, l’année suivante ils

augmentent. Ils vont d’ailleurs augmenter

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